Les 5 meilleurs tweets de Chris Dixon, la voix du Web3

Web3 : Les 5 meilleurs tweets de Chris Dixon

Pourquoi le Web3 est-il décisif et quels sont ses avantages ? Découvre les 5 meilleurs tweets de Chris Dixon sur Web3 !

Chris Dixon est l’une des figures les plus influentes de l’industrie du Web3 et un partenaire de a16z, un fonds de capital-risque actif dans le monde de la crypto et fondé en 2009 par Marc Andreessen et Ben Horowitz. Dixon est connu pour son engagement en tant que vulgarisateur du Web3. Depuis des années, il propose des interprétations et des points de vue sur l’évolution de l’Internet, notamment par le biais de fils de discussion intéressants sur Twitter. Son profil Twitter, cdixon.eth, compte près de 900 000 followers et constitue un point de référence pour les passionnés du domaine. Jetons un coup d’œil aux 5 meilleurs tweets de Chris Dixon sur Web3 !

1.   Pourquoi le Web3 est-il important ?

Pour présenter les meilleurs tweets de Dixon sur le Web3, on ne peut que commencer par “Pourquoi le Web3 est important“. Dans ce tweet, Dixon, afin de définir l’importance du Web3, commence par présenter la différence entre les entreprises centralisées et décentralisées et la tendance des entreprises du Web2 à ne créer des avantages pour les utilisateurs que pendant leur première phase de vie. Après cette phase, selon Dixon, les utilisateurs ne sont plus qu’une “source avide de données”. La principale critique formulée dans le tweet concerne l’attitude des entreprises traditionnelles, qui, selon Chris Dixon, décourage l’innovation. En revanche, les plateformes Web3, étant totalement détenues par les utilisateurs qui les utilisent, ne sont pas soumises à ce problème. Les utilisateurs sont motivés et collaborent avec les plateformes dans le but de développer et de faire croître le projet auquel ils participent activement. Les outils utilisés pour y parvenir sont les tokens, à la fois les tokens fongibles et les NFT. Chris Dixon est convaincu qu’il est nécessaire de redistribuer le pouvoir et la valeur du web aux utilisateurs.

Ce tweet, écrit en 2021, est devenu un témoignage important dans l’histoire du Web3. C’est précisément ce tweet qui a défini avec précision les phases de l’Internet, permettant, entre autres, d’interpréter et de comprendre ce que Gavin Wood voulait dire lorsqu’il a inventé le terme Web3.

2.   Les points forts du Web3 : les dapp et les NFT

Le deuxième tweet concerne également la transition du Web2 au Web3. Selon Dixon, la blockchain dans cette période historique est l’équivalent, en termes d’innovation, des applications mobiles dans la période de 2009 à 2012. Chris Dixon définit les dApps sur la blockchain comme la frontière informatique du millénaire. Il poursuit en disant que la force des dApps est qu’elles peuvent être modifiées, programmées et améliorées par des acteurs tiers car elles sont open source et sans permission. Dixon évoque, à titre d’exemple du potentiel des dapps, la DeFi summer de 2020, période durant laquelle la première vague d’applications décentralisées a déferlé et qui a vu la naissance d’Uniswap et de Compound. Créer des services financiers inclusifs, équitables et transparents est en effet possible grâce aux dApps. Dixon est positif à l’égard des NFT, les décrivant comme une opportunité qui offre aux créateurs et aux développeurs de contenu de meilleures conditions économiques que celles qu’offraient auparavant les plateformes Web2. En conclusion, le tweet pose la question des tendances qui domineront l’avenir immédiat. Réseaux sociaux Web3, DAO ou metaverse ?

3.   Créer une start-up en regardant une série

Ce tweet fait référence à la série “Winning Time – The Rise of the Lakers Dynasty” produite par HBO. La série raconte l’histoire de l’ascension de l’équipe NBA des Los Angeles Lakers, en commençant par le rachat du propriétaire historique Jerry Buss, qui, grâce à ses talents d’entrepreneur, transforme l’équipe en une dream team imbattable. Plus que les prouesses des joueurs de NBA Magic Johnson et Kareem Abdul Jabbar, Chris Dixon semble intéressé par la composante entrepreneuriale de la série télévisée. Il appelle cela une grande émission sur les start-ups.

4.   Chris Dixon rejoint le conseil d’administration d’OpenSea

Le tweet annonçant l’entrée du vulgarisateur Web3 au conseil d’administration de la place de marché NFT la plus connue et la plus utilisée au monde ne pouvait manquer de faire partie de cette sélection ! L’annonce a eu lieu sur Twitter, plus précisément sur le profil du PDG d’OpenSea, Devin Finzer.

La décision d’Opensea d’accueillir Dixon n’est pas très surprenante, ce dernier étant l’un des popularisateurs Web3 les plus célèbres et les plus respectés et un investisseur à risque ayant une grande expérience dans le domaine. Parmi les projets auxquels il a participé en tant que financier et conseiller figurent Uniswap, Avalanche et bien d’autres. Par ce tweet, il s’est dit ravi de pouvoir rejoindre le conseil d’administration d’un géant comme OpenSea, et qu’il était très heureux de pouvoir continuer à travailler en étroite collaboration avec David Finzer. En fait, les deux hommes se sont rencontrés en 2021, lorsque le fonds dans lequel Chris Dixon est associé, a16z, a décidé d’investir dans OpenSea, et depuis lors, ils travaillent en étroite collaboration, comparant constamment leurs notes.

5.   La controverse avec Minecraft : ne pas couper les ailes des développeurs

Nous terminons en beauté la liste de Chris Dixon des 5 meilleurs tweets sur Web3 ! L’entrepreneur a commenté la décision du célèbre jeu Minecraft, développé par Mojan, propriété de Microsoft, d’éviter toute forme d’intégration de NFT dans le jeu. Dixon a déclaré, sur un ton polémique, qu’apparemment les entreprises du Web2 peuvent changer les règles pour les développeurs à tout moment. Plus tard, en réponse à son premier tweet, il s’en est pris une nouvelle fois à Microsoft, soulignant l’inexactitude d’une phrase dans le document contenant l’annonce.

La phrase en question “un NFT est un token numérique unique et inchangeable qui fait partie d’une blockchain et qui est souvent acheté avec des cryptomonnaies telles que le Bitcoin” est en effet inexacte. Les NFT ne sont pas typiques des réseaux tels que celui du Bitcoin, mais sont au contraire généralement créés sur des blockchains qui permettent le développement de dapps, comme Ethereum, Solana et Avalanche.

Dans quelle mesure les cryptos polluent-elles ? La réponse de Stellar

Fondation Stellar : à quel point les cryptomonnaies polluent-elles ?

Dans quelle mesure les cryptos polluent-elles réellement ? Grâce à Stellar et Pwc, il sera possible de quantifier l’impact environnemental de la blockchain

Dans quelle mesure les cryptomonnaies polluent-elles ? Ou plutôt, à quel point les blockchains polluent-elles ? Le débat sur cette question épineuse dure depuis un certain temps déjà. Le pic médiatique sur la question a certainement été atteint en mai 2021, plus précisément le 13, lorsque Elon Musk, dans un de ses fréquents exploits, a tweeté que Tesla n’accepterait plus les bitcoins en raison du fort impact environnemental du minage.

Au-delà des déclarations sensationnalistes du magnat, la pollution générée par les blockchains, notamment celles qui possèdent encore des mécanismes de consensus de type Proof-of-Work, est un sujet brûlant dans le secteur. Ethereum par exemple, à travers sa prochaine mise à jour The Merge, est en train de passer à un autre mécanisme, utilisé par la plupart des blockchains, le Proof-of-Stake. Ce mécanisme de consensus, en effet, ne nécessite pas la grande puissance de calcul, générée par les mining platforms composées de matériel très puissant et énergivore, mais repose sur le staking de cryptomonnaies. Comme Ethereum, d’autres blockchains s’efforcent de résoudre ce problème une fois pour toutes. Stellar et PwC (PricewaterhouseCoopers, société multinationale de conseil en gestion et en stratégie, d’audit des états financiers et de conseil juridique) ont entamé leur collaboration à cet égard. L’objectif ? Développer un cadre pour évaluer la consommation d’électricité et les émissions des protocoles blockchain.

Des performances exceptionnelles

La SDF (Stellar Development Foundation) et PwC US ont analysé les données relatives à la consommation d’électricité, aux émissions de gaz à effet de serre et aux déchets électroniques et organiques. Outre l’impact environnemental, le cadre a également évalué les différentes performances des différents mécanismes de consensus. La recherche a montré que la consommation du réseau Stellar est faible par rapport à la moyenne. – Grâce au protocole de consensus Stellar (SCP), un mécanisme de consensus à faible consommation d’énergie basé sur l’algorithme de proof-of-agreement, le réseau Stellar utilise actuellement environ 481 324 kilowattheures (kWh) d’électricité par an. Cela se traduit par environ 173 243 kilogrammes (kg) d’émissions de CO₂ par an, ce qui équivaut aux émissions moyennes de CO₂ produites par la consommation d’électricité de 33,7 foyers américains en un an. Malgré la consommation énergétique déjà faible de la blockchain Stellar, – La SDF s’est engagée à compenser les émissions de dioxyde de carbone générées depuis 2015, année de sa fondation.

L’initiative Task.io et Biochar Life : comment le biochar est-il produit et utilisé ?

Task.io est une autre initiative de Stellar visant à réduire son impact environnemental, et pas seulement en ce qui concerne la technologie blockchain. Task.io est un projet axé sur les mobiles et fondé sur la blockchain Stellar, qui aide les organisations sociales à collecter des données, à fournir des incitations et à rendre compte de leur impact environnemental. Parmi d’autres partenaires, Task travaille avec l’entreprise à impact Biochar Life pour éduquer et engager les petits exploitants agricoles dans les pays en développement sur la façon de produire et d’utiliser le biochar. Le biochar, ou charbon de bois, est une substance obtenue en brûlant des déchets agricoles organiques (également appelés biomasse) dans le cadre d’un processus utilisant très peu d’oxygène. En même temps, lorsque les matériaux brûlent, ils libèrent une quantité réduite de dioxyde de carbone. Le biochar est utilisé comme engrais, compost et alimentation animale !

Le rôle de Stellar : l’immutabilité des données et le token STS

Comment la blockchain est-elle utilisée dans ce processus ? Les données recueillies par Task.io comprennent principalement les variables suivantes : comment le biochar a été produit, quelle quantité de biochar a été produite et comment il a été utilisé. Une fois soumises, les données sont vérifiées par l’équipe de Biochar Life et placées dans la blockchain de Stellar pour garantir qu’elles sont immuables et accessibles au public.

Pour chaque tonne de carbone utilisée dans le processus de production du charbon de bois, un token Stop the Smoke (STS) est émis sur Stellar, qui est ensuite vendu à ceux qui souhaitent compenser leur empreinte carbone. Une partie des fonds est ensuite reversée aux agriculteurs pour les inciter à produire du biochar supplémentaire. À ce jour, 34 tokens STS ont été frappés, ce qui signifie que 34 tonnes de carbone ont été éliminées grâce au partenariat Biochar Life and Task.

De plus en plus de blockchains prennent le chemin de la réduction de leur impact environnemental : on retrouve Polygon et Algorand en premier lieu, qui ont mis en place un plan pour rendre leurs réseaux plus écolo !

Solana, Polygon et HTC : la bataille entre les smartphones pour conquérir le Web3

Quel est le meilleur smartphone crypto ? Solana, Polygon ou HTC

Le meilleur smartphone crypto ? Solana, Polygon et HTC lancent leurs téléphones portables et se battent pour la suprématie dans le secteur du Web3

Trouver une solution à ce problème, et donc faciliter des processus tels que l’achat et la vente de NFT ou l’interaction avec des jeux de type “play-to-earn”, et faire en sorte que tout cela se passe de manière sécurisée, est un défi que les projets crypto sont obligés de relever.

Polygon, Solana et HTC présentent une solution possible et sont prêts à sauter dans un domaine encore inexploré par les entreprises de la blockchain, le secteur des smartphones cryptés.

Polygon + Nothing, le Web3 dans la paume de ta main

Quel sera le meilleur smartphone crypto ? Jetons un coup d’œil au plan de la blockchain de MATIC. Polygon, annonce sa collaboration avec Nothing, une start-up basée à Londres qui fait parler d’elle avec son smartphone à faible cryptage : Phone (1). La société Nothing s’est déjà montrée désireuse d’interagir avec l’univers Web3 : à l’occasion du lancement de son premier produit, elle a créé une collection de NFT sur Ethereum, le Nothing Black Dot, qui sera distribué par airdrop jusqu’au 26 septembre à ceux qui ont précommandé le produit. Ces NFT accorderont à leurs détenteurs certains avantages, comme un accès anticipé à tous les produits de la marque et la possibilité de participer à des événements exclusifs.

En ce qui concerne l’intégration avec le layer 2 d’Ethereum, Polygon, le Phone (1) permettra un accès plus facile aux dApp, aux jeux Web3, et une plus grande sécurité pour les paiements en cryptos. Le produit de Nothing se situe dans une gamme de prix moyenne, même les spécifications techniques sont intermédiaires, et il peut être trouvé sur amazon au prix de 549 €.

HTC Desire 22, la clé du metaverse

HTC s’est toujours engagé à intercepter et à développer les nouvelles tendances technologiques. En effet, à travers sa marque secondaire Vive, elle a été l’une des premières entreprises à développer des produits de réalité virtuelle, en sortant une visière aux caractéristiques révolutionnaires en 2015.

Avec le nouveau smartphone HTC Desire 22, on continue dans la même veine : l’appareil pourra interagir avec des applications construites à la fois sur Ethereum et Polygon. L’objectif principal que s’est fixé l’équipe de développement n’est pas tant de proposer un smartphone supersonique. En fait, les spécifications techniques ne sont pas époustouflantes. HTC s’est fixé pour objectif de développer un appareil moins cher qui permette une intégration transparente avec Viverse, le metaverse propriétaire de la société taïwanaise qui permet à ses clients de détenir des NFT et des cryptomonnaies facilement et en toute sécurité. Le prix de sortie devrait être d’environ 380€.

Solana Saga, c’est l’heure des cryptos

Lors de la semaine des NFT à New York, Solana a annoncé l’arrivée début 2023 de son nouveau produit mobile : le smartphone Saga.

En plus du smartphone Android, la plateforme blockchain a dévoilé le kit logiciel Solana Mobile Stack (SMS). Le kit permettra de développer des applications Web3 natives pour Android intégrant le protocole de stockage sécurisé Seed Vault, qui facilite la signature instantanée des transactions tout en maintenant les clés privées séparées des portefeuilles, des applications et du système d’exploitation. Des trois solutions, celle proposée par Solana semble être la plus polyvalente et la plus innovante. Grâce à la Solana Mobile Stack, chacun peut développer des applications optimisées et sécurisées. Cette supériorité au niveau logiciel se répercute toutefois inévitablement sur le prix ; le smartphone, qui peut déjà être précommandé, sera proposé à 1 000 dollars.

Résumons, alors quel est le meilleur smartphone crypto ? Le Saga est imbattable d’un point de vue technique, mais le téléphone de HTC a un bon rapport qualité-prix. Phone (1) deviendra-t-il le moyen le plus facile d’utiliser dapp sur Polygon ? Ces initiatives partagées par les entreprises de la blockchain et les entreprises ” traditionnelles ” peuvent certainement constituer un tournant dans l’adoption massive des technologies Web3. Rendre les dapps, et tous les aspects des cryptomonnaies en général, plus faciles à utiliser est peut-être le dernier grand obstacle avant l’adoption massive. Nous sommes impatients de découvrir quels horizons s’ouvriront grâce à ce nouveau type d’appareil et si d’autres marques poursuivront des initiatives similaires.

Le plan de The Graph pour une décentralisation totale de l’information sur la blockchain

The Graph : les cryptomonnaies vers une décentralisation totale

The Graph annonce l’abandon des services d’hébergement centralisés et se prépare à décentraliser l’ensemble de ses opérations.

The Graph est l’un des protocoles les plus innovants et les plus intéressants de tout le monde du Web3 et il est utilisé pour indexer les données de la blockchain. The Graph est surnommé “le Google de la blockchain” parce qu’il accomplit en fait plus ou moins la même tâche que le moteur de recherche pour le Web traditionnel, c’est-à-dire qu’il indexe les données sur la blockchain, rendant le processus d’extraction plus facile et plus rapide. De cette manière, il permet aux Dapp de trouver très rapidement les données dont elles ont besoin. Le protocole abandonne officiellement son service d’hébergement de données centralisé et passe entièrement au réseau décentralisé de The Graph. Un service d’hébergement consiste en l’allocation des pages d’un site ou d’une application sur un serveur web et permet au site ou à l’application d’être accessible par les utilisateurs.

La situation actuelle de The Graph

L’écosystème de The Graph tourne autour de la relation entre les développeurs de sous-graphes et ceux qui utilisent les données. Les premiers décrivent la manière dont les données sont organisées, les seconds sont par exemple des développeurs d’applis, qui sont prêts à payer pour avoir accès aux données contenues dans les sous-graphes. Ces données sont, par exemple, les informations de transaction écrites dans la blockchain en tant que données de transaction.  Dans un premier temps, un service d’hébergement centralisé, géré par Edge & Node, l’équipe à l’origine de The Graph, a été mis en place pour assurer son fonctionnement. À ce jour, ce service d’hébergement prend plus de 24 000 sous-graphes en charge qui seront progressivement transférés vers le réseau principal décentralisé. Le passage au réseau principal décentralisé se fait progressivement. Le premier sous-graphe a été lancé sur ce réseau au premier trimestre 2021 et, le 30 juin 2022, le nombre de sous-graphes actifs était de 392.

La migration complète vers le réseau principal et ses phases

La migration de toutes les fonctionnalités vers le réseau principal de The Graph devrait être achevée au premier trimestre 2023. À ce moment-là, le service d’hébergement centralisé sera complètement désactivé et il ne sera possible d’accéder aux données des sous-graphes que de manière décentralisée. Mais voyons à travers quelles étapes cela va se passer concrètement :

  1. Au cours de la première phase, qui a déjà commencé au début du troisième trimestre de 2022, le développement de nouveaux sous-graphes sur le service d’hébergement centralisé a cessé. Il est toujours possible de mettre à jour les sous-graphes restants sur le service d’hébergement mais pas d’en construire de nouveaux. Nous sommes actuellement dans cette phase ;
  2. Dans la deuxième phase, toutes les mises à jour des sous-graphes doivent être effectuées via Subgraph Studio, un environnement de développement isolé et sécurisé créé spécifiquement pour tester les sous-graphes. Une fois testés, ils doivent être publiés sur le réseau décentralisé. Il ne sera alors plus possible de mettre à jour les sous-graphes sur le service hôte centralisé ;
  3. Dans la troisième et dernière phase, les sous-graphes situés sur le service d’hébergement centralisé seront complètement supprimés. Cela devrait avoir lieu d’ici le premier trimestre de 2023 et sera pris en charge par les ingénieurs et développeurs de l’équipe officielle de The Graph.

La décentralisation de l’ensemble de l’infrastructure permettra à ceux qui utilisent le service offert par l’écosystème de The Graph de créer des dapps entièrement décentralisées.

Collaboration avec Silicon Kruger et la fondation Good Work

L’un des derniers projets de The Graph a été développé grâce à une collaboration avec Silicon Kruger, un centre d’innovation créé pour faciliter l’accès au Web3 pour les pays en développement du continent africain. Silicon Kruger et The Graph ont développé le premier indexeur pour les dapps africaines, appelé Index Africa. L’indexeur agrège les données de la dapp et conserve une partie des récompenses générées par son nœud, qui sont ensuite allouées à un programme de financement pour les étudiants des zones rurales d’Afrique. Cette initiative est rendue possible par le partenaire à but non lucratif d’Index Africa, la Good Work Foundation, une organisation sud-africaine qui offre un accès à l’éducation aux jeunes étudiants africains depuis 2005.

Les développeurs seront-ils en mesure d’effectuer la migration dans le temps imparti ? Et le réseau The Graph attirera-t-il des applis qui aspirent à être totalement décentralisées ? Suis-nous pour ne pas manquer les prochaines mises à jour !

Crypto football : Barça et Socios, des billets de stade payés en BTC et le marché des NFT football

Football et crypto : Barcelone et Socios, Crawley Town, Oxford City

NFT football, Barça et Socios, et des billets peuvent être achetés en BTC. Le football et les cryptomonnaies se rapprochent de plus en plus !

Le monde du football est l’un des secteurs dans lesquels les technologies Web3 s’imposent de plus en plus. L’une des principales raisons en est certainement le fort suivi, et par conséquent la grande visibilité, que les entreprises de blockchain peuvent obtenir grâce à des initiatives et des collaborations sur le thème du sport. Des fan tokens, des parrainages, du fantasy football avec les NFT de Sorare . En bref, le Web3 s’intéresse au football ! Cette attraction est-elle mutuelle ? Voyons cela dans l’article !

Marché du football et NFT. L’affaire Crawley Town F.C. et WAGMI United

Aimerais-tu pouvoir choisir les cibles du mercato pour ton équipe favorite ? Pour les fans de Crawley Town, c’était possible ! Le 15 juin 2022, les supporters de l’équipe, qui évolue en quatrième division anglaise, ont pu voter pour un nouveau joueur à acheter et à intégrer dans l’effectif. Le vote a eu lieu sur le canal Discord de WAGMI United, et était limité à tous les propriétaires des NFT de la marque. Le joueur qui a été choisi est Jayden Davis, un milieu de terrain de 20 ans qui a rejoint l’équipe dans le cadre d’un transfert gratuit.

Mais qu’est-ce que WAGMI United ? Le terme WAGMI signifie “We’re all gonna make it” (nous allons tous y arriver) et c’est une devise très célèbre dans le monde de la crypto. WAGMI United est une marque américaine Web3 qui vise à révolutionner la manière dont les fans interagissent avec leur équipe favorite. La société a acheté la petite équipe anglaise en avril pour un prix de 20 millions de dollars. Gary Vaynerchuk et le président de l’équipe NBA Philadelphia 76, Darly Moery, figurent parmi les investisseurs les plus importants. WAGMI United s’appelle “l’équipe Internet” et vise à créer un nouveau type de base de fans qui dépasse les frontières géographiques. Parmi les partenaires du groupe, nul autre qu’Adidas, qui a pris en charge la conception et la production des maillots du club. Le slogan de la célèbre marque : “Impossible is nothing” semble être partagé par la jeune entreprise, dont l’objectif ultime est en effet plus qu’ambitieux. Amener Crawley Town jusqu’en première division anglaise !

Barcelona studios vend une participation de 24,5% à Socios

Barcelone veut entrer dans le Web3 et gagner de plus en plus de fans autour du monde. Le club espagnol a annoncé le lundi 1er août 2022 la vente d’une participation de 24,5 % dans Barça Studios à Socios.com pour 100 millions de dollars. Barça studios est la division du club de football chargée de créer du contenu multimédia pour les supporters. Ce sera donc désormais Socios qui s’occupera du développement des initiatives Web3 de la marque, grâce au soutien de la blockchain de Chillz. Le partenariat entre les deux marques n’est cependant pas vraiment nouveau. En fait, la collaboration avait déjà commencé en février 2020 pour le lancement du Token $BAR Fan sur Socios.com. Depuis lors, plus de 39 millions de dollars de fan tokens ont été vendus. Sur quoi porteront principalement les projets Web3 du FC Barcelone et de Socios ? Évidemment sur des NFT, et peut-être même un metaverse. Socios et Chillz sont en train de s’imposer comme l’une des réalités les plus intéressantes de la scène “football et crypto”, notamment grâce à d’illustres ambassadeurs de marque tels que Del Piero et Lionel Messi.

Acheter des billets de match en BTC par le biais du réseau Lightning.

L’Oxford City Football Club, une équipe de sixième division anglaise, a récemment établi un partenariat avec CoinCorner, une société spécialisée dans les paiements en bitcoins utilisant le Lightning Network. Le réseau Lightning est un réseau décentralisé de nœuds qui permet l’envoi instantané d’un très grand nombre de transactions.Ce réseau est parallèle à la blockchain de Bitcoin, il effectue certaines transactions sur la blockchain et d’autres hors de la blockchain, et a été créé pour résoudre les problèmes d’évolutivité du réseau. Si tu veux en savoir plus, consulte l’article de l’Academy ! L’initiative d’Oxford City ne concernera pas seulement les billets, à l’intérieur du RAW Charging Stadium, le stade appartenant au club, il sera également possible d’acheter de la nourriture et des boissons en BTC ! Le bitcoin apparaîtra également sur les maillots des joueurs, le logo sera en effet le sponsor, aux côtés de celui de CoinCorner. L’initiative, a déclaré Justin Merritt, le directeur sportif du club britannique, vise à accroître l’éducation et l’adoption du bitcoin au Royaume-Uni.La popularité des cryptomonnaies au Royaume-Uni a augmenté de façon spectaculaire : un tiers des Britanniques sont intéressés par le sujet et environ 3,3 millions de citoyens possèdent des BTC. La réponse à la question posée au début de l’article est donc oui ! L’industrie du football aime les cryptomonnaies !

Young Monday : Gucci et ApeCoin, Mercedes et Polygon, Tinder

Gucci et ApeCoin, Mercedes avec Polygon, le Metaverse de Tinder

Gucci accepte les paiements en ApeCoin, Mercedes Benz s’appuie sur Polygon pour l’intelligence artificielle et Tinder fait marche arrière pour son metaverse.

Ces jours-ci, tu n’auras pas manqué l’attaque de hackers sur les portefeuilles de Solana. Malgré les énormes pertes, la blockchain n’a pas été compromise. Au-delà, la semaine qui s’est écoulée a été couronnée par d’importantes collaborations entre les marques et le Web3. Gucci acceptera les paiements en ApeCoin, la crypto de BAYC (Bored Ape Yacht Club), Mercedes Benz utilisera la blockchain de Polygon pour développer une plateforme de partage de données. De son côté, Tinder fait marche arrière, l’entreprise ne lancera pas son metaverse et sa crypto (pour l’instant).

Les Bored Apes font du shopping chez Gucci

Les détenteurs de Bored Apes, et plus généralement les détenteurs d’ApeCoin, vont pouvoir refaire leur garde-robe avec style ! L’annonce a été faite via un tweet sur la page officielle de Gucci, mardi 2 août 2022. La marque emblématique a décrit cette décision comme un pas supplémentaire vers l’exploration du Web3. Gucci s’était déjà rendu disponible pour accepter les paiements en douze cryptomonnaies différentes il y a quelques mois.

APE, le token de gouvernance DAO du Bored Apes Yacht Club, est un token ERC-20 qui a été distribué aux détenteurs de BAYC et MAYC (la collection de NFT du Mutant Ape Bored Club) le 17 mars 2022 avec un airdrop. Pour l’instant, il ne sera possible de payer avec le token APE dans les magasins Gucci qu’aux États-Unis. Mais les nouvelles concernant le Bored Ape Yacht Club ne s’arrêtent pas là ! Récemment, Artsy Monke est né ! Un projet artistique dont les œuvres ont été créées grâce à l’intelligence artificielle de Google, Google Cloud Neural Networks, et dont les protagonistes sont les précieux singes NFT. L’IA a en fait transformé les 10 000 NFT en œuvres d’art abstraites à partir des descriptions textuelles des bored apes. Ce nouveau type d’art, communément appelé art génératif, est récemment devenu très populaire dans le monde du Web3. Les œuvres de la collection Artsy Monke ont déjà été lancées sur OpenSea. Si tu t’attendais à des prix exorbitants comme pour BAYC, tu seras déçu, le prix initial n’était que de 0,0001 ETH, soit environ 1,40 $ !

Mercedes et Polygon : collecter des données pour l’intelligence artificielle

Quelle période mémorable pour Polygon ! Après avoir annoncé sa collaboration avec Disney, voici maintenant Mercedes. Cette fois, cependant, il ne s’agit pas de divertissement sur blockchain, mais plutôt de la collecte et de la gestion des données pour l’intelligence artificielle et le “machine learning”. Ce partenariat débouchera sur le lancement de la plateforme Acentrik. La principale fonction de la plateforme sera le partage et la vente de données. Acentrik peut être utilisée pour échanger des informations de différentes natures selon l’entreprise qui l’utilise. Mercedes, par exemple, utilisera Acentrik pour échanger des données automobiles. Acentrik pourrait aider le constructeur automobile à dépasser, ou du moins à rattraper, Google dans le développement des voitures à conduite autonome. Google est évidemment très en avance en matière de collecte de données, qui est le pain et le beurre du Big Tech, Mercedes de son côté tente de se faire une place dans le secteur grâce à Polygon.

Mais quel est le rôle de Polygon dans le projet avec Mercedes ? Polygon se chargera de toutes les transactions sur la plateforme. En plus de l’actif natif MATIC, les utilisateurs pourront également utiliser des stablecoins populaires telles qu’USDC et USDT pour s’inscrire et ensuite consulter librement une multitude de données enregistrées sur Acentrik. Pour Polygon, il s’agit d’un véritable coup d’éclat en termes d’image. L’entreprise prouve une fois de plus, très peu de temps après la dernière fois, qu’elle est le partenaire idéal des grandes marques.

Tinder a-t-il abandonné son Metaverse ?

Le metaverse et les cryptomonnaies n’ont pas encore gagné le cœur de Tinder ! La marque appartenant au groupe Match a en effet décidé de réduire les fonds précédemment alloués au développement des projets Web3. Il ne s’agit pas d’un rejet catégorique du projet. L’actuel PDG du groupe Match, Bernard Kim, a déclaré qu’il ne voulait pas abandonner définitivement les projets Web3. Tinder aura probablement un metaverse, mais sa réalisation pourrait prendre plus de temps que prévu. Le PDG a expliqué que son intention d’explorer le secteur des biens numériques est réelle, et qu’il est enthousiasmé par l’idée de pouvoir rendre les rencontres et l’amour possibles dans le metaverse. Comme c’est souvent le cas dans les relations, il n’est pas toujours bon de précipiter les choses, Kim estime qu’il faut beaucoup d’études et d’observations pour être prêt à tirer le meilleur parti de cette nouvelle technologie. À l’origine, les plans de Tinder étaient de développer un metaverse dans lequel les utilisateurs feraient connaissance et se socialiseraient, et de lancer un token qui serait dédié aux achats in-app, le TinderCoin. Donc pour l’instant, pas de correspondance entre Tinder et le Web3, mais ne t’inquiète pas, rien n’est perdu. En amour et dans le metaverse, celui qui s’enfuit gagne ?

Les États-Unis sont-ils un modèle d’adoption massive ?

Cryptocurrencies : 3 cas d'utilisation aux États-Unis

Les États-Unis sont-ils le pays le plus proche de l’adoption massive des cryptos ? Voici 3 cas d’utilisation des cryptomonnaies !

Les États-Unis, selon les recherches de Forex Suggest, sont le deuxième pays le mieux préparé à l’adoption massive des cryptomonnaies. Forex Suggest, qui recueille et traite les données du secteur du trading, a utilisé les installations de distributeurs de cryptomonnaies en proportion à la population et le nombre de startups blockchain pour 100 000 personnes comme paramètres pour le classement. L’adoption massive, cependant, va au-delà. Pour que les cryptomonnaies deviennent vraiment courantes, il faut mettre en place des infrastructures de soutien, à la fois technologiques et, surtout, réglementaires.

À cet égard, un décret législatif a été adopté ces derniers jours, qui permettra aux candidats politiques californiens d’accepter des dons en cryptomonnaies. La ville de Miami poursuit également ses initiatives pro-Web3 : le maire de la ville, Francis Suarez, n’a jamais caché sa passion pour le Bitcoin. En décembre 2022, la collection NFT sera présentée en collaboration avec Mastercard, TIME et Salesforce. Les États-Unis sont-ils un modèle d’adoption massive ? Examinons 3 cas d’utilisation des cryptomonnaies aux États-Unis !

Le pays qui compte le plus de guichets automatiques au monde

Si l’on laisse de côté l’État de Hong Kong, qui, en raison de son extension géographique très limitée et de sa nature politique particulière, peut être considéré comme un cas limite dans l’étude, les États-Unis sont le pays le plus favorable aux cryptomonnaies, orienté vers une adoption générale. En fait, le pays compte environ 10 distributeurs pour 100 000 habitants, soit une tous les 271 km. 88 % des distributeurs automatiques de cryptomonnaies existants sont situés sur le sol américain. En termes de nombre de start-ups, le score américain est d’environ 0,6 pour 100 000 habitants.

Californie : oui aux dons en cryptomonnaies pour les campagnes électorales

Il a été annoncé le 21 juillet 2022 que l’État de Californie autorisera les candidats aux fonctions politiques étatiques et locales à recevoir des dons en cryptomonnaies. La législation précédente, qui interdisait aux promoteurs politiques de collecter ou de recevoir des fonds via la blockchain, est donc définitivement abrogée. La loi avait été promue pendant le marché baissier de 2018, plus précisément en novembre. Ceux qui reçoivent des dons seront toutefois obligés de convertir immédiatement le montant des crypto reçus en monnaie fiduciaire. La législation stipule également que le candidat politique est obligé de travailler avec un exchange certifié pour gérer la transaction. L’exchange doit avoir confirmé l’identité du donateur par des pratiques KYC (Know Your Customer) en vérifiant le nom, l’adresse, la profession et l’employeur de la personne.

Pour certains, l’exigence d’une conversion instantanée en monnaie fiduciaire pourrait les rebuter. Toutefois, si l’on considère qu’il y a seulement quatre ans, la Californie était si fermement opposée à cette pratique qu’elle a été rendue illégale, il s’agit certainement d’un pas en avant. Le financement politique avec des cryptomonnaies est l’un des cas d’utilisation les plus intéressants aux États-Unis.

Miami avec Mastercard, TIME et Salesforce pour une collection de NFT

En termes d’initiatives des villes, les États-Unis s’avèrent également être le pays le plus vertueux en matière d’adoption massive. La ville de Miami a récemment annoncé une initiative Web3 visant à faire vivre la ville à 360° avec le soutien de trois grandes marques : Mastercard, TIME et Salesforce. Concrètement, il s’agit de créer 5 000 NFT conçus par 56 artistes locaux. Le nombre 56 n’a pas été choisi au hasard, mais correspond à la taille en kilomètres carrés de la ville.

Les détenteurs de ces NFT auront accès au programme Mastercard Priceless Miami, qui comprend des expériences et des événements artistiques exclusifs dans la ville, tels que des dîners gastronomiques, des visites privées de musées, des séjours dans des centres de villégiature ou des spas luxueux et bien d’autres encore. Le processus de minting (création des NFT) et le marché secondaire seront entièrement gérés par Salesforce – une société de logiciels, de services d’automatisation et d’analyse du marketing numérique fondée en 2000. Le troisième acteur de cette collaboration est le géant de l’édition TIME, la marque est en orbite dans le monde du Web3 depuis mars 2021 et est depuis lors un acteur majeur du secteur, grâce à sa propre communauté NFT appelée TIMEPieces. Tu te souviens peut-être de la couverture emblématique du magazine mettant en scène Vitalik Buterin, le fondateur d’Ethereum. La ville de Floride avait déjà lancé, en août 2021, Miami Coin un token destiné à financer durablement des projets de soutien aux communautés les plus en difficulté de la ville.Grâce à ces initiatives prises tant au niveau des États qu’au niveau local, les États-Unis semblent réellement vouloir devenir un modèle d’adoption massive. L’adoption des cryptomonnaies autour du monde est-elle plus proche que nous le pensons ? Ces 3 cas d’utilisation des cryptomonnaies aux États-Unis semblent confirmer que c’est bien le cas.

Qu’est-il arrivé à Solana lors du récent piratage ?

Hack de Solana : que s'est-il passé exactement ?

Qu’est-il arrivé à Solana lors du récent hack ? Voici les causes possibles et les réponses solidaires des autre projets crypto

Mardi 3 août 2022, en fin de soirée, plusieurs portefeuilles du réseau Solana ont été piratés. L’attaque a duré plusieurs heures et sa principale cible était le hot wallet le plus populaire de l’écosystème de Solana : le Phantom wallet. Les pirates auraient pris possession des clés privées de certains utilisateurs. Il a été rapporté plus tard que le piratage aurait pu provenir de Slope, un autre portefeuille de Solana. Bien que cette attaque ait porté un coup au réseau, la blockchain elle-même n’a pas été endommagée et elle continue de fonctionner normalement. De nombreux ingénieurs et développeurs, y compris d’autres projets blockchain, travaillent ensemble pour comprendre ce qui s’est passé à Solana pendant ce piratage et quelle est la cause réelle de l’attaque.

Le hack a-t-il compromis la blockchain de Solana ?

Petit spoiler : non. L’attaque des pirates visait les portefeuilles Solana sur navigateur, et en particulier ceux qui étaient inactifs depuis plus de six mois. Il s’agit notamment de Phantom, Slope, Solfare et TrustWallet. L’attaque semble être liée à la vulnérabilité des hot wallets et a donc compromis les clés privées des utilisateurs. En fait, si nous regardons l’explorateur de blockchain de Solana, Solscan.io, les transactions semblent être signées par les “vrais” propriétaires.

Non seulement des tokens SOL ont été volés, mais aussi d’autres cryptomonnaies et tokens. Le stablecoin USDC a été particulièrement touché, et le montant volé semble être plus élevé que celui de SOL. La bonne nouvelle ? Les fonds détenus sur les cold wallets et les exchanges tels que Young Platform, n’ont pas été affectés par l’attaque. En bref, le piratage n’a pas compromis la blockchain de Solana mais il l’a fait pour plusieurs portefeuilles connectés.

Comment se protéger des attaques : différences entre les hot wallets et les cold wallets

La question de la sécurité, surtout lorsqu’on interagit avec des protocoles DeFi comme dans ce cas, est centrale. En tant qu’utilisateur, il est essentiel de connaître toutes les options de portefeuille disponibles et leurs spécificités. Chaque type de portefeuille a ses forces et ses faiblesses. Par exemple, les portefeuilles self-custody sont des portefeuilles dans lesquels les clés privées sont totalement gérées par les utilisateurs.  Les portefeuilles self-custody peuvent être des cold wallets ou des hot wallets. Un hot wallet (portefeuille chaud, ou en ligne) est prêt à être utilisé sur n’importe quelle application car il est toujours connecté à l’internet. La commodité de disposer de ce type de portefeuille est compensée par un degré de sécurité inférieur à celui des autres types de wallet. Les hot wallets sont soit des extensions de navigateur, soit des applications pour ordinateurs de bureau ou pour smartphones et, s’ils ne sont pas maintenus hors ligne, ils sont vulnérables aux virus ou aux attaques. Voici quelques exemples de ce type de portefeuille : Metamask, Trust Wallet ou même les cibles du récent piratage.

L’autre type de portefeuille self-custody, en revanche, s’apparente davantage à un coffre-fort : les cold wallets (portefeuille froid, ou hors-ligne). S’ils sont un peu plus encombrants à utiliser, ils sont aussi plus sûrs. Les cold wallets ne sont connectés à l’internet que lorsque leur détenteur souhaite utiliser leur contenu. Une fois la transaction envoyée, le portefeuille est déconnecté à la fois du réseau et des autres appareils, et est donc à nouveau à l’abri d’éventuelles attaques en ligne. Si tu souhaites en savoir plus sur les avantages et les inconvénients de tous les wallets disponibles, consulte l’article de la Young Academy consacré à ce sujet en suivant ce lien !

Les déclarations des Dapp les plus célèbres de Solana

Les Dapps les plus célèbres de Solana se sont rapidement exprimées sur le récent piratage. Magic Eden, la principale place de marché de NFT sur Solana, a annoncé hier qu’elle allait devenir cross-chain, en commençant à accepter des offres également en Ethereum pour les collections de NFT. Pendant que le piratage était en cours, ils ont rappelé la procédure à suivre pour éviter de perdre ses tokens..

En résumé, la place de marché a conseillé de créer un nouveau portefeuille Solana, et d’y transférer d’abord ses NFT, puis les cryptos qui s’y trouvent. Des conseils à suivre  si, bien évidemment, un cold n’est pas à ta disposition immédiate.

Les heures suivant le piratage, l’équipe de Phantom a informé la communauté qu’elle travaillait en étroite collaboration avec l’équipe Solana et d’autres protocoles. L’objectif ? Comprendre ce qui s’est passé et pourquoi les portefeuilles de Solana ont été piratés. La société de blockchain a également déclaré qu’elle ne pensait pas qu’il s’agissait d’un problème spécifique à Phantom. Plus tard, sur Twitter, Phantom a déclaré : “Phantom a des raisons de croire que les brèches signalées sont dues à des complications liées à l’importation de comptes depuis et vers Slope. Nous travaillons toujours activement à identifier si d’autres vulnérabilités ont contribué à cet incident.

Emin Gün Sirer, PDG et fondateur d’Avalabs, a également commenté l’attaque des pirates contre les portefeuilles Solana. Dans le fil de discussion publié sur son profil Twitter, il a donné à sa communauté un aperçu pour essayer de comprendre et d’expliquer ce qui s’est passé, en rassurant ceux qui détiennet des fonds sur les exchanges centralisés et les cold wallets. Enfin, il a exprimé sa solidarité avec les personnes touchées par le piratage.

Nous attendons actuellement  de nouveaux développements et informations concernant le hack sur les portefeuilles de Solana. Consulte notre blog pour des mises à jour sur cette question.

Selon Vitalik Buterin, Meta, le metaverse de Facebook, n’a pas d’avenir

Vitalik Buterin : le metaverse de Facebook n'a pas d'avenir

Selon Buterin, le metaverse va arriver, mais pas comme Meta le conçoit. Pourquoi le fondateur d’Ethereum est-il si sceptique ?

Vitalik Buterin ne mâche pas ses mots ! Le fondateur d’Ethereum a déclaré sur Twitter le 31 juillet 2022 qu’il ne croyait pas aux tentatives des entreprises établies de créer un metaverse. Buterin s’est exprimé en répondant à un tweet de Dean Eigenmann, un jeune développeur de smart contracts sur la blockchain. La déclaration concernait le concept de metaverse. En fait, Eigenmann a déclaré qu’il soutient l’idée abstraite du metaverse, mais qu’il est convaincu que la transition des gens vers le “monde virtuel” ne se fera pas, selon lui, de la manière dont les entreprises traditionnelles en font la promotion.

Vitalik Buterin s’est dit d’accord avec les affirmations du développeur, ajoutant que les entreprises technologiques déjà établies qui tentent maintenant de créer leur propre metaverse, comme Facebook avec Meta, n’iront nulle part ! Le metaverse est généralement décrit et imaginé comme un monde en ligne en 3D centré sur le partage social, qui pourra s’imposer grâce à l’utilisation de technologies innovantes telles que la réalité virtuelle et augmentée. Mais selon Vitalik, il est jusqu’à présent impossible d’imaginer les cas d’utilisation et de prévoir les problèmes que le metaverse devra résoudre. Pour paraphraser la thèse de Buterin, toute tentative de construire un metaverse aujourd’hui est un pas dans l’obscurité et une pure expérimentation, et comme pour toute nouveauté, le risque d’échec est élevé.

Les initiatives de Meta et la question de la décentralisation

Meta, qui traverse l’une des périodes les plus difficiles depuis sa naissance, a enregistré pour la première fois de son histoire une baisse de 36% de ses bénéfices par rapport à l’ année dernière. Malgré cela, l’entreprise continue à développer de nouveaux logiciels, dans le but de garantir aux utilisateurs une expérience totalement immersive. Meta Horizon World, par exemple, est le premier embryon du metaverse de Facebook. Il prend actuellement la forme d’un jeu vidéo/réseau social en réalité virtuelle dans lequel les utilisateurs peuvent créer leurs propres mondes. Meta travaille également sur un nouveau produit physique qui facilitera l’interaction avec le metaverse : les Meta smart glasses. Avec ces lunettes “intelligentes”, qui devraient être commercialisées d’ici 2024, il sera possible d’enregistrer des vidéos et d’interagir avec le monde virtuel grâce aux technologies de réalité virtuelle et augmentée. La critique de Vitalik, cependant, tourne autour de la question de la centralisation. Selon le fondateur d’Ethereum, c’est précisément la nature même d’entreprises telles que Facebook et Microsoft qui est en contradiction avec le concept de metaverse. La forte centralisation de ces entreprises ne cadre pas du tout avec les idées de base de ces mondes virtuels, et plus généralement du Web3, comme la propriété numérique et la décentralisation totale des protocoles. Pour Vitalik Buterin, le metaverse de Facebook n’a pas d’avenir précisément parce qu’il ne sera pas sur blockchain.

Une alliance pour un metaverse décentralisé : OMA3 est né

Afin de réfléchir à la décentralisation du metaverse, l’Open Metaverse Alliance, une organisation décentralisée composée des principaux acteurs du domaine, est née. L’OMA3 est une DAO qui fonctionne comme un consortium. La DAO est guidée par des principes d’inclusion, de transparence et de décentralisation et repose sur l’important concept d’interopérabilité en temps réel. L’interopérabilité signifie la capacité d’interagir avec plusieurs protocoles simultanément et facilement dans un système où la propriété numérique est universellement reconnue. Admettons que nous possédons, par exemple, un avatar sur The Sandbox ; dans un système où l’interopérabilité est garantie, nous posséderons cet avatar dans n’importe quel metaverse où nous nous trouvons.

Parmi les membres de l’organisation figurent des réalités établies dans le monde du Web3 telles que : The Sandbox, Animoca Brands, Alien World et Decentraland. L’OMA3 est donc un organisme qui vérifie et promeut la décentralisation des metaverses, dans le but de créer un univers Web3 unifié dans lequel la propriété des actifs numériques (tels que les NFT) est universellement reconnue et contrôlée par les utilisateurs. À l’opposé de cette vision se trouve Meta, le metaverse de Facebook, avec sa centralisation des ressources, des données et des plateformes. Les travaux d’OMA3, axés sur la décentralisation, pourraient éviter l’échec du concept de “metaverse” tel qu’envisagé par Vitalik Buterin. L’avenir du metaverse se jouera sur une caractéristique : blockchain oui ou non ?

Les CryptoPunks deviennent des bijoux Tiffany

CryptoPunks : les NFT deviennent des bijoux Tiffany

Tiffany & Co. annonce une collection de bijoux pour les détenteurs des CryptoPunk. Découvre les détails de cette collaboration luxueuse 

La communauté Web3 s’est déchaînée, notamment sur Twitter, après l’annonce officielle publiée le 31 juillet sur le réseau social : la marque de bijoux de luxe Tiffany & Co. va lancer sa première collection de NFT, la NFTiff. Ces tokens non fongibles représenteront des bijoux dans le style pixelisé des CryptoPunks. Les NFTiffs, au nombre de 250 seulement, ne pourront être achetés que par les détenteurs de CryptoPunks. Ils deviendront ensuite des pendentifs personnalisés correspondant à leur version numérique.

Les CryptoPunks deviennent des bijoux Tiffany

Jetons un coup d’œil au design du bijou et aux matériaux avec lesquels les NFT de Tiffany seront fabriqués. L’objectif des artisans de Tiffany’s sera de créer des bijoux aussi semblables que possible à la version pixel. Le défi consistera à transposer les 87 attributs et 159 couleurs, avec lesquels les CryptoPunks sont composés dans leur version numérique, dans la couleur de pierre précieuse ou d’émail la plus proche possible. Selon le site officiel de Tiffany, chaque pièce sera composée d’au moins 30 pierres précieuses et diamants. La société new-yorkaise a également déclaré que les propriétaires recevront un rendu de leur pendentif d’ici octobre.

Combien coûteront les NFT de Tiffany et où peut-on les acheter ?

L’achat des NFT de Tiffany ne sera possible que via le site officiel, et se fera évidemment en crypto, plus précisément en Ether. Les portefeuilles recommandés pour le paiement sont Meta Mask ou Trust Wallet. La vente des NFTiffs commencera le 5 août 2022 à 16 heures, heure française, et il sera possible d’acheter un maximum de 3 articles par personne.

Le “package” qui comprend le coût du NFT, le pendentif personnalisé et l’expédition de ce dernier coûtera 30 ETH, ce qui, à la valeur actuelle, correspond à environ 50 000 euros. Les CryptoPunks en herbe prennent leur breakfast at Tiffany’s, mais les propriétaires de la collection iconique NFT seront-ils aussi intéressés par les bijoux de luxe ?

Une marque de luxe et Web3 de plus en plus en phase

Avec cette initiative, Tiffany & Co. rejoint les rangs des entreprises de mode de luxe qui tentent de s’imposer dans le monde du Web3, dans le but d’attirer une nouvelle génération de clients. Des marques telles que Gucci, Louis Vuitton, Balenciaga, Philipp Plein et d’autres se sont, au cours de l’année écoulée, mises à disposition pour accepter les paiements en cryptomonnaies. L’initiative de Tiffany va toutefois au-delà de la simple acceptation des cryptos comme moyen de paiement, il s’agit au contraire d’une véritable collaboration avec l’une des marques les plus connues et reconnues du secteur. Les CryptoPunks sont un véritable symbole de la culture Web3 !

Il y avait déjà quelques indications sur la volonté de Tiffany d’entrer sur ce nouveau marché. À l’occasion du dernier april fools (1er avril), l’entreprise avait publié sur les réseaux sociaux une annonce indiquant qu’elle était prête à lancer sa propre cryptomonnaie : le TiffCoin.

Beaucoup d’utilisateurs sont tombés dans le panneau du poisson d’avril, mais tout ce qui est annoncé par la marque n’est pas complètement inventé : le TiffCoin a en effet été reproposé comme une édition collector limitée (sous forme d’objet physique) sur le site de Tiffany & Co.Ainsi, si l’on a pu penser au départ que la marque avait concocté cette farce pour se “moquer” du monde du Web3, nous avons maintenant la preuve du contraire. En bref, les CryptoPunks deviennent les bijoux de Tiffany, nous sommes curieux de voir si les détenteurs célèbres dont Jay Z, Steve Aoki, Serena Williams parviendront à se les procurer !