Les plus hauts gratte-ciel du monde : le classement

Les plus hauts gratte-ciel du monde : classement 2025

Les plus hauts gratte-ciel de la planète se trouvent majoritairement en Asie et ont tous été construits au cours des 15 dernières années. Voici le classement.

Construire le plus haut gratte-ciel du monde est un défi que l’on relève depuis près de 150 ans, depuis l’achèvement du Home Insurance Building à Chicago en 1885. Depuis, les gratte-ciel ont émergé dans de nombreuses métropoles, répondant à la fois à des besoins d’urbanisme et à des symboliques de puissance et de prestige. Grâce aux avancées technologiques, ces géants de verre et d’acier atteignent aujourd’hui des sommets vertigineux. Voici le top 10 actuel !

Le top 10 des plus hauts gratte-ciel au monde

Grâce aux dernières innovations technologiques et aux prouesses d’ingénierie, les architectes du monde entier ont imaginé des bâtiments qui défient les lois de la gravité. Ce classement ne tient compte que des gratte-ciel achevés.

1. Burj Khalifa, Dubaï : 828 m

Situé à Dubaï, capitale des Émirats arabes unis, le Burj Khalifa détient le record du plus haut gratte-ciel du monde depuis son achèvement en 2010. Véritable prouesse d’ingénierie, il s’étend sur environ 185 000 m² d’espace intérieur et compte 163 étages. Le bâtiment accueille des bureaux, un hôtel de luxe ainsi que des appartements résidentiels.

2. Merdeka 118, Kuala Lumpur : 679 m

Inauguré en 2023, le Merdeka 118 (également appelé PNB118 ou KL118) est l’un des gratte-ciel les plus récents. Il abrite des bureaux, un hôtel et un centre commercial sur cinq niveaux. La construction a débuté en 2014 et s’est achevée au bout de sept ans, pour un coût estimé à 2,5 milliards de dollars.

3. Shanghai Tower, Shanghai : 632 m

Occupant la troisième place du classement mondial, la Shanghai Tower impressionne autant par sa hauteur que par son design. Sa façade incurvée en spirale symbolise le passage de la Chine de la pauvreté à la prospérité économique. Ce gratte-ciel est également l’un des plus durables au monde, grâce à des matériaux écoresponsables, un système de ventilation avancé, et l’intégration d’énergies renouvelables.

4. Mecca Royal Clock Tower, La Mecque : 601 m

Partie intégrante du complexe Abraj Al Bait, la Mecca Royal Clock Tower domine la Mosquée Al-Haram et la Kaaba, site le plus sacré de l’islam. Avec un cadran de 43 mètres de diamètre, elle détient le record de la plus grande horloge du monde en surface. Cette tour abrite un hôtel pouvant accueillir jusqu’à 100 000 pèlerins. Achevée en 2012, sa construction aurait coûté près de 15 milliards de dollars, en faisant potentiellement l’édifice le plus cher jamais construit.

5. Ping An Finance Centre, Shenzhen : 599 m

Deuxième plus haut gratte-ciel de Chine, le Ping An Finance Centre, terminé en 2017, reflète l’essor spectaculaire de Shenzhen, ville passée de 60 000 à 13,5 millions d’habitants depuis 1980. Avec une surface totale d’environ 500 000 m², c’est également le deuxième plus grand gratte-ciel au monde en superficie.

6. Lotte World Tower, Séoul : 555 m

Seule tour sud-coréenne du classement, la Lotte World Tower rend hommage à la culture du pays. Sa forme effilée évoque les pinceaux de calligraphie traditionnelle, tandis que sa façade vitrée reflète l’esthétique de la céramique coréenne. Sur ses 123 étages, on trouve un hôtel de luxe 7 étoiles, des bureaux et des appartements résidentiels.

7. One World Trade Center, New York : 541 m

Aussi appelé Freedom Tower, le One World Trade Center est le plus haut gratte-ciel de l’hémisphère occidental. Sa hauteur de 1 776 pieds (541 m) rend hommage à l’année de l’indépendance américaine. Achevé en 2014, l’édifice symbolise la renaissance après les attentats du 11 septembre 2001. La tour représente l’avenir, tandis que le mémorial du 11 septembre, en contrebas, rend hommage aux victimes du passé.

8. Guangzhou CTF Finance Centre, Canton : 530 m

Surnommée la Tour Est, elle est le troisième gratte-ciel le plus élevé de Chine. Conçue par les mêmes architectes que le Ping An Finance Centre, elle comprend 111 étages avec des bureaux, des appartements de luxe avec patios intérieurs, un hôtel cinq étoiles, une piscine couverte et plusieurs bars et restaurants.

9.  Tianjin CTF Finance Centre, Tianjin : 530 m

Bien que la Tianjin CTF Finance Centre ait la même hauteur que sa jumelle de Canton, elle occupe la neuvième place du classement. Cette différence s’explique par les méthodes de mesure utilisées : la hauteur architecturale (sans les antennes), la hauteur du dernier étage occupé, ainsi que le nombre total d’étages. Le gratte-ciel de Guangzhou devance donc légèrement celui de Tianjin sur ces critères spécifiques.

10. CITIC Tower, Pékin : 528 m

Le dernier gratte-ciel de ce top 10 se trouve dans la capitale chinoise, Pékin. Connu sous le nom de China Zun, il tire son appellation du “zun”, un vase rituel ancien de la culture chinoise, qui a directement inspiré son design architectural. Fait insolite : depuis ses trois derniers étages, il est possible d’apercevoir Zhongnanhai, le siège du Parti communiste chinois. En 2018, le journal hongkongais Ming Pao a même suggéré l’expropriation de la tour pour des raisons de sécurité nationale.

Prêt à les découvrir par vous-même ?

Maintenant que vous connaissez les 10 plus hauts gratte-ciel du monde, pourquoi ne pas organiser un voyage pour les admirer de vos propres yeux ? En rejoignant l’un de nos clubs, vous bénéficiez de réductions exclusives sur vos séjours. C’est le moment idéal pour en profiter !

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Comment gagner de l’argent : au-delà des promesses des gourous

Comment gagner de l’argent : au-delà des promesses des gourous

Comment gagner de l’argent ? Oubliez les promesses magiques des gourous

C’est une question que les humains se posent depuis la nuit des temps : comment gagner de l’argent ? Les gourous de TikTok l’ont bien compris, et ils s’en donnent à cœur joie pour vendre du rêve – ou plutôt, du vent.

Ici, on ne vous promet pas des miracles. On vous propose des pistes concrètes et solides, loin des formules toutes faites qui pullulent sur les réseaux.

Pourquoi les promesses faciles font toujours recette ?

Depuis toujours, des vendeurs d’amulettes miracles et de méthodes “infaillibles” pour devenir riche du jour au lendemain trouvent preneur. Et ce n’est pas un hasard : l’être humain a ce besoin presque viscéral de croire qu’il existe un raccourci vers le succès.

Avec Internet, ces marchands d’illusions se sont multipliés. Chaque jour, une nouvelle stratégie absurde et risible sort de nulle part, promettant de transformer n’importe qui en millionnaire — en quelques clics, évidemment.

Ce que vous trouverez ici

Aujourd’hui, notre objectif est double :

  1. Démonter ces châteaux de cartes montés sur du vide.
  2. Vous proposer des alternatives sérieuses (certes plus exigeantes) pour augmenter votre patrimoine de manière durable.

Prêt à passer du rêve à la réalité ? Alors c’est parti — avec un peu d’humour et beaucoup de bon sens.

Le “Fuffa Guru” qui t’explique comment devenir riche

En 2024, l’encyclopédie italienne Treccani a ajouté à son dictionnaire un nouveau mot savoureux : fuffa guru. Elle le définit comme « une personne qui, en usant de techniques de bonimenteur, organise à des fins lucratives et de manière trompeuse des cours, vidéos ou séminaires en ligne où l’on promet des façons faciles de gagner de l’argent ». Une définition parfaite, élégante — et désespérément réaliste.

Le fuffa guru, c’est ça : un marchand d’illusions qui se met en scène comme un héros des temps modernes. Il vient des bas-fonds de la société, élevé dans une misère crasse, rejeté par tous, puis accablé par les dettes — un paria parmi les parias. Mais ce destin, le fuffa guru refuse de l’accepter.

Guidé par une envie féroce de richesse, mêlée à une soif de revanche encore plus intense, il a une révélation : « Ce n’est pas ma destinée », se dit-il. « Il faut changer d’état d’esprit. La pauvreté n’est pas une condition financière, c’est une mentalité. »

De l’ombre à la lumière (Instagram)

Alors il raconte ses nuits blanches à dévorer des livres, sa renonciation à toute forme de vie sociale : adieu soirées, anniversaires, mariages — « Pendant que les autres collectionnaient des souvenirs, moi, je collectionnais des compétences ».

Il découvre des secrets que la masse ignore, prend la pilule rouge et sort de la Matrice. Le fuffa guru est prêt à conquérir le sommet. Fort de son nouvel état d’esprit et de ces précieuses connaissances — qui formeront son fameux “méthode” — il prétend s’être enrichi vite et de manière exponentielle.

Aujourd’hui, regardant en arrière, il se félicite de ne pas avoir abandonné : « Merci à moi-même de ne pas avoir été faible ».

Le grand final : richesse ostentatoire et mindset à vendre

La dernière phase ? C’est celle qu’on voit sur Instagram : il vit entre Dubaï et Manhattan, vole en jet privé, ne conduit que des Lamborghini. Ce lifestyle ostentatoire est la preuve ultime : ça marche. Et si tu veux les mêmes résultats, il te suffit de suivre ses conseils et d’adopter le bon mindset.

Et bien sûr… payer.

Mais alors, en quoi consiste ce méthode infaillible ? Spoiler : pas exactement ce que tu crois.

Devenir riche, vite et sans effort : la formule magique du fuffa guru

Même s’il n’existe aucune trace vérifiable de ses expériences professionnelles — ni comment il aurait bâti cette prétendue fortune — le fuffa guru n’hésite pas à t’expliquer comment faire de l’argent, beaucoup d’argent, rapidement et sans effort. Et pourquoi fait-il ça ? Pour partager son savoir, bien sûr. Ou plutôt, pour te vendre ce savoir… au prix fort : des centaines, voire des milliers d’euros, pour avoir le privilège d’assister à ses séminaires ou webinaires.

Une recette toujours identique, à base de “side hustles”

Sa formule pour devenir riche tient toujours en quelques “side hustles” recyclés.

  • Il commence par le dropshipping, t’expliquant comment lancer une boutique en ligne sans stock, avec la promesse de bénéfices faramineux sans lever le petit doigt.
  • Ensuite, il te vend les secrets de l’affiliation passive : générer des revenus passifs démesurés juste en postant des liens d’affiliation.
  • Puis vient le classique du marketing de réseau, rebaptisé parfois “deviens entrepreneur de toi-même”. Tu vends des produits (compléments, cosmétiques, services), mais surtout tu recrutes d’autres personnes… qui elles-mêmes recrutent, etc. Ça te rappelle quelque chose?

Et l’immobilier, bien sûr…

Impossible de faire l’impasse sur le flipping immobilier : acheter un bien, le rénover, le revendre à prix d’or. Souvent couplé à l’arbitrage locatif : louer un appartement à long terme, pour le sous-louer à court terme et faire du profit.

Le grand final ? Le trading en ligne

Et enfin, roulement de tambour : le trading en ligne. Le Saint Graal des pseudo-experts. Selon ces bouffons du web, quelques minutes par jour suffiraient pour empocher des sommes colossales grâce à des signaux secrets et des techniques imparables, bien sûr révélées uniquement dans leurs formations VIP hors de prix.

Mais… ces méthodes sont-elles vraiment infaillibles ? Spoiler : on en doute.

Ce que les fuffa gurus ne vous diront jamais

Quand ils “expliquent” comment devenir riche à la pelle, rapidement et sans effort, les fuffa gurus oublient toujours — quelle coïncidence ! — de mentionner les inconvénients de ces activités. Pourtant, il est important de rappeler que toutes sont légales. Mais légales ne veut pas dire faciles ou rentables pour tout le monde.

Prenons le dropshipping. On oublie souvent les coûts publicitaires, les frais d’expédition, la gestion des fournisseurs et surtout, l’obligation d’un service client efficace. Le marché est ultra-compétitif et le risque de rester avec des invendus est très élevé.

Passons au marketing d’affiliation. Générer un revenu passif n’est possible que si vous générez un trafic élevé. Concrètement, cela veut dire qu’il faut soit être influenceur avec des dizaines de milliers de followers, soit bâtir une audience de qualité, créer des contenus engageants, investir dans le SEO et dans la publicité payante. On est donc loin du mythe de l’activité “100 % passive”.

Le marketing de réseau, ensuite, n’est qu’un habillage pseudo-professionnel du système pyramidal. Les gains reposent sur l’intégration de nouvelles recrues, qui doivent à leur tour recruter d’autres recrues. Comme tout système Ponzi, cela ne peut pas durer éternellement. Et ça finit toujours par s’effondrer.

Immobilier et trading : même combat

Côté immobilier, les fuffa gurus oublient de préciser qu’il faut des garanties solides et beaucoup de capital de départ pour envisager quoi que ce soit. Et l’on ne parle même pas des risques juridiques ou fiscaux liés à ces opérations.

Enfin, le trading en ligne, notamment l’intraday avec effet de levier, est extrêmement risqué. Ce n’est un secret pour personne : plus de 90 % des traders particuliers perdent de l’argent. Gagner de l’argent en tradant est possible, mais cela demande une formation sérieuse, des compétences pointues, et du capital à risquer en toute conscience. Quant aux soi-disant signaux infaillibles et techniques secrètes, elles sont souvent inefficaces… voire frauduleuses.

Voilà, c’est dit.

On s’est bien amusé, on a déshabillé le fuffa guru. Maintenant, passons aux choses sérieuses.

Comment gagner de l’argent sérieusement : la patience est la vertu des forts

Générer des revenus passifs, c’est possible. Mais cela demande du temps, de la patience… et un certain capital de départ.

Prenons le marketing d’affiliation : c’est un système très répandu, mais il ne tombe pas du ciel. Il repose sur un travail préalable. Comme évoqué plus haut, il faut un trafic conséquent pour percevoir des commissions intéressantes — et ce trafic ne vient qu’après avoir créé du contenu de qualité. Être créateur de contenu est un vrai métier aujourd’hui, mais il exige de la régularité, de la passion, des compétences et beaucoup d’efforts.

L’immobilier reste quant à lui une valeur refuge, particulièrement prisée en France — nous aussi, on adore la pierre ! Mais acheter un bien nécessite des fonds importants au départ, et l’accompagnement de professionnels : experts du marché, conseillers juridiques, agents immobiliers…

Une alternative plus accessible : le crowdfunding immobilier

Une option plus démocratique et accessible pourrait être le crowdfunding immobilier. Ce modèle permet à plusieurs investisseurs de mettre en commun leurs fonds pour financer un projet immobilier et partager les bénéfices.

Il en existe deux formes principales :

  • Le lending crowdfunding, où vous prêtez de l’argent à un promoteur et vous percevez des intérêts fixes.
  • Le equity crowdfunding, où vous achetez des parts de la société porteuse du projet et participez aux bénéfices (ou aux pertes).

L’investissement en bourse : sérieux, mais pas spéculatif

Enfin, si l’on vous demande comment faire fructifier son capital, on ne peut pas ignorer l’investissement en bourse. Attention : il ne s’agit pas ici de trading à la sauce fuffa guru, mais bien d’investissement long terme, réfléchi et structuré.

Prenons John Bogle, fondateur de Vanguard et père du fonds indiciel moderne. Il prônait une approche simple mais rigoureuse, fondée sur quelques piliers :

  • Diversification large
  • Frais réduits au minimum
  • Horizon d’investissement long
  • Répartition d’actifs selon le profil de risque

En pratique, cela signifie acheter et conserver sur le long terme des ETF qui reproduisent l’évolution globale des marchés, comme le Total Stock Market ou le Total Bond Market.

Investir à long terme paie : les chiffres le prouvent

Quand les gourous du “fast money” vous expliquent comment faire fortune, ils ne mentionnent jamais les investissements. Et pourtant, c’est là que se trouve la vraie clé de la croissance patrimoniale.

Commençons par l’indispensable disclaimer : « Les performances passées ne préjugent pas des performances futures ». Personne ne peut prédire l’avenir. Cela dit, les données historiques montrent que l’investissement à long terme sur les marchés boursiers a toujours été globalement rentable.

Prenons l’indice S&P 500, qui regroupe les 500 plus grandes entreprises cotées aux États-Unis : il affiche un rendement annuel moyen réel (c’est-à-dire corrigé de l’inflation) d’environ 6,5 %. L’indice MSCI World, qui couvre les grandes capitalisations mondiales, tourne lui autour de 5,6 % par an, toujours en moyenne réelle.

Et à cela, il faut ajouter la magie des intérêts composés, que Albert Einstein qualifiait de « huitième merveille du monde ». Le principe ? Réinvestir les gains pour générer des gains sur les gains. C’est l’effet boule de neige : plus elle roule, plus elle grossit, et plus elle va vite.

Un exemple simple

Imaginons maintenant un gourou TikTok qui vous vend du rêve avec le dropshipping. Il vous facture :

  • 50 € pour une “leçon découverte”
  • 500 € pour la “formation de base”
  • 2 500 € pour le “pack premium”

Total : 3 050 €.

Est-ce que ça va marcher ? Peut-être. Peut-être pas. Rien n’est garanti.

Mais supposons qu’au lieu de cela, vous investissiez ces 3 050 € dans un ETF suivant le S&P 500, et que vous réinvestissiez chaque année les gains pendant 20 ans. En suivant les données historiques, vous pourriez vous retrouver avec environ 10 500 € à la fin.

Bien sûr, aucun des deux scénarios ne garantit un résultat exact. Mais dans un cas, vous vous basez sur 70 ans d’historique et des milliers d’études économiques.
Dans l’autre… sur un type en costume, filmé avec un iPhone devant une Lambo louée à la journée.

Le chemin vers la richesse est long et sinueux — et les gourous le savent

Chercher à savoir comment gagner beaucoup d’argent sans effort ni attente, comme nous l’avons dit, est un désir profondément humain. Même ceux qui vous vendent ces fausses clés du bonheur ne font, au fond, que poursuivre le même objectif — par des moyens plus créatifs, pour ne pas dire trompeurs.

Mais posez-vous la question : pourquoi une personne qui voyage en jet privé, roule en Lamborghini et ne mange que du bœuf de Kobe passerait-elle ses journées à animer des séminaires interminables ou à faire des appels privés à 1 000 € l’heure ?
Pour « diversifier » ses revenus ? Pour « aider l’humanité » ?
Ou alors… et si le vrai secret pour s’enrichir facilement, c’était vous — ceux qui achètent ses formations ?

À vous de juger.

Le bon sens comme stratégie

De notre côté, plutôt que de parier sur des figures douteuses croisées sur Internet, on vous recommande de retrousser vos manches, d’apprendre sérieusement et de vous tourner vers des solutions réalistes et légitimes, comme l’investissement à long terme en bourse.

Si ce sujet vous intéresse, chez Young Platform, nous publions régulièrement des contenus éducatifs, notamment sur pourquoi investir à long terme dans le Bitcoin.

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Fonds d’urgence: qu’est-ce que c’est et pourquoi il est essentiel

Fonds d’urgence: définition et raisons pour en avoir un

Le fonds d’urgence: un petit trésor qui peut vous sauver la vie

Un fonds d’urgence, c’est une réserve personnelle de liquidités destinée aux imprévus — et il pourrait bien vous sauver la mise. Mais comment le constituer, et surtout, pourquoi est-il si utile ?

C’est typiquement le genre de chose dont tout le monde connaît l’importance, mais que l’on remet sans cesse à plus tard. Pourquoi ? Parce qu’une urgence est, par définition, un événement flou, lointain, abstrait. Et face à des dépenses concrètes, immédiates et datées, elle passe naturellement au second plan. Jusqu’au jour où l’urgence se présente — inévitable — et que la panique prend le dessus.

Voyons ensemble pourquoi il est temps de s’y mettre et comment construire votre fonds d’urgence, étape par étape.

Dans un monde de cigales, soyez la fourmi

L’idée du fonds d’urgence fait partie de la sagesse humaine depuis des siècles. Il suffit de penser à la fable d’Ésope, “La Cigale et la Fourmi”. Le poète grec n’évoque pas explicitement un fonds d’urgence, mais la leçon est limpide : il faut se préparer aujourd’hui aux incertitudes de demain.

La cigale chante tout l’été, insouciante, pendant que la fourmi met de côté, grain après grain. Quand l’hiver arrive, la première souffre, la seconde profite tranquillement de ses réserves. Simple, évident ? Peut-être. Mais terriblement vrai.

Nous savons tous que les coups durs finiront par arriver. Pourtant, nous n’agissons souvent que lorsqu’ils sont déjà là, lorsqu’on sent la pression monter. Résultat : impréparation, panique et stress.

Le fonds d’urgence est là pour éviter ces moments de panique. Il vous permet de continuer à vivre sereinement, même en cas d’accident, de dépense imprévue ou d’envie soudaine.

C’est ce qui vous permettra d’acheter un nouveau téléphone, de réparer votre voiture, ou même d’aller voir Green Day à Florence — sans devoir, au hasard, revendre vos Ethereum mis en staking sur Young Platform.

Maintenant que son utilité ne fait plus aucun doute, voyons comment constituer votre fonds d’urgence, pas à pas.

Créer un fonds d’urgence demande de l’engagement, mais c’est à la portée de tous

Avant même de commencer à épargner, il faut d’abord définir un objectif clair. Économiser sans but précis peut vite devenir décourageant, voire inutile. La première étape consiste donc à analyser ses dépenses mensuelles, fixes et variables : loyer, carburant, alimentation, abonnements, etc. Peu importe l’outil — papier, Excel ou application de gestion budgétaire — l’essentiel est d’avoir une vue d’ensemble.

Une fois la somme mensuelle identifiée, multipliez-la par trois ou six, selon votre niveau de sécurité souhaité. Le résultat ? C’est votre objectif d’épargne. Car le but d’un fonds d’urgence est de pouvoir vivre plusieurs mois sans revenus, en cas de coup dur.

L’épargne, une discipline mentale

Mettre de l’argent de côté, c’est un exercice de discipline. Notre cerveau recherche la gratification immédiate, et quand l’objectif semble trop loin, on baisse vite les bras. La solution ? Découper le montant total en petites étapes. C’est là qu’interviennent des stratégies efficaces, comme le défi des 52 semaines, qui permet de construire progressivement un fonds d’urgence en un an.

Si vous êtes plus pressé, adoptez un plan d’épargne automatisé. Choisissez un montant fixe à prélever chaque mois, et appliquez le principe tiré du livre L’homme le plus riche de Babylone : épargnez d’abord, vivez avec le reste. Si vous gagnez 1 300 € par mois, mettez d’abord 100 € de côté, puis gérez votre quotidien avec les 1 200 € restants — comme si les 100 € n’avaient jamais existé.

Un exemple concret : Mario

Prenons Mario, 28 ans, employé de bureau à Milan. Il suit ses dépenses pendant un mois et découvre qu’il a besoin de 1 185 € pour vivre, répartis ainsi :

  • 750 € de loyer pour un deux-pièces (il a eu de la chance)
  • 100 € de factures
  • 45 € d’internet (Wi-Fi et mobile)
  • 40 € d’abonnement aux transports
  • 250 € de courses alimentaires

Mario décide de se créer un fonds d’urgence équivalant à 4 mois de dépenses, car il estime pouvoir retrouver un travail assez rapidement en cas de besoin. Il fait le calcul : 1 185 € x 4 = 4 740 €, qu’il arrondit à 5 000 € pour se simplifier la tâche. Il lui reste maintenant à mettre en place un plan pour atteindre cette somme.

L’autodiscipline, pas l’austérité

Une fois la méthode trouvée, il reste à travailler sur l’autocontrôle. Épargner régulièrement ne veut pas dire vivre comme un moine. Pas besoin de devenir le prochain Gandhi : il s’agit simplement d’apprendre à faire la différence entre besoin réel et envie passagère.

Une astuce utile ? Attendez 24 heures avant d’acheter quelque chose et posez-vous cette question :
“Ai-je toujours besoin de cette affiche édition limitée de Walter White et Gus Fring chez Los Pollos Hermanos ?”
Peut-être que oui. Mais vous venez de vous entraîner à résister à l’impulsion. Et la prochaine fois, cette technique pourrait vous faire économiser encore plus.

C’est bien joli tout ça… mais le fonds d’urgence a un gros point faible

Ça y est, ton fonds d’urgence existe. Ce n’est plus une simple résolution de Nouvel An oubliée après deux semaines. Bravo ! Mais attention, ce n’est pas encore gagné… Il reste un dernier obstacle, le boss final de l’épargne : l’inflation.

Et oui, ce petit trésor que tu as patiemment constitué à la sueur de ton front — façon fourmi prévoyante — est censé rester immobile, prêt à intervenir en cas de coup dur. Le hic, c’est que le temps passe, les prix augmentent, et ton fonds perd peu à peu en pouvoir d’achat.

Tu croyais avoir trouvé l’arme secrète pour affronter le boss final ? Même Super Mario a dû traverser huit mondes pour battre Bowser et sauver Peach. Toi, c’est plus simple : il te suffit de t’inscrire ci-dessous et de lire les articles qu’on publie sur le sujet, comme celui-ci.

À très vite pour la suite !

BTCFi: qu’est-ce que la DeFi sur Bitcoin et comment ça fonctionne

BTCFi: qu’est-ce que la DeFi sur Bitcoin et comment ça fonctionne

Taproot a renforcé la compétitivité de Bitcoin en introduisant de nouvelles fonctionnalités comme les smart contracts et la finance décentralisée (DeFi). C’est ainsi qu’est né BTCFi. De quoi s’agit-il exactement ?

La mise à jour Taproot de 2021 a renforcé la compétitivité de Bitcoin en améliorant son efficacité et sa confidentialité, tout en permettant l’intégration de fonctionnalités auparavant absentes de son protocole, telles que les smart contracts et la finance décentralisée (DeFi). Depuis, des avancées significatives ont été réalisées, menant à l’émergence du concept de BTCFi (Bitcoin + DeFi). Mais de quoi s’agit-il exactement ?

DeFi : une finance pour tous

La DeFi, contraction de Decentralised Finance et Finance, désigne un univers de services financiers visant à éliminer les intermédiaires traditionnels — typiques de la finance centralisée — et les coûts qui y sont associés.

Cela est rendu possible grâce à la blockchain et aux smart contracts, des accords numériques auto-exécutables, codés et enregistrés sur une blockchain. Ces contrats s’activent automatiquement, sans intervention humaine, dès que les conditions prédéfinies sont remplies.

On parle de finance décentralisée (DeFi) depuis 2015, année où Ethereum a lancé les smart contracts, un élément fondamental de son fonctionnement. Cet article vous apporte toutes les informations nécessaires pour approfondir ce sujet.

Aujourd’hui, la TVL (Total Value Locked) — un indicateur qui mesure la valeur totale des actifs déposés dans un protocole de finance décentralisée — atteint environ 90 milliards de dollars, dont plus de 50 % sont bloqués sur Ethereum.

Cependant, quelque chose a changé ces derniers mois.

Taproot : que la DeFi sur Bitcoin commence !

La mise à jour Taproot est considérée comme une amélioration majeure du réseau Bitcoin. Elle augmente son efficacité et sa confidentialité et, surtout, élargit les capacités des smart contracts. Deux éléments clés rendent cela possible : les MAST et les signatures Schnorr, ainsi que Tapscript, la mise à jour du langage de programmation de Bitcoin. Nous avons exploré ces aspects en détail.

Taproot a ouvert la voie à de nouvelles possibilités de programmabilité et de confidentialité au sein du protocole. Ces changements influencent naturellement l’écosystème Bitcoin, qui voit ses cas d’usage s’élargir.

Bitcoin domine le marché, mais reste peu exploité dans la DeFi

Comme on le sait, le BTC représente environ 63 % de la capitalisation totale du marché des cryptomonnaies, soit une valeur d’environ 1,6 billion de dollars américains. Pourtant, en raison de l’incompatibilité entre sa blockchain et celle d’Ethereum, il est difficile pour les détenteurs de BTC de trouver une solution sécurisée pour tirer profit de leur actif.

Bien sûr, certaines méthodes existent, comme le wrapping ou le bridging, qui permettent de « transférer » le Bitcoin depuis sa blockchain native vers d’autres chaînes, comme Ethereum.

Wrapping et bridging : des solutions risquées

Le principal problème réside dans la sécurité des transactions, car celles-ci exposent les utilisateurs aux risques liés aux entités impliquées dans ces processus : commerçants, services de garde et ponts (bridges) peuvent être la cible d’attaques ou d’exploits, en plus des risques inhérents aux plateformes DeFi elles-mêmes.

Mais le principal frein est ailleurs : en général, ceux qui détiennent du Bitcoin ne veulent pas s’en séparer, quelle qu’en soit la raison. Or, ces opérations nécessitent presque toujours l’usage de custodial wallets.

D’où la nécessité de développer une alternative répondant à ces exigences : la DeFi sur Bitcoin, ou BTCFi.

Qu’est-ce que la DeFi sur Bitcoin ?

BTCFi est un écosystème d’applications décentralisées (DApps) à vocation financière, construit sur Bitcoin.
Aussi simple que puisse paraître cette définition, elle implique des conséquences complexes, surtout si on la compare aux anciennes méthodes d’utilisation du BTC dans la DeFi.

Voici les principales différences :

  • Réseau : dans l’écosystème DeFi d’Ethereum, il faut utiliser du WBTC pour échanger, ce qui expose aux risques évoqués précédemment. Sur BTCFi, les transactions sont traitées directement avec du BTC.
  • Sécurité : contrairement au wrapping du BTC, qui nécessite de faire confiance à un dépositaire, un commerçant, un bridge, des plateformes DeFi et à l’infrastructure sous-jacente, BTCFi repose sur la blockchain de Bitcoin elle-même, reconnue pour sa sécurité et sa décentralisation.
  • Utilisation : alors que le WBTC sur Ethereum (ou d’autres blockchains) est principalement utilisé comme collatéral ou moyen d’échange dans les DEX, BTCFi ouvre potentiellement tous les cas d’usage de la DeFi traditionnelle, comme nous le verrons plus loin.
  • Garde : le Bitcoin “wrappé” est détenu par un dépositaire tel que BitGo, une entité centralisée. En revanche, BTCFi est nativement non-custodial, car géré uniquement par des protocoles décentralisés.

Les avantages d’une DeFi native sur Bitcoin sont évidents

Et les Bitcoiners semblent l’avoir bien compris. Les graphiques de DefiLlama parlent d’eux-mêmes : depuis avril 2024, la TVL sur la blockchain Bitcoin est passée de 490 millions de dollars à 5 milliards, soit l’équivalent de 63 000 Bitcoins.

Actuellement, les protocoles ayant catalysé le plus de BTC sont Babylon, Lombard et Solv Protocol. Le premier de ces trois domine le classement, avec près de 4 milliards de dollars (sur les 5) en BTC verrouillés sur la chaîne. Lombard et Solv Protocol viennent ensuite.

BTCFi : comment l’utiliser ?

Comme mentionné précédemment, BTCFi propose des cas d’usage similaires à ceux du Bitcoin traditionnel.
La différence ? Ces cas d’usage sont développés directement sur la blockchain native de Bitcoin, sans recours au wrapping ni aux bridges.

Voici quelques exemples concrets d’utilisation rendus possibles par les protocoles natifs de la blockchain Bitcoin.

Le staking avec Babylon

Babylon, par exemple, permet de verrouiller du BTC directement sur le réseau Bitcoin afin de garantir et renforcer la sécurité d’autres blockchains en Proof-of-Stake.

Ce mécanisme, appelé restaking, est bien connu sur le mainnet d’Ethereum. Ici, il consiste à utiliser indirectement la puissance de calcul dédiée au minage du BTC pour la transférer vers des réseaux Proof-of-Stake.

Le tout se fait de manière transparente pour l’utilisateur, qui reçoit des récompenses comme s’il avait staké son BTC. De l’autre côté, les blockchains PoS peuvent exploiter ces Bitcoins verrouillés pour améliorer leur sécurité systémique.

Le liquid staking avec Lombard et LBTC

Lombard propose un service similaire à Babylon, avec une fonctionnalité supplémentaire : le liquid staking. Une fois vos BTC verrouillés, vous pouvez frapper des LBTC, un actif collatéralisé à 1:1 avec le Bitcoin, afin de générer des revenus supplémentaires.

Grâce à sa nature cross-chain, il est possible d’utiliser le LBTC dans l’écosystème DeFi, par exemple comme collatéral pour emprunter ou prêter, ou encore pour fournir de la liquidité sur les DEX.

En résumé, le LBTC est à BTCFi ce que le stETH est à la DeFi sur Ethereum.

Solv Protocol : vers une liquidité unifiée

Enfin, Solv Protocol, qui propose également des services de restaking, émet une version du BTC appelée SolvBTC.
Il s’agit d’une tentative intéressante de wrapping du Bitcoin, car elle vise à résoudre le problème de la liquidité fragmentée du BTC.

Les différentes versions de BTC « wrappé » — WBTC, BTCB, BTC.b, etc. — sont spécifiques à chaque blockchain et présentent peu d’interopérabilité cross-chain, ce qui crée un Bitcoin cloisonné (siloed).

L’objectif de SolvBTC est de réunifier la liquidité du Bitcoin à travers plusieurs blockchains, en créant un pool universel de BTC pour les utilisateurs de la DeFi.
Cela permettra une utilisation plus fluide des actifs au sein de différents protocoles.

Liquid staking avancé : les SolvBTC.LSTs

En plus de ses services de restaking, Solv Protocol propose, à l’image de Lombard, une fonctionnalité de liquid staking. En effet, on obtient du SolvBTC en bloquant des SolvBTC.LSTs (Liquid Staking Tokens). Ces LSTs se divisent en deux catégories :

  • Pegged LSTs, indexés à 1:1 sur la valeur du Bitcoin,
  • Yield-Bearing LSTs, dont la valeur augmente au fil du temps, car les revenus générés par le staking sont automatiquement réinvestis dans le token.

Ce n’est que le début de BTCFi

Comme vous l’aurez compris, nous ne sommes qu’aux premiers pas d’un nouvel écosystème aux opportunités de rendement infinies.
Utiliser vos Bitcoins dans la DeFi tout en conservant leur garde, sans passer par le WBTC, est enfin une réalité accessible. Vous voulez faire partie du changement qui transforme Bitcoin et la DeFi ? Cliquez ci-dessous !