Qu’est ce qu’Open Network, la blockchain de TON coin et Telegram

Qu’est-ce qu’Open Network ? Découvre la crypto Toncoin choisie par Telegram pour ses projets Web3 !

Parmi les réseaux sociaux qui cherchent à intégrer la blockchain figure Telegram ! Le service de messagerie a commencé à développer son réseau décentralisé en 2019. Cependant, en raison de problèmes juridiques, il a décidé d’interrompre le projet. Open Network est ainsi passé entre les mains de développeurs qui ont construit une blockchain Proof-of-Stake aspirant à devenir une référence pour les dapps. L’équipe de Telegram est restée attachée à l’Open Network, au point d’intégrer la crypto Toncoin dans l’app. Découvre ce qu’est Open Network et à quoi sert Toncoin, la crypto de prédilection de Telegram !

Qu’est-ce qu’Open Network ?

The Open Network est une blockchain Proof-of-Stake de Layer 1 fondée en 2019, également connue sous l’acronyme TON. Bien que l’idée initiale du projet ait été développée par l’équipe de Telegram, l’application de messagerie l’a mis de côté en 2020. Le développement de TON a en effet été bloqué par la Securities and Exchange Commissions américaine. Aujourd’hui, The Open Network est une blockchain gérée par la communauté qui renaît grâce aux efforts de ses développeurs, via la Fondation TON.

Poursuite de la SEC contre Telegram au sujet de l’ICO de la crypto Gram

En 2019, l’équipe de Telegram, dirigée par les frères Pavel et Nikolai Durov, a commencé à explorer des solutions blockchain pour l’app de messagerie. Cette même année, le premier testnet de The Open Network a été lancé avec une ICO pour la crypto du réseau, qui s’appelait alors Gram. À cette occasion, la SEC a ouvert une enquête pour vérifier que Telegram n’avait pas vendu la crypto Gram sans autorisation comme s’il s’agissait d’une security. Après plusieurs batailles juridiques, appliquant le test de Howey, la SEC a décidé que les acheteurs la crypto s’attendaient raisonnablement à tirer des bénéfices des efforts entrepreneuriaux de la société et que Gram était donc une vente de securities non autorisée. Le procès a mis fin à sa distribution, et Telegram a été condamné à payer une amende de 18,5 millions de dollars à la SEC et restituer 1,2 milliard de dollars aux participants de l’ICO.

A ce stade, nous sommes en 2020, Telegram décide d’abandonner le projet. Dans un billet, Pavel Durov exprime son mécontentement à l’égard de ce résultat. Il souligne avec sarcasme que les États-Unis ont le pouvoir de décider non seulement si un token peut être distribuée dans son État d’origine, mais aussi dans le monde entier : “de manière peut-être encore plus paradoxale, le tribunal américain a déclaré que les Grams ne pouvaient pas être distribués non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. Pourquoi ? Car, selon le tribunal, un citoyen américain pouvait trouver un moyen d’accéder à la plateforme TON après son lancement. Par conséquent, afin d’éviter que cela ne se produise, la crypto Gram ne devrait être distribuée nulle part, même si tous les autres pays de la planète semblent être parfaitement d’accord avec TON”.

The Open Network : la blockchain renaît grâce à la communauté

Le projet a été repris par les développeurs eux-mêmes. À partir du noyau initial de TON, deux projets parallèles ont vu le jour, dont l’un a conservé le chemin de Telegram via la Fondation TON : “une communauté décentralisée lancée par Anatoliy Makosov et Kirill Emelyanenko après le retrait de Telegram”.

Le deuxième projet né des cendres de l’expérience crypto de Telegram est FreeTON, qui s’appelle désormais Everscale, une autre blockchain Proof-of-Stake de layer 1. Everscale fonctionne principalement sur l’évolutivité, avec plus de 200 chaînes secondaires et parallèles traitant les transactions ensemble.

La restauration de la blockchain The Open Network a commencé en janvier 2021 et après dix mois, la blockchain a été ramenée à la vie avec l’infrastructure et les outils de base. En novembre 2021, Open Network a été inauguré et courant 2022 les efforts des développeurs se sont concentrés sur la fourniture de la technologie et de la sécurité appropriées. La plupart des actifs et services du réseau ont été créés cette année : tokens, tokens non fongibles, staking, noms de domaine, marketplaces, wallets multifonctionnels, DEX et autres services financiers décentralisés. TON dispose également de deux bridges, l’un sur Ethereum et l’autre sur la Binance Smart Chain. La crypto native du réseau ne s’appelle plus Gram mais Toncoin (TON) et est utilisée pour payer les frais d’exécution des smart contracts, pour utiliser les dapps, pour participer à la gouvernance, pour être mis en staking et contribuer au mécanisme de consensus. À ce jour, The Open Network est opérationnel avec 200 validateurs et compte 1,4 million de comptes. 

Toncoin (TON) est devenue la crypto de Telegram

Bien que Telegram ne soit plus activement impliqué dans The Open Network, TON reste toujours lié à l’app. Elle est devenue la crypto l’app de messagerie : grâce au Wallet Bot développé par les développeurs de Telegram et lancé en avril 2022, il est possible d’acheter des TON et d’envoyer des cryptos aux utilisateurs par chat et sans frais. Avec Wallet Bot, il est également possible d’acheter des cryptos avec une carte de crédit et d’effectuer des transactions en peer-to-peer.

Open Network est également utilisé par Telegram pour son “service de nom de domaine TON“. Via la plateforme Fragment, les utilisateurs peuvent acheter des noms crypto TON pour Telegram sous la forme de tokens non fongibles, des noms qui sont en fait des domaines NFT. La vente la plus importante a été celle du nom Telegram @news, qui a été acheté le 18 novembre pour 994 000 TON (près de 2 millions de dollars). Il était suivi par @auto pour 900 000 TON et @bank pour 850 000 TON.

Comme tout domaine NFT, un nom Telegram accorde la propriété exclusive d’un nom d’utilisateur et d’une identité numérique.

Nike dotSWOOSH et autres nouvelles de NFT sur Polygon

Les projets NFT de Nike passent d’Ethereum à Polygon, et voici dotSWOOSH une plateforme pour acheter et créer des wearables pour les avatars dans les jeux vidéo et le metaverse

Après Starbucks, Disney et Adidas, Nike rejoint également les marques qui s’appuient sur la blockchain de Polygon ! Nike poursuit son exploration du monde des NFT avec dotSWOOSH, une plateforme Web3 qui accueillera toutes les collections de Nike et des utilisateurs créatifs de sa communauté. Les fondateurs de Polygon crient à l’adoption ! Découvre Nike dotSWOOSH et les dernières news NFT de Polygon.

Nike choisit Polygon pour ses prochains projets NFT

Nike a lancé dotSWOOSH (ou “.SWOOSH”), sa nouvelle plateforme pour les tokens non fongibles. dotSWOOSH sera disponible en version bêta à partir du 18 novembre pour être testée par des utilisateurs sélectionnés dans des zones stratégiques des États-Unis et de l’Europe. La plateforme a été conçue comme le foyer de toutes les collections de NFT Nike relatives à différentes disciplines et moments de la culture sportive. Plus précisément, les créations numériques de Nike sont des “wearables“, c’est-à-dire des vêtements et des accessoires destinés aux avatars des jeux vidéo et du metaverse. Sur dotSWHOOSH, il est donc possible d’acheter des tokens non fongibles Nike, mais le point fort du projet est la possibilité de créer ses propres NFT à l’effigie de Nike et de les mettre en vente tout en percevant des royalties. Avec .SWOOSH, Nike veut élargir sa définition du sport et donner naissance à une nouvelle génération de sportifs. La plateforme sera pleinement active et accessible à tous en 2023,inaugurée par une collection NFT créée avec la communauté. Et tout cela sera possible sur Polygon !

“L’écosystème de Polygon continue de se développer à un rythme passionnant, qu’il s’agisse de DeFi, de jeux, de NFT, de Branding, d’adoption Big Tech ou de toute autre chose”, tel a commenté Sandeep Nailwal, cofondateur de la blokchain MATIC à propos de cette collaboration. M. Nailwal a poursuivi en affirmant que ce type de nouvelles sur l’adoption des cryptos est le signe que des événements comme l’épilogue FTX n’auront pas d’impact à long terme sur le Web3.

Le projet dotSWOOSH a été mis de côté pendant quelques mois. En mai dernier, Nike a acheté un domaine NFT sur Ethereum Name Service : ” dotswoosh.eth ” pour 19,72 ETH (environ 35 000 $ à l’époque).

Les premiers NFT de Nike et la boutique numérique de Roblox

Lors du lancement de dotSWOOSH, l’équipe Nike a remercié les “amis et mentors” de RTFKT (prononcé “artefact”) pour leur soutien. L’aventure NFT de Nike a commencé il y a tout juste un an avec l’acquisition de RTFKT, une startup dédiée à la fabrication de wearables sous forme de tokens non fongibles. La première collection NFT de Nike avec RTFKT est “CryptoKicks”. Ces tokens représentent des baskets mint sur Ethereum. En 2021, Nike a également ouvert une boutique virtuelle sur le metaverse de Roblox. La boutique Nikeland a accueilli plus de 7 millions de visiteurs au cours de ses deux premiers mois.

Selon Vogue Business, Nike a jusqu’à présent gagné 185,3 millions de dollars avec ses produits Web3, dépassant ainsi ses concurrents directs dans le domaine des NFT : Adidas (11 millions de dollars) et Puma (1,3 million de dollars).

Le NFT des Birkenstocks de Steve Jobs a été vendu pour 200 000 $.

Steve Jobs, quant à lui, n’était pas du genre à porter des baskets, il préférait les sandales Birkenstock ! Apparemment, le cofondateur d’Apple avait un faible pour les chaussures allemandes, dont il admirait le caractère pratique et la fonctionnalité. Entre le 11 et le 13 novembre, une vente aux enchères a été organisée pour une paire de sandales portées par Steve Jobs ainsi que le mint du NFT correspondant sur Polygon.

La vente aux enchères organisée par Julien’s Auction a rapporté 218 750 dollars et l’acheteur anonyme (et chanceux ?) a emporté les Birkenstocks des années 1970 portant l’empreinte de Steve Jobs bien en évidence, ainsi que le NFT qui les représente numériquement dans leur intégralité et en garantit la propriété. Les Birkenstocks en question sont considérées comme précieuses car elles ont été portées par Jobs à des moments historiques de l’histoire d’Apple. Elles étaient également exposées au Salone del Mobile de Milan en 2017 et au siège de Birkenstock en Allemagne. Il semble que maintenant, tout est construit sur Polygon !

L’aéroport de Bangalore a son propre Metaverse

En collaboration avec Polygon, Amazon Web Service et Intel, l’aéroport de Bangalore en Inde a lancé son Metaverse : Metaport le 11 novembre.

Le metaverse de Polygon donne aux visiteurs de l’aéroport la possibilité de créer leur propre avatar, de visiter des expositions d’art numérique, de faire du shopping, d’organiser des réunions,d’interagir avec d’autres utilisateurs, et d’accéder à divers types de divertissement.

Comment créer et vendre des NFT sur OpenSea : le guide ultime

Come creare e vendere NFT: la guida definitiva

Tu as un projet NFT en tête mais tu ne sais pas par où commencer ? OpenSea est un outil très simple permettant de créer et de vendre des NFT gratuitement

S’il y a une chose que le marché des NFT de l’année dernière nous a appris, c’est que tout oeuvre originale peut être vendue sur la blockchain. Tu as probablement entendu parler de NFT vendus à des prix stratosphériques sur OpenSea ou d’autres marketplaces, et tu t’es demandé si créer et vendre des NFT est à ta portée. La réponse est oui ! Si tu as une idée unique et que tu souhaites la transformer en token non fongible, tu trouveras tout ce dont tu as besoin pour commencer dans ce guide. Vouloir monétiser ses créations est légitime, mais le fait de simplement créer un NFT ne suffit pas pour commencer à gagner de l’argent. Faire sa place dans ce monde exige un engagement et un travail acharné, comme par exemple la création d’une communauté.

En général, le fait de mint un NFT, c’est-à-dire enregistrer une œuvre sur la blockchain, a un coût à payer en gas fees. Il existe toutefois des plateformes sur lesquelles tu peux créer et visualiser des NFT gratuitement en moins de 10 minutes. C’est le cas d’OpenSea, la marketplace NFT la plus populaire ! OpenSea offre des outils faciles et intuitifs pour réaliser ton projet NFT. Elle est souvent choisie par les débutants car c’est une vitrine géante en raison de son large public. Le processus de création et de vente de NFT diffère d’une plateforme à l’autre, mais comporte certaines étapes. En 5 points, tu découvriras comment utiliser OpenSea, la norme du secteur.

Prêt ? C’est parti !

1. Crée ton wallet de cryptos

Si tu n’en as pas encore, c’est le moment de créer un portefeuille crypto décentralisé. Ton wallet te permet de te connecter au réseau de la blockchain et de conserver la clé de tes cryptos en sécurité. L’un des wallets les plus populaires est MetaMask, également disponible sous forme d’extension Chrome ou de add on pour Firefox. Metamask est l’un des wallets recommandés par OpenSea pour créer et vendre des NFT sur Ethereum. Si tu as l’intention d’utiliser plutôt le réseau Solana, OpenSea recommande le wallet Phantom. Dans la section suivante, nous développerons les détails sur le choix de la blockchain.

À ce stade, tu vas probablement aussi vouloir acheter des cryptos. Les NFT sont généralement minted avec le réseau de la blockchain d’Ethereum. Il est donc idéal de posséder des Ether pour payer les frais de création de ton NFT. Sur OpenSea, dans certains cas, il est possible de créer des NFT gratuitement, c’est-à-dire sans payer de frais.

Une fois que tu as créé ton wallet crypto, associe-le à OpenSea et créé ton compte.

2. Choisis la blockchain sur laquelle créer ton NFT

Contrairement aux plateformes NFT telles que SuperRare où les projets NFT doivent être approuvés par l’équipe de la marketplace, OpenSea est ouverte à tous. Cette dernière est actuellement compatible avec les blockchains d’Ethereum, de Solana, de Polygon, de Klaytn, d’Arbitrum et d’Optimism. Chacune de ces blockchains a ses propres caractéristiques et des gas fees différents associés aux transactions sur leurs réseaux. En choisissant une blockchain pour ton mint, il faut tenir compte de ses coûts. Cependant, OpenSea est un excellent moyen de commencer ton aventure dans le monde des tokens non fongibles car, grâce au mécanisme de “lazy minting“, tu peux créer des NFT gratuitement, sans payer de frais, si tu choisis Ethereum ou Polygon. Lorsque tu décides d’utiliser cette option, ton NFT sera mis en vente, mais ne sera pas encore enregistré sur la blockchain. Cette étape ne sera franchie que lorsque l’œuvre sera effectivement achetée. De cette façon, le paiement des frais incombe à l’acheteur.

3. Télécharge ta maquette NFT

Évidemment, tu auras besoin de ta propre création à mettre en vente. Les NFT peuvent être associés à n’importe quoi : un dessin, un MP3 ou une image tridimensionnelle. Sois créatif ! Opensea accepte différents types de fichiers, notamment JPG, PNG, GIF, MP4, OGG, mais la taille du fichier d’un token non fongible ne doit pas dépasser les 100 Mo.

Dans la section “Ma collection”, accessible depuis ton compte, clique sur “Créer”. Ta collectionsera la vitrine de tes œuvres d’art. A partir de là, tu peux commencer à générer tes NFT en remplissant l’onglet “Créer un nouvel élément”, dans lequel tu devras saisir :

  1. le dossier de l’œuvre ;
  2. le nom de l’œuvre ;
  3. un lien vers le site web ou la page sociale de ta collection (non obligatoire) ;
  4. la description de ton NFT ;
  5. la collection dans laquelle ton NFT sera contenu.

Ensuite, tu peux également ajouter d’autres caractéristiques telles que les attributs du NFT (comme les traits disponibles s’il s’agit d’une collection PFP) et le nombre de copies disponibles. Dans cette étape, tu devras également sélectionner la blockchain que tu as choisie pour créer et vendre ton NFT sur OpenSea. À ce stade, ton token non fongible est prêt et tu peux le partager sur les réseaux sociaux. C’est une étape cruciale, nous verrons pourquoi à l’étape 5.

Tu peux également définir un “creator fee”, un pourcentage que tu recevras pour chaque vente de ton œuvre NFT. C’est ce qu’on appelle une “royalty” qui peut atteindre les 10 %.

4. Choisis le prix de ton NFT

Après avoir mint ton NFT, il ne te reste plus qu’à choisir le prix auquel tu souhaites le vendre. Va sur la page de ton œuvre et clique sur “Vendre”. Ici, tu peux sélectionner le prix du NFT et la durée pendant laquelle il sera disponible sur le marché. Une commission de 2,5% de la part d’OpenSea sera soustraite du prix de vente.

5. Fais de la publicité pour ta collection !

Maintenant ton NFT est disponible sur OpenSea, mais il ne suffit pas de créer un NFT pour gagner de l’argent. Comme dans la vie réelle, la concurrence entre les artistes est particulièrement féroce. Tu devras donc réaliser une communication efficace pour ton travail.

Au fur et à mesure que tu élargis ta collection, tu auras un portefeuille de plus en plus intéressant à présenter. Pense également à utiliser l’art ou les plateformes sociales telles que Reddit, Instagram et Twitter : plus les gens aiment ton travail, plus les acheteurs potentiels voudront de tes NFT !

Il est essentiel de cultiver une communauté pour réussir dans les NFT, qu’ils soient artistiques ou associés à des avantages afin d’attirer les collectionneurs. Certains de ces avantages pourraient être la possibilité d’utiliser les NFT dans le metaverse, de participer à une DAO et de décider des aspects clés de la collection, ou d’associer des biens physiques à l’achat de NFT.

Young Monday : Bored Ape avec Adidas et Beeple, CryptoPunks en expo au musée

Bored Ape Yacht Club dans la pub Adidas pour la Coupe du monde 2022, Beeple devient conseiller chez Yuga Labs et les CryptoPunks arrivent dans les musées !

La Coupe du Monde de la FIFA 2022 au Qatar a enfin commencé et c’est aussi un peu sur le thème des NFT ! Après la collaboration entre Algorand et la Coupe du monde de la FIFA en septembre, la Coupe du monde 2022 accueille également le Bored Ape Yacht Club, grâce à Adidas. Adidas est le principal sponsor de la Coupe du monde depuis 1930, et dans la publicité de cette année, ils ont également impliqué leur propre NFT. Le Bored Ape d’Adidas, numéro 8774, apparaît dans la publicité en compagnie des champions Karim Benzema et Lionel Messi.

En restant sur le thème des NFT, nous parlons de la star de la semaine : Yuga Labs, la société Web3 qui a créé les Bored Apes. La semaine dernière, Yuga Labs s’est associé à Beeple, l’un des artistes NFT les plus célèbres du secteur, et a lancé un projet visant à faire don de certains NFT CryptoPunks à des musées d’art contemporain du monde entier, en commençant par l’Institute of Contemporary Art de Miami.

Le Bored Ape d’Adidas dans la publicité pour la Coupe du monde 2022

Dans la publicité d’Adidas pour la Coupe du monde 2022, on retrouve également le Bored Ape Yacht Club. Dans la publicité intitulée “Catch our family reunion all World Cup long”, le  Bored Ape d’Adidas, Indigo Hertz, est visible sur une boîte de céréales en forme de ballons de football. Cette céréale a été baptisée “Indigoool”, en l’honneur du “singe qui s’ennuie” et, dans la publicité, elle est mangée par le footballeur français Karim Benzema.

Adidas a acheté son Bored Ape en septembre 2021 pour 46 Ether, soit environ 156 000 dollars, et l’a ensuite surnommé Indigo Hertz, créant un profil Twitter pour l’occasion. Les vedettes de la publicité Adidas et Bored Ape Yacht Club sont des footballeurs célèbres, dont Lionel Messi, Heung-min Son et Serge Gnabry, immortalisés alors qu’ils se préparent, sur l’air de “Life is life” d’Opus, à partir en “famille” pour le Qatar. La publicité est racontée par le rappeur anglais Stormzy, qui est également le conducteur du bus de style “hippie” dans lequel les footballeurs montent à la fin de la publicité.

La publicité Adidas mettant en scène le Bored Ape Yacht Club n’est pas la première initiative de la marque allemande sur le thème des NFT et du Web3 ! Il y a presque un an, le 17 décembre 2021, Adidas lançait l’initiative “Into the Metaverse” dans le but de faire entrer la marque de sport dans le métavers. Adidas a également sorti récemment une collection capsule de vêtements NFT. La collection s’appelle “Adidas Virtual Gear – Genesis Collection” et se compose de vêtements numériques de style cyberpunk, qui peuvent désormais être achetés sur la marketplace NFT OpenSea. Ces vêtements, qui seront également commercialisés en version physique dans un avenir proche, sont conçus à l’aide de technologies de pointe, comme l’impression 3D.

Beeple devient conseiller chez Yuga Labs

Beeple, l’artiste numérique qui a produit l’un des NFT les plus chers de tous les temps, le NFT Everydays, est devenu conseiller auprès de Yuga Labs. La relation entre l’artiste numérique et la société Web3 est née de l’acquisition de WENEW Labs par Yuga Labs. WENEW Labs est la start-up de mode NFT de Beeple, et elle a déjà établi d’importants partenariats avec des géants du secteur tels que Gucci et Louis Vuitton.

Yuga Labs semble particulièrement intéressé par 10KFT, la marketplace NFT construite sur Ethereum par WENEW Labs. 10KTF est un magasin situé dans la ville fictive de New Tokyo, et il permet aux utilisateurs de créer et d’acheter des vêtements NFT qui pourront, à l’avenir, être portés en tant que PFP au sein du metaverse. La marketplace NFT 10KTF est gérée par Wagmi-San, un créateur de vêtements qui se décrit comme un “artisan numérique”.

Greg Solano, cofondateur de Yuga Labs, a déclaré à propos de cette acquisition : “Beeple et l’équipe de WENEW ont trouvé un moyen de raconter l’histoire du Web3, tout en exploitant la passion des gens pour les avatars numériques et leur désir de les personnaliser. Figge, cofondateur de WENEW, qui a créé la start-up avec Beeple, rejoindra l’équipe de direction de Yuga en tant que CCO (chief content officer), tandis que Beeple, né Mike Winkelmann, agira en tant que consultant.

Les CryptoPunks débarquent au musée !

Yuga Labs est inarrêtable ! L’entreprise a également conçu un plan pour faire don des CryptoPunks à des musées d’art moderne dans le monde entier, en commençant par le CryptoPunks #305 qui a été donné à l’Institut d’art contemporain de Miami. Les CryptoPunks sont l’une des collections NFT les plus chères et les plus emblématiques qui a été créée en 2017 par Larva Labs, une startup de Matt Hall et John Watkinson. Cette collection de NFT s’inspire de la culture punk londonienne et comporte de véritables icônes idéologiques et philosophiques du Web3. Le CryptoPunks #305 n’a pas été choisi au hasard par Yuga Labs, ce numéro est en fait l’indicatif régional de la ville de Miami, l’une des principales plaques tournantes de l’industrie des NFT.

Il y a quelques mois, en mars 2022, la propriété intellectuelle de CryptoPunks et Meebits (une autre collection de Larva Labs) a été acquise par Yuga Labs, ainsi que la plupart des NFT de Crypto Punks et Meebits appartenant aux fondateurs. Depuis lors, Yuga Labs s’occupe du développement de projets et planifie des initiatives visant à rendre les CryptoPunks et les NFT en général plus mainstream.

L’initiative Punks Legacy Project, qui a débuté avec le don du CryptoPunks #305, vise à donner et à créer des installations ad hoc pour d’autres CryptoPunks dans des musées d’art contemporain du monde entier. L’objectif de cette initiative est de promouvoir les NFT et de renforcer l’idée qui identifie ces œuvres d’art numériques comme des œuvres d’art à part entière. “Tout comme Jeff Koons et Andy Warhol ont mené la renaissance de l’art contemporain, j’espère que CryptoPunks pourra mener la charge pour les NFT”, a déclaré Noah Davis, responsable de la marque CryptoPunks.

Le numéro 305 n’est pas le seul CryptoPunks en possession de l’ICA Miami, le musée détient en effet déjà le Crypto Punk #5293, surnommé “Priscilla” qui a été donné par un collectionneur privé nommé Eduardo Burillio en juillet 2021. Le Punk #305 sera “installé” à l’intérieur de l’ICA de Miami le 2 décembre 2022 et l’installation restera dans ce musée floridien jusqu’à la fin de l’année.

Qui a volé Sex.com ? Le domaine qui a conduit tout le monde en justice

En 1995, l’un des domaines les plus chers de l’histoire de l’internet a été volé dans des circonstances mystérieuses. Voici l’histoire du vol de Sex.com !

Est-ce que tu t’attendais à du drame, du mystère et des chasseurs de primes dans les affaires d’un domaine Internet ? Les rapports du Web sont surprenants, surtout ceux du début de son histoire. Comme le domaine Crypto.com, Sex.com a été contesté par beaucoup. En jeu, des affaires judiciaires, des millions de dollars et une escroquerie épique. Si la blockchain avait été présente dans cette histoire et si Sex.com avait été un domaine NFT, les choses se seraient-elles passées différemment ?

Le vol mystérieux du domaine Sex.com

Cette histoire se déroule principalement dans un tribunal américain. D’un côté, nous trouvons Gary Kremen, un ingénieur et homme d’affaires qui, dans les années 1990, a eu l’intelligence d’enregistrer une série de domaines génériques tels que Jobs.com, Housing.com et Sex.com. De l’autre, Stephen Cohen, un fraudeur endurci, qui est devenu son pire ennemi. Kremen avait enregistré le domaine Sex.com en 1994, année où il a également fondé le site de rencontres en ligne Match.com.

Huit mois après l’enregistrement du domaine, l’ingénieur a reçu un message inhabituel l’informant que l’adresse électronique associée au domaine Sex.com avait été modifiée. Pour Kremen, cela était suspect et en vérifiant, il s’est rendu compte que les informations relatives à la propriété du domaine avaient été modifiées. En d’autres termes, Kremen n’était plus répertorié comme le propriétaire légitime de Sex.com. L’ingénieur a immédiatement appelé la ligne d’assistance répertoriée pour demander pourquoi son nom était remplacé par celui d’un inconnu. Au téléphone, il a trouvé la voix calme de Cohen lui disant “parce que le domaine n’est pas le vôtre”. À partir de là, pendant vingt ans, Kremen et Cohen vont jouer le jeu du chat et de la souris entre les Etats-Unis, le Mexique et le reste du monde.

La blockchain aurait-elle pu sauver le domaine Sex.com ?

Au départ, on ne savait pas très bien comment Cohen avait réussi à voler le nom de domaine Sex.com, qui valait déjà des millions de dollars à l’époque. Apparemment, Cohen a trompé Network Solutions, la société qui avait vendu le domaine à Kremen, en se faisant passer pour le nouveau propriétaire avec une lettre falsifiée. Une fois qu’il a obtenu le domaine, Cohen a commencé à gérer le site en vendant des publicités et en gagnant un demi-million de dollars par jour. Tout cela à une époque où il n’y avait pas de Google ou de moteurs de recherche, et où les gens surfaient sur Internet en utilisant directement les noms de domaine. Et sans surprise, le mot “sexe” a attiré de nombreux curieux. Les visiteurs quotidiens du site Sex.com ont atteint des chiffres records pour l’époque.

Le vol du domaine Sex.com se produirait-il avec la blockchain ? Contrairement aux domaines internet traditionnels gérés par des fournisseurs centralisés, la certification de la propriété des domaines NFT est enregistrée de manière immuable sur la blockchain et donc difficile à falsifier. Il n’aurait peut-être pas été aussi facile pour Cohen de voler Sex.com s’il s’agissait d’un domaine NFT. On ne peut pas envoyer des lettres à la blockchain et lui demander de modifier un smart contract. Comme pour tous les NFT, les informations du domaine NFT sont transparentes et certifient qu’elles sont uniques et en ta possession. Et n’importe qui, à tout moment, peut le vérifier. C’est pourquoi les domaines NFT sont utilisés pour protéger ton identité sur Internet

Chasse à l’homme au Mexique et Sex.com aujourd’hui

Après cinq ans de procédure, Kremen a gagné l’affaire et un précédent a été créé : les domaines sont en effet des biens, même intangibles, et peuvent donc être volés. En 2001, Sex.com a été restitué, et Cohen a été condamné à verser à Kremen 64 millions de dollars de dommages et intérêts pour le manque à gagner lié à l’utilisation du site. Voici la deuxième partie de l’incroyable histoire du domaine Sex.com. Cohen, pour ne pas rembourser Kremen, s’enfuit par la frontière vers Tijuana. L’ingénieur a ensuite placardé la ville mexicaine d’avis de recherche dignes d’un vieux film de western et a ainsi déclenché des chasseurs de primes qui sont restés sans succès. Kremen est toujours à la recherche de Cohen.

Entre-temps, en 2006, Kremen a mis aux enchères Sex.com, qui a été racheté par Escom pour 14 millions USD. Après seulement quatre ans, Escom a été contraint de vendre le domaine parce qu’il ne pouvait pas rembourser ses dettes et qu’il était sur le point d’être poursuivi pour insolvabilité (un autre voyage devant le tribunal). En 2010, Sex.com est passé aux mains de Clover Holdings pour 13 millions de dollars. Actuellement, le domaine est associé à un site pornographique sur lequel les utilisateurs peuvent télécharger et partager des fichiers.

L’histoire du domaine Internet Sex.com est essentielle pour comprendre pourquoi Internet a besoin de la blockchain. Sur Ethereum Name Service, une plateforme permettant d’acheter des domaines NFT sur Ethereum, le domaine NFT “Sex.eth” a été enregistré en 2019. Tandis que le “Sex.crypto” d’Unstoppable Domains en 2020 a été vendu pour 230 ETH (environ 90 000 dollars), ce qui en fait le domaine “.crypto” le plus cher à ce jour.

L’histoire va-t-elle se répéter ? Peut-être même que les domaines NFT avec le thème du “sexe” seront contestés, comme Sex.com, mais il y aura certainement la blockchain pour les soutenir avec tous ses avantages.

Young Monday : Subway, Messi, Polkadot parvient à un accord avec la SEC

L’effondrement de l’exchange FTX a déstabilisé le monde des cryptos, mais il y a quand même quelques news positives en cette période sensible. Voyons-les ensemble avec Young Monday ! Dans la chaîne de restaurants Subway, l’une des plus grandes franchises de restaurants au monde, on peut payer en Bitcoins en utilisant le réseau Lightning. En revanche, Polkadot semble avoir convaincu la SEC qu’il s’agit d’un logiciel et non d’une security, c’est-à-dire d’un instrument financier. Les dernières nouvelles de ce Young Monday sont sur le thème du crypto-football et concernent l’un des plus grands footballeurs de tous les temps : Lionel Messi, qui s’est associé à Sorare, le jeu de cartes sportives NFT le plus populaire du Web3.

Peut-on payer en Bitcoins chez Subway ?

Subway a été l’un des premiers magasins de l’histoire à accepter le Bitcoin comme mode de paiement. Le propriétaire, Daniel Hinze, est un grand partisan du Bitcoin et avait déjà autorisé ses clients à payer en BTC en 2013 dans un magasin de Moscou. Cependant, les paiements étaient alors très lents. Les clients qui avaient payé en Bitcoins à l’époque se plaignaient d’attentes de dizaines de minutes pour que les transactions soient traitées. Récemment, la situation a changé grâce à la possibilité de payer en Bitcoins chez Subway via le Lightning Network. Le Lightning Network est un layer 2 du bitcoin né en 2016, capable de traiter les transactions de manière extrêmement rapide et bon marché. Il est désormais possible de payer en Bitcoins chez Subway dans trois boutiques en Allemagne, toutes les trois situées à Berlin.

Au cours du premier mois depuis l’introduction du Lightning Network, un nombre record de transactions en Bitcoin a été traité, plus de 120 au sein des magasins Subway. Pour l’occasion, une offre spéciale a été proposée : une réduction de 50% pour ceux qui paient en BTC chez Subway. La nouvelle solution mise en place par Subway a été très appréciée par les partisans de la toute première crypto qui ont partagé des photos de savoureux sandwichs sur les réseaux sociaux avec le hashtag #usingBitcoin. Une autre chaîne de restauration rapide, suivant McDonald’s, prend ainsi le train en marche. Pour les détenteurs de Bitcoin, il commence à devenir difficile de choisir où manger.

Polkadot se fait entendre : je ne suis pas une security !

La Web3 Foundation, créée par le fondateur de Polkadot, Gavin Wood, vise à promouvoir et à protéger les technologies à l’origine du web décentralisé. Il a récemment conclu ses discussions avec la SEC concernant les termes juridiques à utiliser pour désigner DOT ; Polkadot est-il un security ou un logiciel ? Les securities sont des actifs échangeables communément appelés instruments financiers ou valeurs mobilières. Diverses commissions surveillent ces actifs afin de garantir leur sécurité et leur conformité aux réglementations en vigueur. Aux États-Unis, la commission de référence est la SEC (Security and Exchange Commission). Le dialogue entre la Fondation Web3 et la SEC a débuté en 2019. Lors des discussions, la Fondation Web3 s’est substituée à Polkadot, dont elle partage le fondateur, cherchant à protéger ses intérêts.

L’objectif de ce dialogue était de convaincre la commission de réglementation américaine que Polkadot n’est ni une security ni un instrument financier mais bien un logiciel. Le va-et-vient, qui a pris la forme d’une véritable négociation, s’est terminé il y a quelques jours, exactement trois ans après son début. Le verdict ? Polkadot et sa crypto DOT ne sont pas des securities ! Les relations entre les deux parties ne se terminent pas avec ce verdict mais se poursuivront dans le but de tenter de définir une réglementation sans ambiguïté pour toutes les blockchains.

Après Chiliz, Lionel Messi arrive sur Sorare

Le mercredi 9 novembre 2022, Lionel Messi a rejoint l’équipe de Sorare en tant qu’ambassadeur officiel. La pulga sera en bonne compagnie dans cette équipe Web3 construite par Sorare, qui comprend des sportifs de renom comme la joueuse de tennis Serena Williams et son coéquipier du “monde réel” Kilian Mbappè. Le joueur argentin du Paris Saint-Germain aidera Sorare à toucher encore plus de fans de football, et à les faire accéder à la première application décentralisée (dapp) de crypto-fantasy football. Nicola Julia, PDG de Sorare, a déclaré que la collaboration avec Lionel Messi représente un tournant pour la plateforme Web3.

Leo Messi est considéré comme le joueur actif le plus puissant du monde et est le troisième sportif le plus suivi sur les réseaux sociaux, après ses “collègues” Cristiano Ronaldo et Neymar Jr. Ce n’est pas la première collaboration que Lionel Messi signe avec des entreprises du secteur des cryptos, puisqu’en avril 2022, il avait déjà signé un partenariat avec Socios.com, la plus importante plateforme de fan tokens construite sur Chiliz, pour 20 millions de dollars. Les fan tokens font partie du quotidien de la star argentine, une partie du salaire du joueur du Paris Saint Germain étant versée à Messi en $PSG, le fan token de l’équipe française. Lionel Messi a conclu des accords avec deux concurrents. Gardera-t-il toujours un pied dans les deux chaussures (ou bottes) ou choisira-t-il tôt ou tard son équipe crypto préférée ?

Binance et FTX : que se passe-t-il dans le monde des cryptos ?

L’affaire Binance et FTX expliquée point par point. Que se passe-t-il dans le monde des cryptos ? Comment la communauté réagit-elle ?

L’année 2022 s’avère être une année chargée pour le secteur des cryptos. Ces derniers jours, une succession d’événements s’est déroulée : la vente de tokens FTT par Binance et la nouvelle de la faillite de l’exchange FTX. Tout ça a choqué le marché, qui connaît actuellement d’importantes baisses. Dans cet article, nous te proposons un compte rendu de l’histoire dans tous ses passages et les réactions de la communauté. Que se passe-t-il dans le monde des cryptos ?

Qui est impliqué dans l’affaire ?

Avant d’entrer dans le vif du sujet, résumons qui sont les principaux acteurs impliqués :

  1. Binance : l’un des exchanges de cryptos centralisées les plus importantes et les plus utilisés, fondé en 2017 et basé dans les îles Caïmans ;
  2. Changpeng Zhao : PDG et fondateur de Binance, également connu sous le nom de CZ ;
  3. FTX : un autre exchange centralisé, né en 2019 et basé aux Bahamas. Son utility token est le FTT ;
  4. Sam Bankman-Fried : également désigné par les initiales SBF, fondateur de FTX et d’Alameda Research ;
  5. Alameda Research : une société de trading dont la PDG est Caroline Ellison. Alameda Research a été fondée par SBF et est aujourd’hui accusée d’être liée de manière peu transparente à FTX.

La relation entre Binance et FTX au fil des ans

Binance et FTX sont deux des principaux exchanges centralisés (CEX) qui se disputent la suprématie dans le secteur des cryptos. L’année dernière, ils ont généré à eux deux 30 % du volume total des échanges sur les CEX, soit 27,5 miliards de dollars. Binance et FTX n’ont pas toujours été des rivaux commerciaux, en fait les deux sociétés ont été très proches dans le passé. En 2019, Binance a été l’un des premiers soutiens et investisseurs de FTX, et le partenariat entre les deux exchanges s’est poursuivi jusqu’en 2021, lorsque FTX a racheté ses parts dans Binance pour 2,1 milliards de dollars, la majeure partie de cette somme ayant été réglée en tokens FTT.

Les moments cruciaux de la saga Binance vs FTX

Twitter est devenu la scène de tous les événements clés du monde de la crypto ; pour ne pas se perdre dans les memes, clarifions en suivant toutes les étapes de l’affaire Binance vs FTX.

• 6/11 : CZ annonce que Binance vendra tous ses tokens FTT.

Par un tweet sur son profil personnel, CZ a annoncé le 6 novembre qu’il allait vendre tous les tokens FTT détenus par Binance, en raison de “révélations récentes qui ont été mises en lumière”. À cette occasion, CZ a assuré que l’équipe de Binance essaierait de minimiser l’impact de cette transaction sur le marché (spoiler : le marché des crypto a sombré dans le chaos) et que la décision a été prise en tenant compte des erreurs commises par le passé avec LUNA, la crypto qui s’est effondrée en mai 2022. Le fondateur de Binance a également expliqué qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une démarche visant à nuire à un concurrent.

Quelques heures après la publication de ce tweet, le prix du token FTT a chuté de plus de 10 %. La décision de CZ a jeté les utilisateurs dans la panique (tu as déjà entendu parler de FUD ?) et en 72 heures, plus de 6 milliards de dollars ont été retirés de FTX.

• Quelles sont les “révélations récemment apparues” dont parle CZ ?

Les “révélations” auxquelles CZ fait référence sont des rumeurs sur les difficultés financières de FTX et d’Alameda Research. Le 2 novembre, CoinDesk a publié un rapport sur l’état financier de FTX et d’Alameda Research. Le bilan d’Alameda a révélé que la société commerciale était “fortement” dépendante du jeton de la TTF, qu’elle utilise comme garantie. En d’autres termes, la bourse FTX serait impliquée à Alameda bien plus que ce que SBF a toujours prétendu. Pour CZ, cela s’est avéré problématique, car la leçon tirée de l’effondrement de Terra (LUNA) est la suivante : ne jamais utiliser comme garantie un jeton que l’on a soi-même créé. De manière générale, FTX et SBF ont été accusés de manquer de transparence.

Renforçant ces allégations, Reuters affirme que FTX a secrètement transféré 4 milliards de dollars à Alameda entre mai et juin.

6/11 : Caroline Ellison d’Alameda nie tout.

La directrice générale d’Alameda Research, Caroline Ellison, a réfuté les rumeurs qui circulent au sujet de la société commerciale, expliquant qu’Alameda possède également d’autres actifs que le jeton de la TTF. Ellison a également proposé à CZ qu’Alameda rachète les jetons FTT de Binance pour 22 dollars chacun. 

7/11 : Le démenti de SBF arrive aussi (maintenant disparu de Twitter)

Le 7 novembre, SBF a écrit sur Twitter que toutes les rumeurs étaient infondées : “un concurrent tente de nous attaquer avec de fausses rumeurs. Les actifs vont bien”. Le tweet a toutefois été supprimé.

8/11 : FTX bloque les retraits et la nouvelle de la reprise arrive.

Après le blocage des retraits sur la bourse FTX, la nouvelle d’un possible rachat par Binance est arrivée. CZ a déclaré que FTX avait demandé l’aide de Binance et que l’acquisition aurait pour objectif principal la protection des utilisateurs. Le fondateur de Binance a ensuite signé un accord non contraignant.

9/11 : Justin Sun au travail avec FTX

Le 9 novembre, Justin Sun, le fondateur de la blockchain Tron, a déclaré qu’il travaillait avec FTX pour trouver une solution et protéger les détenteurs de jetons Tron sur FTX.

10/11 : Binance fait marche arrière

À la suite de l’audit préalable de l‘entreprise et des dernières nouvelles concernant la mauvaise gestion des fonds des clients et les enquêtes présumées des agences américaines, nous avons décidé de ne pas poursuivre l’acquisition potentielle “, avec ces mots CZ a annoncé que Binance n’allait plus acquérir FTX. Dans une série de tweets, CZ a poursuivi en expliquant que l’échec de FTX est une défaite pour l’ensemble du secteur et que la réglementation des crypto est susceptible d’être de plus en plus agressive à partir de maintenant.

Le retrait de Binance fait soupçonner que la situation de FTX est plus critique que prévu. SBF est actuellement à la recherche de fonds.

Les effets secondaires de la crise du FTX

Le 10 novembre, le marché des crypto-monnaies a ouvert avec -16,1% pour BTC, -24,1% pour ETH et -43% pour SOL. L’incertitude de la situation se fait sentir. La crypto qui semble souffrir le plus de cette situation est SOL, la pièce de monnaie de Solana. Pourquoi SOL ? Le SBF a toujours été un partisan de Solana, devenant presque son “ambassadeur” officieux. Ces dernières années, SBF a soutenu Solana et a aidé le projet à se développer. Cette relation étroite a contribué à la baisse du prix du SOL. Anatoly Yakovenko, fondateur de Solana, a indiqué sur Twitter que Solana Labs n’avait pas de participation dans FTX.

Parmi les entreprises qui ont plutôt des relations avec FTX, on trouve la société de capital-risque Sequoia, qui a alerté ses actionnaires sur une exposition de 213,5 millions de dollars dans FTX, et Galaxy Digital avec 76,8 millions de dollars. Amber Group a déclaré avoir 10 % de ses fonds bloqués sur la bourse de la SBF, tandis que Crypto.com a 10 millions de dollars (un montant insignifiant selon le PDG Kris Marszalek). Kraken a déclaré avoir 9 000 jetons FTT mais n’est pas en contact avec Alameda.

La crise de FTX a principalement affecté la confiance des utilisateurs, nous voyons les problèmes soulevés par la communauté.

La réaction de la communauté cryptographique

Le premier sujet abordé par les acteurs du monde des cryptos est l’énorme pouvoir que CZ et Binance ont démontré avoir sur les marchés. Pour certains, c’est CZ qui a manigancé toute l’affaire ayant a conduit à l’effondrement de FTX, à commencer par les rumeurs d’insolvabilité. Au-delà, comme dans le cas d’Elon Musk et de Twitter, les actions de CZ ont influencé le marché. À ce propos, certains ont dépoussiéré la question du culte des personnalités dans le monde des cryptos, suggérant que ce qu’il faut, c’est une véritable décentralisation qui ne fasse pas que l’avenir de projects cryptos dépende de décisions d’ individus. N’est-ce pas la raison pour laquelle Satoshi Nakamoto a choisi de ne jamais révéler son identité ?

Sur le défi de la centralisation contre la décentralisation, Stani Kulechov d’Aave et Hayden Adams d’Uniswap se sont exprimés. Le premier a fait valoir que la seule réglementation pour les cryptos est la finance décentralisée elle-même.

Adams s’est également exprimé dans ce sens : “l’infrastructure financière de base, telle que la capacité d’échanger de la valeur, est trop importante pour être contrôlée par des entités centralisées corruptibles. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles je travaille dans la DeFi et les exchanges décentralisés. “

Pour certains, l’effondrement de FTX a été l’occasion parfaite de réaffirmer la supériorité supposée des idéaux de la décentralisation. D’un autre côté, il y a ceux qui soulignent que ces idéaux semblent toujours faibles pour le moment. Même pour les dapps les plus établies, la sécurité reste un défi. Les exchanges centralisés restent pour l’instant le lien entre les utilisateurs, les cryptos et les systèmes traditionnels. Il appartient à ces derniers d’assurer la sécurité des utilisateurs par le biais de réglementations.

Une seule réglementation sur les cryptos pourrait-elle faire la différence ?

L’absence de règles claires et uniques pour tous les acteurs du secteur est une autre perspective à partir de laquelle il est possible d’examiner les événements récents. Brian Armstrong, PDG de Coinbase, a souligné que la crise de FTX est un symptôme de ce manque aux États-Unis. Un pays où les exchanges de cryptos fuient en raison de politiques oppressives, et qui se retrouvent paradoxalement à disposer de toutes les libertés une fois installés à l’étranger.

Du côté européen, Stefan Berger, membre de la commission économique du Parlement européen, a expliqué qu’avec le MiCA (Market in Crypto Assets) en place, un épisode comme la crise FTX n’aurait jamais eu lieu.

Entre-temps, dans un communiqué de presse du 10 novembre, le California Department of Financial Protection and Innovation a annoncé qu’il avait ouvert une enquête sur l’effondrement de l’exchange FTX.

Que se passe-t-il si Elon Musk introduit les cryptos sur Twitter ?

Quel rôle les cryptos joueront-elles dans le nouveau Twitter d’Elon Musk ? Twitter va-t-il vraiment devenir un réseau social décentralisé ?

Twitter est la plateforme sur laquelle la communauté crypto est la plus présente et où sont abordés les principaux sujets du secteur. Avec plus de 300 millions d’utilisateurs actifs, c’est l’un des réseaux sociaux ayant le plus d’influence culturelle et politique. Depuis que le réseau social a un nouveau propriétaire, certains se demandent si les cryptos vont arriver sur Twitter grâce à Elon Musk. Les idées de l’entrepreneur sur l’avenir crypto de Twitter ne sont actuellement pas claires. C’est pourquoi certains commencent à se tourner vers des réseaux sociaux alternatifs et décentralisés.

L’histoire d’Elon Musk qui voulait (peut-être) acheter Twitter

Après des mois de va-et-vient et de rebondissements, Elon Musk a finalement acheté Twitter pour 44 milliards de dollars. Tout a commencé en avril 2022, lorsque Musk est devenu le premier actionnaire de Twitter avec une participation de 9,2 %. L’entrepreneur a d’abord voulu rejoindre le conseil d’administration, puis a proposé de racheter le réseau social à 54,20 dollars par action. Après avoir signé un accord contraignant, M. Musk a toutefois changé d’avis, se plaignant de la présence excessive de bots et de profils d’escrocs sur le réseau social. En juillet, Musk a annoncé qu’il allait racheter Twitter, car le réseau social avait entre-temps intenté un procès à l’entrepreneur pour l’obliger à respecter l’accord. Musk ne pouvait pas changer d’avis si facilement ! En octobre, l’accord a donc été finalisé.

Le 29 octobre, jour de la prise de contrôle officielle, les actions de Twitter ont clôturé en hausse de 0,3 % à 53,86 dollars et le vendredi suivant, Twitter a été radié de la Bourse de New York. Elon Musk est entré au siège du réseau social et la première chose qu’il a faite a été de licencier une partie des responsables et employés de Twitter

Après le rachat : les plans d’Elon Musk pour Twitter

Après avoir acheté Twitter et en être devenu le propriétaire, Elon Musk a partagé une série de tweets pour expliquer ses projets futurs. Il semblerait que Musk veuille créer une application “all-in-onequi ne soit pas seulement un réseau social, mais aussi une plateforme d’achat, de messagerie et de transfert d’argent.

Les changements discutés sont les suivants :

  1. Garantir une liberté de parole et d’expression maximale ;
  2. Lutter contre les profils frauduleux et éliminer les arnaques ;
  3. Examiner les politiques relatives aux publicités et aux annonceurs ;
  4. Monétiser les contenus pour favoriser les créateurs ;
  5. Établir un abonnement payant pour les comptes vérifiés à 8 $ par mois ;
  6. Permettre les paiements en Dogecoin.

Musk n’a pas encore annoncé de feuille de route précise, les innovations possibles pour le réseau social sont toutes esquissées dans des tweets et des déclarations. La communauté et les utilisateurs de Twitter ont commenté et posé des questions pendant des jours, et plusieurs controverses ont vu le jour. Celui qui ressort est la possible réhabilitation de comptes censurés comme celui de Donald Trump

Que se passe-t-il si les cryptos se retrouvent sur Twitter ?

Le rachat de Twitter par Elon Musk est-il une bonne chose pour le monde crypto ? Il y a des raisons de penser que la réponse est “oui”, mais les espoirs de voir un Twitter décentralisé sont assez faibles. On sait que dans le monde des cryptos, Elon Musk est capable de faire bouger les marchés, et son arrivée chez Twitter a fait exploser le cours du Dogecoin (DOGE). Après tout, ce n’est pas un mystère que Musk est un détenteur de DOGE et de BTC (par le biais de Tesla).

Le lien entre les cryptos, la blockchain et Twitter reste toutefois très vague. L’option la plus plausible est d’introduire les cryptos comme système de paiement et de consacrer des sections aux NFT. D’ailleurs, Twitter propose déjà une fonctionnalité pour les tokens non fongibles et l’utilisation des cryptos pourrait être facilitée par la collaboration avec Binance, qui a participé financièrement à l’acquisition. Sur les questions de monétisation du contenu, de propriété des données et de gouvernance, il n’y a toujours pas d’indications. C’est pourquoi beaucoup sont sceptiques quant à la possibilité que Twitter devienne un réseau social du Web3.

L’alternative décentralisée à Twitter : Mastodon

En apprenant la nouvelle du changement de propriétaire, de nombreux utilisateurs se sont tournés vers des solutions “sociales” moins centralisées. Dans les quatre jours qui ont suivi le rachat, 120 000 personnes se sont inscrites sur Mastodon, un réseau social décentralisé et open source (mais pas sur blockchain). Mastodon est né en 2016 de l’idée d’Eugen Rochko, déçu par les politiques de gestion des données et de sécurité de Facebook.

Mastodon est organisé en “listes” ou “groupes d’intérêt” auxquels il est possible de s’abonner,d’écrire et de lire des “toots” (l’équivalent des “tweets”). Ce réseau a une politique stricte en matière de propriété des données et affirme fièrement que “les données ne sont pas à vendre”. Rien sur Mastodon ne peut être décidé par des entreprises ou des annonceurs, toutes les décisions reviennent aux utilisateurs. Tout comme le contenu n’est pas déterminé par les algorithmes ou la publicité. À l’heure actuelle, Mastodon compte environ 4 millions d’utilisateurs. D’autres alternatives sociales décentralisées font leur chemin, mais la plus attendue est Bluesky. Le réseau social sur blockchain que prépare Jack Dorsey, le fondateur de Twitter.

6 façons d’utiliser ton NFT Monuverse

En préparation de la sortie de l’épisode I de la collection de NFT Monuverse, nous explorons 6 façons de les utiliser

Tout d’abord, récapitulons le fonctionnement de la collaboration entre Monuverse et Young Platform, expliqué en détail dans cet article.

Avant le 9 novembre à 18 heures, les membres des Clubs qui veulent tenter d’être inscrits sur la whitelist doivent s’inscrire avec leur adresse de portefeuille sur la page du whitelist (consulte ton email pour le lien et le mot de passe).

Ceux qui figurent sur la whitelist pourront acheter et mint un maximum de 3 NFT au prix avantageux de 0,07 ETH chacun, le 11 novembre de 18h00 à 20h00.

Une fois achetés, tu peux afficher tes NFT sur OpenSea et des applications similaires.

N’oublie pas que ce n’est qu’après la phase de Reveal que tu pourras voir l’image ou la vidéo réelle que tu as achetée.

Une fois que tu as obtenu tes NFT et découvert leur contenu, il existe 6 avantages et utilisations auxquels tu as accès.

1. Protection et promotion du patrimoine culturel

Tu es officiellement un philanthrope du Web3. En achetant un NFT, tu contribues à financer la préservation de l’Arche de la Paix. De plus, en achetant les futurs épisodes, tu feras de même pour d’autres monuments.

Pour l’épisode I, l’organisation milanaise de protection des monuments recevra 12% en tant que royalties sur ton achat sur le marché primaire (mint), et 1% sur le marché secondaire.

Dans les galeries du metaverse, sur les réseaux sociaux compatibles et sur tes écrans à la maison, tu peux exposer et promouvoir tes œuvres librement. La blockchain rendra irréfutable ton histoire sur la façon dont tu as contribué à préserver une œuvre artistique.

2. Communauté Web3

Les communautés cryptos se retrouvent généralement sur les applications de messagerie et les réseaux sociaux, comme Discord, Reddit, Telegram. Les projets et les équipes communiquent principalement sur Twitter (pour l’instant). Monuverse dispose également d’un serveur Discord pour sa communauté de patrons et d’un profil Twitter pour la communication officielle.

Comme c’est souvent le cas, la possibilité de participer à des événements et à des conversations avec l’équipe est beaucoup plus élevée pour les propriétaires de NFT rares.

3. PFP et Avatar

Il existe différents types de NFT, parmi lesquels le PFP est très populaire sur les réseaux sociaux. Il s’agit simplement d’un NFT utilisé comme image de profil. Ce sont donc généralement des images statiques représentant le visage d’un personnage. Les NFT du Bored Ape Yacht Club, par exemple, sont largement utilisés comme photos de profil.

Un avatar, quant à lui, est une version 3D d’un personnage. Il est généralement utilisé dans les jeux vidéo ou simplement dans un metaverse et est souvent personnalisable grâce à des accessoires et des skins.

Monuverse donne à sa communauté un PFP et un Avatar pour le metaverse qu’elle construit. Tu pourras les utiliser non seulement sur Monuverse, mais aussi sur la plupart des applications Web3.

À chaque épisode, les PFP et avatars reflètent la période historique ou la culture du monument choisi. Ainsi, par exemple, pour l’épisode I, centré sur l’Arc de paix, des personnages de l’époque napoléonienne seront distribués.

4. Whitelist

Posséder un NFT Monuverse te donne un accès prioritaire à la whitelist des futurs épisodes. Cela signifie que tu peux mint ton NFT à un prix inférieur à celui de la vente publique. Plus ton NFT est rare, plus il aura de chances de figurer sur la whitelist.

5. Droits de vote

Tu peux voter avec le reste de la communauté pour choisir les prochains monuments que Monuverse s’engagera à répliquer et à protéger. D’après la feuille de route, l’équipe prévoit également de créer un système de vote plus étendu pour la communauté et une DAO pour récompenser la participation active des utilisateurs.

6. Achat et vente

Bien entendu, tu peux revendre tes NFT Monuverse avant et après la phase du Reveal, sur le marché secondaire d’OpenSea et d’autres agrégateurs tels que LooksRare, Rarible, x2y2. Tu peux en vendre autant que tu le souhaites. Toutefois, renoncer à la propriété de tous tes NFT signifie également renoncer à la communauté et à ses avantages.

En outre, la vente n’est une option que si tu penses que le NFT que tu possèdes peut être tellement demandé sur le marché qu’il te rapportera un bénéfice important dans la période choisie.

Young Monday : Instagram, JP Morgan et Microsoft

Instagram et la marketplace NFT de Game Stop, JP Morgan et Microsoft investissent dans le Web3 et la Premier League choisit Sorare

Pour ce premier Young Monday de novembre 2022, les protagonistes sont des entreprises “traditionnelles” aux prises avec les aventures du Web3. Le premier d’entre eux est Instagram, qui prévoit une entrée sur le marché des tokens non fongibles grâce au développement de sa marketplace NFT. Nous passons ensuite à JP Morgan, l’une des plus importantes banques des États-Unis, qui fait ses débuts dans le monde de la finance décentralisée (DeFi) avec ses premières transactions sur Aave. Microsoft, quant à eux, investissent dans les jeux vidéo crypto. Pour conclure cet article sur l’adoption massive, Young Monday dévoile les plans de la Premier League anglaise. La meilleure ligue de football du monde est en négociation avec Sorare pour la production d’une collection de NFT.

Gamestop et Instagram lancent leurs marketplaces NFT

Acheter des NFT sur Instagram ? C’est presque une réalité ! Le mercredi 2 novembre 2022, Meta a annoncé l’intégration d’une marketplace NFT sur Instagram. Le projet de Meta d’introduire des tokens non fongibles sur le réseau social se déroule étape par étape. Ce n’est qu’en août 2022, dans une phase de test, que certains utilisateurs ont commencé à publier et à afficher des NFT sur leurs profils. Mais bientôt, il sera possible de créer et de vendre des NFT directement sur l’app.

Les utilisateurs qui créent des NFT sur Instagram le feront grâce à la blockchain de Polygon. Sur la marketplace NFT d’Instagram, il sera également possible de lier son compte OpenSea et de transférer ses tokens d’une plateforme à l’autre. Cette option ne sera initialement disponible que pour les NFT construits sur Polygon et Solana (grâce à la collaboration avec Phantom).

La marketplace d’Instagram sera d’abord testée par quelques créateurs sectionnés. Et, selon l’annonce officielle, dans sa première phase, elle ne prélèvera pas de commissions. À la suite de cette annonce importante, le jeudi 3 novembre 2022, MATIC, la crypto sur la blockchain de Polygon, s’est élancée vers le haut en dessinant une bougie verte sur le graphique, avec une augmentation du prix de plus de 10%.

GameStop a également fait quelques mises à jour sur son aventure Web3, qui a commencé il y a maintenant un an, en novembre 2021, avec l’achat du domaine NFT (nft.gamestop.com). Par la suite, le magasin de jeux vidéo a commencé à construire sa marketplace NFT et a développé son portefeuille crypto self-custody. Il y a quelques jours, la marketplace NFT de GameStop a finalement conclu sa phase bêta, permettant à la version d’être activée sur la blockchain d’ImmutableX. Ce dernier est une sidechain d’Ethereum dédiée aux jeux crypto. Le partenariat entre ImmutableX et le célèbre magasin de jeux vidéo a débuté en février 2022 et la version bêta de la marketplace NFT de Gamestop est en ligne depuis juillet 2022. À ce jour, la plateforme donne accès à des jeux Web3 construits sur la blockchain, tels que Gods Unchained, Guild of Guardians et Illuvium.

JP Morgan et Microsoft font leurs premiers pas dans le Web3

Dans la rubrique “les institutions rejoignent le web3″, cette semaine, nous nous intéressons à JP Morgan. La plus grande banque du monde fait partie du Big Four américain du secteur financier, avec Bank of America, Citigroup et Wells Fargo. Dans le jargon financier, ce type de géant est appelé investisseurs institutionnels. Par ce terme, nous entendons les organisations qui sont la référence pour un certain secteur et qui effectuent des investissements périodiques et systématiques en utilisant de grandes quantités de capitaux.

La semaine dernière, précisément le mercredi 2 novembre 2022, JP Morgan a effectué sa première transaction sur une plateforme financière décentralisée (DeFi). La transaction a été traitée avec l’aide de l’Autorité monétaire de Singapour (MAS) et fait partie d’un programme pilote appelé “Project Guardian”, qui a été mis en place pour explorer le potentiel de la finance décentralisée sur les marchés financiers peuplés de grands capitaux. Il s’agit du premier cas d’une banque traditionnelle utilisant une plateforme DeFi dans une blockchain publique.

JPMorgan a déposé des tokens en dollars Singapouriens et en yens japonais sur le protocole de liquidité d’Aave. Ces tokens ont ensuite été utilisés pour des échanges. Les transactions ont été finalisées en utilisant le réseau de Polygon (préféré à Ethereum en raison de ses faibles frais). Selon les porte-parole d’Aave, la première transaction DeFi de JP Morgan est une “étape importante” pour le secteur, car elle ” représente un grand pas vers le passage des actifs financiers traditionnels à la DeFi “.

La société de Bill Gates, Microsoft, a également investi récemment dans Wemade, une société coréenne de jeux vidéo “play-to-earn”. Wemade, qui a été fondée au début des années 2000, a récemment reçu quelques 46 millions de dollars de Microsoft et d’autres entreprises pour se consacrer au développement de jeux crypto. Ce n’est pas le premier investissement de Microsoft dans Web3. En février 2022, la société avait investi dans l’entreprise de logiciels de blockchain Consensys, tandis qu’en septembre, elle a participé à un tour de table pour la plateforme de données décentralisée Space and Time.

Sorare et la Premier League font un pas de plus vers la collaboration

La Premier League anglaise a décidé d’entrer sur le marché des NFT grâce à un partenariat avec Sorare. Le partenariat n’a pas encore été officialisé, mais s’il se concrétise. Il s’agirait donc du troisième partenariat international de Sorare en quelques mois, après ceux conclus avec les ligues sportives américaines que sont la National Basketball League (NBA) et la Major League Baseball (MLB). Selon les rumeurs, la collection de la ligue de football anglaise pourrait être similaire à NBA Top Shot, et représenter ainsi des moments emblématiques du championnat de football le plus populaire et le plus suivi au monde. Une collection similaire de cryptos sur le thème du football existe déjà, il s’agit de celle entre Algorand et la FIFA dédiée à la Coupe du Monde.L’incertitude quant à la réussite des transactions est principalement liée à la partie économique de la question : est-ce que Sorare acceptera l’offre actuelle à la hauteur de 34,7 millions de dollars de la Premier League ? La ligue anglaise de football, avant de frapper à la porte de Sorare, a sondé le marché à travers des relations avec certains concurrents comme Dapper Labs et Consensys. Mais il semble que les propositions faites par les entreprises de Web3 n’aient pas pris racine. Pour Sorare, cela pourrait être l’occasion d’améliorer ses performances déjà incroyables en 2023.