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Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a proposé que les entreprises puissent payer des impôts en utilisant des cryptomonnaies : nouvelle ouverture au Bitcoin aux États-Unis ?

Après la réunion du comité de la House of Financial Services, une autre nouvelle d’ouverture au Bitcoin arrive des États-Unis. Ron DeSantis, gouverneur républicain de Floride, parie sur la blockchain.

Le Bitcoin, de plus en plus mainstream aux États-Unis

Comme indiqué dans le rapport de la proposition du budget de la Floride, un montant impressionnant de 700 000 $ a été alloué pour « promouvoir l’intégration des cryptos en Floride ». 200 000 dollars serviront à « offrir aux entreprises publiques la possibilité de payer leurs impôts en cryptomonnaies ». Les actifs les plus importants, tels que le Bitcoin et l’Ethereum, seront probablement acceptés, mais rien n’est encore certain. 250 000 $ seront utilisés pour réorganiser le système de plaque d’immatriculation des véhicules en utilisant la blockchain. Les 250 000 $ restants soutiendront la recherche sur la fraude sanitaire en mettant en place des systèmes décentralisés.

Ce n’est pas la première fois que la Floride ravit les amateurs de cryptomonnaie. Le maire de Miami a exprimé à plusieurs reprises son enthousiasme pour les monnaies numériques, et avait récemment demandé à recevoir son salaire en Bitcoin. De plus, la ville a été la première à soutenir le projet CityCoin. Le MiamiCoin a généré un bénéfice de plus de 21 millions de dollars en seulement trois mois, preuve que le projet fonctionne et est bien accueilli par les citoyens !

La Floride dans le sillage d’El Salvador

La décision de DeSantis confirme que même aux États-Unis, la perception du bitcoin et des cryptomonnaies en général est en train de changer. « La Floride soutient les cryptos comme moyen de commercer et d’accroître l’intérêt des entreprises, ainsi que de promouvoir la croissance économique », a écrit le gouverneur dans la proposition de budget. En Floride, il existe de nombreuses sociétés de blockchain, telles que Hyperlink, et leur nombre devrait augmenter.

Comme dans le cas d’El Salvador, les investissements dans le secteur de la crypto représentent une opportunité d’améliorer l’économie et de sonder un territoire encore inexploré mais plein de potentiel. Contrairement à la petite nation sud-américaine, cependant, les États-Unis sont une puissance extrêmement influente. Si les États-Unis adoptaient le Bitcoin et les cryptomonnaies, ce serait un tournant historique. La commission qui s’est réunie mercredi a-t-elle lancé une ouverture au niveau fédéral ? 

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Satoshi Nakamoto, pseudonyme du créateur du Bitcoin, a écrit son dernier post sur Bitcointalk avant de disparaître à jamais. Où est Satoshi maintenant ?

Un simple changelog : le dernier message de Satoshi Nakamoto était une liste des problèmes du Bitcoin sur lesquels il travaillait. Puis, le 13 décembre 2010, il s’est connecté une dernière fois sur bitcointalk. Après cela, on a perdu toute trace du développeur anonyme. Certains disent qu’il s’est consacré à d’autres projets, d’autres pensent qu’il a pris sa retraite de peur d’être traqué. Où est passé Satoshi Nakamoto ? 

Bitcointalk, le forum de Satoshi Nakamoto

Satoshi Nakamoto a créé le forum bitcointalk le 17 novembre 2009. Dans ce forum, un réseau de développeurs a été formé pour soutenir et améliorer constamment le Bitcoin et la nouvelle idée de cryptomonnaie. Satoshi, bien sûr, était parmi les utilisateurs les plus actifs et était en charge à la fois du développement de la blockchain et de la gestion du forum.

Son dernier message du 12 décembre 2010 portait sur une nouvelle fonctionnalité pour contrer les attaques DoS, des attaques de pirates qui surchargent un réseau et l’empêchent de fonctionner. « Il y a encore du travail à faire contre les attaques DoS », écrit-il dans ce changelog. Le lendemain, Satoshi se connecte une dernière fois au forum à 16 h 45 puis disparaît à jamais.

Selon certains, Satoshi Nakamoto se serait retiré pour se consacrer à d’autres projets. Pourtant, dans les jours qui ont précédé son dernier message, le créateur du Bitcoin avait l’air tendu face à un événement qui a secoué la toute jeune communauté Bitcoin de l’époque : Wikileaks.

Wikileaks et le chien endormi

En 2011, Bitcoin, qui était encore en version bêta à l’époque, a soudainement gagné en popularité grâce à Wikileaks. La fameuse archive « top-secrète » de documents venait d’être bloquée par les États-Unis, et tous les prestataires de paiement tels que MasterCard et Visa avaient empêché les dons à l’association à but non lucratif. Pour cela, Wikileaks a eu l’idée d’accepter les dons en Bitcoin.

De nombreux membres du forum bitcointalk étaient enthousiastes : leur projet commençait à avoir du succès. Mais Satoshi Nakamoto n’était pas d’accord. « Cela aurait été bien d’obtenir cette attention dans d’autres contextes. WikiLeaks a réveillé le chien endormi, et ce chien vient nous réduire en miettes », a écrit le créateur de Bitcoin le 11 décembre, en réponse à un post citant un article de PC World. Le petit réseau de blockchain en version bêta n’était pas prêt à recevoir cette attention.

« Je demande à WikiLeaks de ne pas utiliser le Bitcoin pour recevoir les dons », a écrit Satoshi le 5 décembre. « Bitcoin est une nouvelle petite communauté encore en version bêta. Vous n’obtiendriez que quelques dons, mais la renommée que vous nous apporterez nous détruira ». Les paroles de Satoshi semblent catastrophiques, mais aujourd’hui encore, les cryptomonnaies ne sont pas considérées comme un système de paiement fiable, sauf dans quelques cas flagrants. Peut-être que Satoshi avait raison : associer le Bitcoin au scandale WikiLeaks a-t-il porté atteinte à la crédibilité d’un réseau encore immature ?

Où est Satoshi Nakamoto maintenant ?

Dans tous les cas, on a immédiatement perdu toute trace de Satoshi Nakamoto après le scandale, laissant la communauté divisée sur ce qu’il fallait faire. Le programmeur légendaire a probablement considéré la communauté comme suffisamment mature pour prendre des décisions autonomes. Ou peut-être avait-il peur de cette célébrité qui pourrait se retourner contre lui ?

Au fil des ans, plusieurs personnes ont prétendu être Satoshi Nakamoto, mais sa véritable identité reste encore inconnue. Après tout, comme on le dit souvent dans la communauté Bitcoin, « Nous sommes tous des Satoshi ». À quoi bon savoir qui est le créateur du Bitcoin, alors que nous collaborons tous au projet ? Satoshi Nakamoto reste une figure légendaire et inspirante, et il est juste de se souvenir de lui à l’occasion de l’anniversaire de son dernier accès au forum.

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Comment reconnaître le profil d’un amateur de crypto sur Twitter ? Lis l’identikit et découvre si tu l’es toi aussi !

Les débutants en crypto de toute la planète s’unissent ! Sur Twitter, la communauté des crypto-monnaies participe à des discussions sur les sujets les plus brûlants, échange sur les projets en cours et partage des opinions dans sa propre langue. Es-tu nouveau/nouvelle dans le secteur ? Tu ne veux pas manquer un seul mouvement ? Implique-toi et suis la communauté sur Twitter. Mais comment reconnaître à la volée une personne qui s’y connait en crypto ? Voici tous les éléments dont ne devrait jamais manquer le profil Twitter d’un crypto lover. 

1. Photo de profil

Twitter est le Linkedin de la communauté crypto. Et comment faire pour qu’un crypto lover ait l’air aussi professionnel que possible ? En utilisant un NFT comme photo de profil. C’est ainsi qu’il se montre partisan du potentiel des tokens non fongibles, la nouvelle technologie sur blockchain qui a explosé à partir de 2021. Pour montrer que tu es un crypto lover sérieux, choisis un NFT (peut-être de l’une des collections les plus populaires) ! Certains n’abandonnent pas les photos ou les selfies classiques, parmi ceux-ci, tu peux trouver des visages avec des lasers rouges sortant des yeux. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’ils sont de super fans de Bitcoin.

2. Surnom

Si tu trouves un nom suivi de « .eth », il s’agit d’un nom d’utilisateur unique généré avec le Ethereum Name Service, qui peut être utilisé à la place d’une adresse de portefeuille. Ces noms s’obtiennent par le biais d’enchères publiques et il n’est pas du tout facile de les obtenir ! 

3. Nom d’utilisateur (handle)

Un moyen de reconnaître les supporters d’Ethereum ? Ils sont susceptibles d’inclure les caractères 0x indiquant le début d’une adresse de portefeuille Ethereum, ou le symbole Ether : Ξ. 

4. Bio 

Pour un amateur de crypto sur Twitter, la bio est comme un CV. Tu peux trouver la liste des travaux ou projets cryptos auxquels ils ont participé. Ou les communautés dont ils sont membres, quels tokens ou NFT ils possèdent. 

5. DAO

Les gens sur Twitter adorent présenter les DAO dont ils partagent la mission. Quel est la DAO de ton cœur ? Mets-le dans ta bio ! C’est aussi un moyen de découvrir les tendances. Par exemple ? Friends With Benefit est un réseau social DAO qui organise des soirées dans le monde entier, et PleasrDAO collecte des fonds pour acheter des NFT. 

6. Newsletter

Les leaders du secteur de la crypto, ou les futurs leaders, propose souvent une newsletter sur mirror.xyz. Ils utilisent également leur profil Twitter pour promouvoir des espaces d’approfondissement plus étendus. 

7. Yat

Un Yat est un nom d’utilisateur composé d’émoticônes pour afficher ton identité sur Internet. Yat est une plate-forme qui te permet de créer une URL emoji qui peut également être utilisée comme adresse d’un portefeuille de cryptomonnaie. Les yats apparaissent sous la forme d’une séquence d’émoticônes, et les amoureux de la crypto affectionnent particulièrement la fusée ou la lune, qui traduisent la devise « to the moon ». Comme ceux-ci sont très populaires, ils sont très chers. 

8. DM ouverts

Les personnes célèbres du monde de la crypto ne sont pas comme les VIP habituels. Sur Twitter, leurs profils t’invitent à écrire des messages privés pour demander des informations ou exprimer des opinions. Apparemment, ils répondent avec plaisir. Quels profils intéressants sont à suivre ? Chris Dixon, Jackson Dame et Linda Xie.

9. Gm

Gm est le salut sacré de la communauté crypto. C’est l’abréviation de good morning, utilisé pour se saluer à tout moment et depuis n’importe quel fuseau horaire. Cette salutation est tellement répandue et liée à la communauté que certains ont construit une DAO sur elle : gm DAO, dans le but de promouvoir les expériences culturelles.

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Quels fan tokens du monde du football ont le plus progressé ? Combien ont été vendus ? Lequel est le plus performant ?

Une étude de la BBC fait le point sur la diffusion et le chiffre d’affaires des fan tokens dans le monde du football. Voyons quels clubs ont les fan tokens les plus rentables et combien vaut la blockchain dans le monde du football, mais d’abord…

Question : que sont les fan tokens ?

Les fan tokens sont des actifs numériques basés sur la technologie blockchain. Ils sont diffusés par des entreprises qui souhaitent capitaliser sur une communauté forte, comme les clubs sportifs. Ceux qui les achètent ont droit à des avantages exclusifs tels que des remises et la possibilité de participer à certains choix sur la gestion de la marque. Les fan tokens sont principalement émis et transférés par Socios.com, la plateforme blockchain de Chiliz basée sur Ethereum. 

À quoi servent les fan tokens ?

Du point de vue des clubs de football, les fan tokens sont utilisés pour encourager la participation des supporters, élargir et fidéliser le public. Les fan tokens concernent principalement ceux qui ne peuvent pas se rendre souvent au stade, en raison des distances géographiques. Les fan tokens peuvent également être utilisés pour récompenser la fidélité et dédier des promotions aux plus passionnés. 

Fan token : quelques données

L’étude de la BBC estime qu’à ce jour, les fans ont dépensé plus de 350 millions de dollars pour ce type de cryptomonnaie. Dans les cinq grandes ligues européennes, 24 équipes ont lancé ou prévoient leurs propres fan tokens. Sur Socios.com, les volumes de ventes de fan tokens de football sont d’environ 300 millions de dollars. Voulez-vous savoir quel token a eu le plus de succès ? Le fan token de la Lazio.

Avec celui de Manchester City, Porto et Santos, le token LAZIO a enregistré le plus grand nombre de ventes et collecté le montant total le plus élevé, égal à 130 millions de dollars. Dans le même temps, les jetons LAZIO sont ceux qui ont perdu le plus (-70 %) depuis leur lancement. Un autre chiffre surprenant est celui des fan tokens de l’Inter et de l’équipe turque de Trabzonspor qui, l’année dernière, ont plus augmenté en valeur que le Bitcoin !

La valeur des tokens détenus par les 13 clubs de football les plus prestigieux ensemble dépasse 1,9 milliard de dollars, mais les fans individuels n’en détiennent actuellement que 376 millions. Au total, les clubs contrôlent 80 % de l’offre de leurs fan tokens. 

Mais les fans sont-ils satisfaits des fan tokens ? En bref : Les avantages réservés aux fans dépendent d’une équipe à l’autre et tout le monde n’est pas encore pleinement satisfait. Si d’un point de vue économique les fan tokens font de bons chiffres, au niveau des applications pratiques ils ont tous les atouts pour nous surprendre encore plus à l’avenir. Et ton équipe préférée a-t-elle déjà émis son fan token ?

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Aimes-tu le voxel art ? Avec VoxEdit et Game Maker, tu peux créer ton propre jeu vidéo et le publier dans le metaverse le plus pixelisé de tous !

The Sandbox est un metaverse vraiment unique : il suffit de regarder ses graphiques cubiques, appelés voxel graphics, pour comprendre immédiatement de quoi il s’agit ! Si tu es un fan de Minecraft et de Terraria, tu ne seras pas déçu(e). De plus, grâce à VoxEdit et Game Maker, tu peux créer tout ce que tu veux, des jeux vidéo à l’art 8-bits. Et grâce aux NFT, tu peux également vendre tes créations. Tu n’y crois pas ? Découvre comment créer ton propre jeu vidéo sur The Sandbox !

Crée ton jeu vidéo grâce au voxel art

L’alpha de The Sandbox, lancée le 29 novembre, a mis en avant le metaverse pixélisé. L’équipe de développement a tout de suite mis à disposition les éléments les plus intéressants : Game Maker et VoxEdit ! Grâce à ces deux programmes, nous pouvons tous devenir développeurs de jeux vidéo. Voici le métaverse : un lieu virtuel pour montrer nos créations à tout le monde !

Game Maker

Tu aimes les jeux vidéo, tu aimerais en créer un, mais tu n’es pas programmeur ? Alors lance-toi et télécharge Game Maker ! Avec ce programme, tu peux créer ton jeu du début à la fin, puis le publier pour que tous les autres explorateurs du metaverse puissent l’essayer. Grâce aux ASSETS déjà présents dans Game Maker, tu peux immédiatement te mettre au travail. Si cela ne suffit pas, tu peux utiliser VoxEdit pour modéliser et animer tes ASSETS.

VoxEdit

VoxEdit est le programme qui nous permet de créer du voxel art. À l’aide de ce logiciel, il est possible de modéliser nos ASSETS, et même les animer ! VoxEdit est simple d’utilisation grâce à ses blocs graphiques et même si tu n’es pas un expert en modèles 3D tu pourras bientôt réaliser tes premières œuvres 3D. Si tu es intéressé(e) par l’art, tu peux créer des objets simples et les vendre sur le marché en plein essor des NFT. Sinon, tu peux utiliser VoxEdit pour peupler le jeu vidéo que tu as créé sur Game Maker !

Monétise tes créations grâce aux NFT

Es-tu fier(ère) de tes créations ? Alors il est temps de les publier sur la marketplace The Sandbox ! Après avoir créé ton ASSET, tu peux effectuer le « minting » et le transformer en NFT directement sur la marketplace du metaverse. Les ASSETS peuvent être achetés avec des SAND, la monnaie de The Sandbox, mais ils peuvent également être utilisés sur tous les jeux vidéo basés sur la blockchain Ethereum.

Si tu es un artiste professionnel et que tu crois aux NFT, tu peux rejoindre le Fonds pour les créateurs mis à disposition par l’équipe de The Sandbox. Tu peux rejoindre la communauté des artistes du jeu vidéo et avoir une vitrine bien à toi !Veux-tu entrer dans le monde de The Sandbox et acheter des NFT ? Télécharge le jeu et essaye l’alpha. À bientôt dans le metaverse !

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Six des entreprises les plus importantes du monde de la crypto ont affronté le parlement américain sur la blockchain 

Une réunion s’est tenue mercredi aux États-Unis entre le Congrès américain et six entreprises leaders du secteur de la crypto. L’audition, demandée par la commission House of Financial Services (correspondant à notre ministère de l’Économie et des Finances), avait pour objectif de mieux connaître et éventuellement de proposer des lois ad hoc sur les cryptomonnaies.

Des représentants de FTX, Coinbase, Bitfury, Paxos, Circle et la Stellar Development Foundation ont été appelés à soutenir la cause de la blockchain. Les discussions ont porté sur la réglementation des changes et le rôle des stablecoins dans l’économie. Dans cet article, nous avons résumé les points marquants de ces discussions.

L’avenir de la blockchain en salle de classe ?

L’audience sur la cryptomonnaie, demandée par la présidente de la Commission Maxine Waters, a peu de précédents. En 2019, la Commission s’est réunie pour discuter de la tentative de Facebook de créer sa propre cryptomonnaie, mais le résultat de l’audience avait été désastreux pour le monde de la crypto. Cette fois, les choses ne se sont pas déroulées de la sorte. L’opinion publique est plus détendue envers le Bitcoin et la blockchain. Lors de l’audition, les membres de la commission se sont montrés ouverts et curieux des possibilités offertes par les nouvelles technologies.

Le sujet le plus discuté était celui des stablecoins. C’est un monde qui rappelle celui des banques, et il est facile de les comparer à celles-ci. Ce qui est beaucoup plus intuitif que de réglementer les cryptomonnaies telles que le Bitcoin ou l’Ethereum. Les PDG de Circle (USDC) et de Paxos (USDP) se sont prononcés en faveur de lois assimilant ces entreprises à des institutions bancaires. Ils ont également accepté de fournir la preuve que la valeur de leurs coins est garantie par des dollars ou des obligations.

Concernant les exchanges, la Commission s’est également montrée proactive. Les représentants de FTX et Coinbase ont exprimé des avis favorables sur l’harmonisation législative. Alesia Haas, directrice financière de Coinbase, a déclaré que les cryptomonnaies sont de nouveaux actifs et que, par conséquent, « les réglementations existantes ne sont souvent pas adaptées à cette nouvelle technologie ». En conclusion, les deux parties estiment que de nouvelles lois apporteraient des résultats positifs pour tous.

L’audience américaine va-t-elle changer le monde des cryptomonnaies ?

Contrairement aux attentes, l’audience a été positive pour le monde des cryptomonnaies. Les leaders du secteur ont souligné les nombreuses utilisations de la blockchain et des cryptomonnaies. Le représentant démocrate Ritchie Torres, par exemple, a exprimé son intérêt pour les stablecoins. Selon le démocrate, ceux-ci faciliteraient les envois de fonds étrangers des États-Unis vers leurs pays d’origine.

L’opinion commune des participants reste qu’il devrait y avoir des réglementations, mais qu’elles ne devraient pas être trop strictes. « Les stablecoins sont déjà opérationnels et sont basés sur un modèle Internet ouvert », a déclaré Jeremy Allaire, PDG de Circle. Il a poursuivi en disant que les stablecoins fermés ou trop réglementés, dans le sillage des CBDC, seraient trop peu innovants et n’auraient pas de succès.

Pour les États-Unis, cette audition « d’enquête » a été une bouffée d’air frais pour les cryptomonnaies après de longues tensions. L’espoir est que ce dialogue se poursuive de manière constructive et que le reste du monde suive l’exemple. Nous devons juste rester à jour !

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Que ferais-tu si vos cryptomonnaies finissaient à la poubelle ? Un miner tente de récupérer depuis des années ses Bitcoins dans une décharge

Il était une fois un miner de Bitcoin. C’est une histoire tragique de nettoyage de printemps avec une fin amère, une décharge et de la frustration. Mais allons-y dans l’ordre, apprenons à connaître James Howells et comment il a perdu pour toujours ses 8 000 Bitcoins.

Un nettoyage qui finit en cauchemar 

En 2013, Howells a 28 ans et vit avec sa femme et ses enfants à Newport, au Pays de Galles. Un soir d’août, avant de partir en vacances, Howells décide de faire le ménage dans son bureau d’ingénieurs. Deux petits disques durs, tels des pièces archéologiques, sortent d’un tiroir. Howells s’en souvient : l’un était vide. L’autre contenait des fichiers récupérés sur un vieil ordinateur portable sur lequel il avait renversé de la limonade. E-mail, musique, photos de famille. Rien d’intéressant, Howells décide alors de le jeter. Mais ensuite, en tant que bon ingénieur, il n’a pas envie de saccager un disque dur pour toujours et entreprend de le retirer de la poubelle. Le lendemain matin, alors que Howells dort encore, sa femme emmène le sac noir à la décharge. Ainsi le disque dur reste enterré. Des poubelles et à la mémoire de Howells.

Naissance d’un miner de Bitcoin 

Après quelques mois, Howells apprend aux nouvelles qu’un gars d’Oslo est devenu riche grâce au Bitcoin. L’ampoule s’allume. Mais pas pour une idée géniale, au contraire. Pour constater qu’il a fait une terrible erreur. En 2009, Howells, intrigué par la technologie blockchain, a acheté du BTC, la cryptomonnaie qui venait de naître. En plus de cela, il avait aussi commencé à faire du mining pendant un certain temps. Comme ça, un simple passe-temps du soir. Howells a dépensé environ 10 livres en électricité (incroyablement peu compte tenu des ressources énergétiques nécessaires aujourd’hui pour créer du Bitcoin) et a miné 8 000 BTC en tout. En 2013, l’année où Howells s’est rendu compte qu’il avait jeté le disque dur avec ses clés, ces Bitcoins valaient 1,4 million de dollars. 

Pourquoi le Bitcoin était-il si populaire en 2009 ?

En 2009, Howells a été impressionné par le protocole de Satoshi Nakamoto. Sa génération, ébranlée par la crise financière de 2008, n’avait plus confiance dans le système bancaire et les cryptomonnaies semblaient être une opportunité pour reconstruire la façon dont l’argent était compris. Howells a cru au projet et pour cela, il a décidé de contribuer.

La sécurité avant tout

Les Bitcoins, comme nous le savons, sont faciles à perdre. Alors que les pièces traditionnelles ont une contrepartie physique, elles sont suivies et enregistrées par les banques, les cryptomonnaies sont intangibles. Si tu perds ton extrait de compte, ta banque t’en enverra un autre. Tu as perdu un mot de passe ? Tu peux le réinitialiser en ligne. Dans le cas des cryptomonnaies, une fois la clé privée de 64 caractères perdue, elle ne peut pas être retrouvée. Certains, comme Howells, l’enregistrent sur des supports tels que des disques durs, dans l’espoir de ne jamais le jeter par accident. D’autres préfèrent confier la garde des clés à des services tels que les exchanges ou les portefeuilles en ligne.

La morale de l’histoire

Howells a retrouvé la zone de la décharge où son disque dur est enterré et tente d’obtenir l’autorisation de le récupérer. Si le disque dur n’a pas été écrasé ou a subi un choc traumatique, les clés peuvent encore être récupérables, ainsi que ses 8 000 BTC. Cependant, les activités locales ne le permettent pas : une telle excavation enfreindrait la réglementation et causerait des dommages environnementaux importants. Creuser la décharge, stocker et traiter les déchets pourrait coûter des millions de livres. Sans oublier qu’il n’y a aucune garantie que le disque dur fonctionnera. Howells a également proposé de faire don d’un quart de ses Bitcoins à la communauté de Newport, mais sa proposition n’a pas été acceptée. Quel homme désespéré ! Y aura-t-il une fin heureuse à cette histoire ?

Si tu souhaites éviter de finir comme James Howells, un ancien miner de Bitcoin désespéré, lis le guide de Young Platform pour protéger ton portefeuille.

Cette histoire a été racontée par le New Yorker et The Guardian. 

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