Bull Market et altseason crypto : comment les gérer ? Stratégies et conseils

Bull Marke et altseason crypto : comment les gérer

Qu’est-ce qu’un Bull Market et une altseason ?

Les précédents bull markets et altseasons ont offert des opportunités considérables aux investisseurs crypto, et il est probable que le cycle haussier actuel présente des possibilités similaires. Cependant, tirer le meilleur parti de ces périodes propices reste complexe, car elles suscitent souvent des émotions difficiles à gérer, comme l’avidité ou l’excès d’optimisme.

Ce guide vous propose des stratégies pratiques pour naviguer dans un bull market et une altseason, afin d’éviter les erreurs les plus courantes. Une précision toutefois : cet article s’appuie sur des données historiques, mais les tendances passées ne garantissent pas les performances futures.

Bull Market et altseason : quand commencent-Ils ?

Comprendre quand un bull market ou une altseason démarre peut sembler simple, mais cela est en réalité plus complexe. À chaque cycle haussier, dès que le Bitcoin commence à grimper, le marché est submergé de prévisions de prix. Cependant, se concentrer sur les durées du cycle est souvent plus utile que de s’attacher aux prédictions de prix. Dans le contexte du marché crypto, le facteur temps est clé, car certains schémas se répètent.

Il est également essentiel de surveiller des indicateurs tels que la dominance du Bitcoin, qui mesure le poids de BTC par rapport aux autres cryptomonnaies, ainsi que le ratio ETH/BTC, qui compare les performances de Bitcoin et Ethereum. Le temps écoulé depuis le dernier halving de Bitcoin est aussi un élément clé, les cycles du marché crypto étant souvent rythmés par cet événement.

Les cycles du marché crypto Sont Rythmés par le Halving

Le bull market et l’altseason sont deux concepts distincts. En règle générale, une altseason se produit pendant un bull market, bien qu’il puisse y avoir des exceptions. Les cycles du marché crypto sont majoritairement dictés par le halving du Bitcoin, un événement qui réduit de moitié la récompense des mineurs tous les quatre ans, diminuant ainsi la création de nouveaux BTC.

Les cycles du Bitcoin durent en général environ mille jours, avec un point bas souvent atteint un an après le précédent sommet historique (ATH). Ainsi, comprendre les phases d’un bull market peut aider à mieux les gérer.

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Les principales phases d’un Bull Market

Que nous soyons dans un bull market est désormais évident pour la plupart des investisseurs. Le prix de BTC vient de dépasser les 90 000 $, et tout indique qu’il pourrait encore grimper. Voici les phases typiques d’un cycle haussier basé sur les données des cycles précédents.

Phase 1 : La domination du Bitcoin

Au début de chaque bull market, la majeure partie de la liquidité entrant sur le marché crypto se concentre sur Bitcoin. Cette phase initiale est marquée par une surperformance de Bitcoin par rapport à Ethereum et aux autres altcoins, qui peinent souvent à suivre le rythme de BTC.

Phase 2 : Ethereum reprend du Terrain

À un certain moment, Bitcoin commence à ralentir, et une partie de la liquidité se dirige alors vers Ethereum. Depuis sa création, Ethereum a souvent commencé à surpasser Bitcoin dans cette phase, accompagnée des premières hausses de certaines altcoins prometteuses.

Phase 3 : Début de l’altseason

Avec l’afflux de liquidité et les bonnes performances d’Ethereum, la confiance augmente envers d’autres cryptos à forte capitalisation. Lors des derniers cycles, les altcoins moins capitalisés ont souvent enregistré des gains rapides durant cette période.

Exemple : Dans le dernier bull market, Solana (SOL) a augmenté de +1 200 % de mai à novembre 2021, et Avalanche (AVAX) a bondi de +1 500 % entre juin et décembre 2021.

Phase 4 : Fin de l’altseason

La fin de l’altseason est généralement la plus risquée. Les cryptos à capitalisation moyenne et petite connaissent souvent des mouvements de prix explosifs dans cette dernière phase, mais c’est aussi ici que les pertes peuvent être les plus importantes. En effet, le marché approche de la fin du bull market, et les investisseurs risquent d’être exposés à des actifs hautement risqués lorsque les prix commencent à redescendre.

L’ultime phase de l’altseason peut être comparée à des feux d’artifice : intense mais brève. Les investisseurs inexpérimentés, espérant une poursuite du marché haussier, pourraient subir de lourdes pertes s’ils ne suivent pas une stratégie bien définie.

Pourquoi Ethereum est-il souvent en retard au début d’un cycle ?

Au cours des dernières années, Ethereum a eu tendance à démarrer les cycles haussiers après Bitcoin. Cela est dû en partie à la perception de Bitcoin comme un actif crypto plus sécurisé et établi. Lorsqu’un nouveau cycle haussier commence, les investisseurs préfèrent généralement se tourner vers BTC, perçu comme un investissement moins risqué.

Ce phénomène s’est accentué avec le lancement des ETFs spot sur Bitcoin par de grands fonds d’investissement, renforçant la dominance de BTC. Dans le marché crypto, il existe également un phénomène de “rotation de capital” : d’abord en faveur de Bitcoin, puis graduellement vers Ethereum et d’autres altcoins lorsque le prix de BTC se stabilise ou atteint un sommet local.

Il est donc crucial de surveiller les indicateurs de dominance du Bitcoin et le ratio ETH/BTC, car le premier atteint généralement son pic avant l’altseason, tandis que le second touche son point bas.

Chronologie des cycles du Marché passés

Comme mentionné en début d’article, pour bien gérer un bull market et une altseason, il est essentiel de comprendre la variable temps. Examinons donc les durées des précédents cycles haussiers, en partant de chaque halving.

Bull Market de 2017

  • Halving : 11 juillet 2016, BTC à 650 $.
  • Premier ATH après Halving : 225 jours après, le 21 février 2017, à 1 115 $.
  • ATH final : 297 jours après, le 15 décembre 2017, à 19 000 $.
  • Rendement total : Environ +2 800 %.

Bull Market de 2020

  • Halving : 11 mai 2020, BTC à 9 000 $.
  • Premier ATH après Halving : 216 jours après, le 13 décembre 2020, à 19 200 $.
  • ATH final : 330 jours après, le 8 novembre 2021, à 69 000 $.
  • Rendement total : +259 %.

Bull Market de 2024

  • Halving : 22 avril 2024, BTC autour de 65 000 $.
  • Premier ATH après Halving : 195 jours après, le 5 novembre 2024, BTC a atteint 80 000 $.
  • Projection : Si l’histoire se répète, BTC pourrait atteindre un ATH final autour de septembre 2025.

Ethereum

Pour Ethereum, lancé en 2015, les données historiques sont limitées, mais lors du dernier bull market, il a atteint un nouvel ATH le 19 janvier 2021, soit environ 1 100 jours après le précédent. Si ce schéma se répète, Ethereum pourrait atteindre son ATH vers le 17 novembre 2024.

Conclusion 

Le timing et une stratégie bien définie sont des atouts majeurs pour naviguer dans un bull market et une altseason. Bien que le marché crypto soit cyclique, chaque cycle est unique. En surveillant la dominance de Bitcoin et le ratio ETH/BTC, vous pouvez anticiper l’arrivée de l’altseason, mais il est crucial de réévaluer ses positions dans les actifs les plus risqués à l’approche de la fin du cycle.

En somme, restez vigilant, suivez une stratégie structurée, et gardez en tête que même dans un marché haussier, la prudence est de mise.

Les ETF Bitcoin battent l’or : un tournant historique pour le marché crypto

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Bitcoin vient de franchir une étape historique : les ETF Bitcoin de BlackRock ont désormais une valeur nette supérieure à celle de ses ETF or. Longtemps considéré comme l’« or numérique » pour sa rareté et son potentiel de réserve de valeur, Bitcoin a franchi une nouvelle étape en surpassant le marché de l’or dans le portefeuille de BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde. Ce développement marque non seulement un jalon pour Bitcoin, mais également une évolution majeure pour le marché des cryptomonnaies.

Le Fonds Bitcoin iShares de BlackRock : un record de croissance

Le fonds iShares Bitcoin Trust (IBIT) de BlackRock, lancé en janvier 2024, a rapidement dépassé l’iShares Gold Trust (IAU), un ETF or emblématique lancé en 2005. Aujourd’hui, l’ETF Bitcoin de BlackRock gère environ 33,1 milliards de dollars, surpassant les 32,9 milliards de l’ETF or. Ce renversement met en évidence un changement notable dans les préférences d’investissement : bien que l’or ait été historiquement la principale réserve de valeur, Bitcoin se révèle être un concurrent de taille, en particulier pour les investisseurs institutionnels.

Les ETF Bitcoin : une révolution pour le marché crypto

Le lancement des ETF Bitcoin, en particulier celui de BlackRock, a ouvert la voie à une révolution crypto, permettant aux investisseurs d’accéder à Bitcoin sans posséder directement l’actif. L’ETF Bitcoin de BlackRock a enregistré des flux records, atteignant 10 milliards de dollars en seulement sept semaines, là où le premier ETF or américain a mis plus de deux ans pour atteindre ce niveau. Ce taux de croissance reflète l’évolution de la perception des investisseurs : pour de nombreux fonds, Bitcoin n’est plus seulement un actif volatile, mais aussi une réserve de valeur potentielle.

Bitcoin : un nouveau standard pour les actifs de réserve

Avec la montée en popularité des ETF Bitcoin, un nouveau paradigme financier semble se dessiner. Suite à l’élection de Donald Trump et son soutien affiché aux cryptos comme Bitcoin, le prix de BTC a atteint 84 000 dollars, un nouveau sommet historique. 

D’autres cryptomonnaies, notamment Sui (SUI), Cardano (ADA), Aave (AAVE) et Dogecoin (DOGE), ontégalement enregistré des augmentations de valeur similaires.

Les investisseurs institutionnels considèrent de plus en plus Bitcoin comme un actif stratégique. En effet, l’intérêt pour Bitcoin pourrait signaler un avenir où, dans une ère de numérisation accrue, il rivalise de plus en plus avec l’or en tant qu’actif de réserve global.

Un tournant pour le secteur financier : Bitcoin devient l’« or numérique »

Le succès des ETF Bitcoin, illustré par le fonds de BlackRock, montre comment les cryptomonnaies redéfinissent les contours du secteur financier. Ce dépassement des ETF or par les ETF Bitcoin témoigne de la place croissante de Bitcoin dans les stratégies institutionnelles, consolidant son rôle de réserve de valeur numérique.


Prévisions pour le prix du pétrole en 2025 : que prévoir selon les experts ?

Découvrez les prévisions des experts pour le prix du baril de pétrole en 2025. Quel sera l’impact des conflits et des décisions de l’OPEP ?

Le prix du baril de pétrole suscite de nombreuses spéculations pour 2025. Actuellement, le Brent se situe autour de 74 dollars par baril, tandis que le WTI est légèrement inférieur à 72 dollars. Divers facteurs influencent cette évolution, notamment la prolongation des réductions de production décidée par l’OPEP+ et les incertitudes géopolitiques, particulièrement au Moyen-Orient.

La politique de l’OPEP et la conjoncture au Moyen-Orient

Début novembre 2024, l’OPEP+ a décidé de prolonger les réductions volontaires de production de pétrole jusqu’à fin décembre 2024, avec un plafond de production fixé à environ 2,2 millions de barils par jour. Cette décision pourrait soutenir le prix du pétrole, mais le marché reste instable, notamment après les récentes élections américaines remportées par le candidat républicain Donald Trump.

Les prévisions des analystes pour 2025 indiquent une possible baisse du prix, en dépit des réductions de production de l’OPEP+. Selon certains experts, le prix pourrait atteindre les 60 dollars le baril d’ici la fin de l’année. Cependant, une dégradation de la situation au Moyen-Orient pourrait inverser cette tendance, en particulier si des infrastructures énergétiques étaient touchées.

Brent et WTI : comprendre les références mondiales du pétrole

Avant d’approfondir les prévisions pour le prix du pétrole, il est essentiel de comprendre la différence entre le Brent et le WTI. Le Brent est la référence pour les marchés d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique, tandis que le WTI (West Texas Intermediate) est un mélange de pétrole extrait aux États-Unis, influençant principalement le marché américain.

Prévisions des grandes institutions financières pour 2025

Les grandes banques d’investissement ont publié leurs prévisions pour le prix du pétrole, prenant en compte la situation économique et géopolitique.

  • Goldman Sachs : initialement, la banque anticipait un prix du Brent autour de 95 dollars pour 2024. Toutefois, pour 2025, elle a révisé ses prévisions à la baisse, prévoyant un prix moyen de 76 dollars. Les tensions entre Israël et l’Iran n’ayant pas eu d’impact majeur sur le prix jusqu’à présent, Goldman Sachs estime peu probable qu’elles affectent le marché en 2025.
  • JP Morgan : plus pessimiste, JP Morgan ne prévoit pas que le Brent atteigne les 100 dollars en 2025. Après avoir revu ses estimations, la banque table sur un prix du pétrole brut à 75 dollars au début de 2025, pour ensuite diminuer vers 60 dollars d’ici la fin de l’année.
  • Bank of America (BoA) : BoA prévoit un prix stable du Brent autour de 75 dollars et du WTI à 71 dollars au second semestre 2024. Cette prévision, plutôt conservatrice, prend en compte l’augmentation de l’offre de pétrole des pays non membres de l’OPEP, notamment le Canada, la Guyane, l’Argentine et le Brésil, qui pourrait influencer le marché à la baisse en 2025.
  • Citi : selon Citi, le prix du pétrole devrait baisser en 2025, avec un prix moyen autour de 60 dollars le baril. La récente élection de Donald Trump pourrait influencer les relations avec l’OPEP+, les poussant à réduire les limitations de production, augmentant ainsi l’offre et impactant négativement le prix.

Facteurs clés affectant le prix du pétrole en 2025

Les prévisions des experts s’appuient sur plusieurs facteurs décisifs :

  1. Régulation de la production par l’OPEP+
    La prolongation des réductions de production par l’OPEP+ est un soutien potentiel pour le marché. Néanmoins, la réaction des pays producteurs face à une demande mondiale changeante pourrait influencer ces prévisions.
  2. Conflits géopolitiques
    Les conflits en cours, notamment au Moyen-Orient, constituent des variables importantes pour le marché du pétrole. Si ces conflits perturbent les infrastructures pétrolières, le prix pourrait connaître une hausse inattendue.
  3. Impact de la politique américaine sous Trump
    La politique étrangère américaine, notamment vis-à-vis de l’OPEP+ et de l’Iran, pourrait influencer l’offre de pétrole. En cas de tensions commerciales, des restrictions pourraient être mises en place, affectant le prix mondial.
  4. Augmentation de l’Offre Hors-OPEP
    La croissance de l’offre provenant de pays comme le Canada et le Brésil pourrait peser sur le marché, en particulier si les réductions de production de l’OPEP+ ne compensent pas l’augmentation globale de l’offre.

Conclusion : quel avenir pour le prix du baril de pétrole en 2025 ?

En somme, les prévisions pour le prix du pétrole en 2025 demeurent prudentes, avec une tendance baissière attendue par la majorité des institutions financières. Avec des prévisions entre 60 et 75 dollars le baril, le marché pétrolier semble se préparer à une année marquée par de multiples incertitudes. Entre tensions géopolitiques et politiques économiques américaines, le prix du baril de Brent et du WTI sera surveillé de près.


Donald Trump remporte les élections de 2024 : le programme du nouveau président des États-Unis

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Donald Trump remporte les élections de 2024. Découvrez ses politiques sur l’immigration, l’économie et les affaires étrangères pour l’avenir de l’Amérique.

Donald Trump a remporté les élections présidentielles de 2024, marquant ainsi son retour à la Maison-Blanche. Sa victoire, nette et décisive, montre un changement de cap pour les priorités américaines, les électeurs ayant été attirés par sa politique ferme en matière d’immigration, ses mesures économiques ambitieuses et son approche isolationniste en politique étrangère. Trump prendra officiellement ses fonctions en janvier 2025, avec un Congrès à majorité républicaine qui renforce sa position. Voici un aperçu de cette victoire et de ce que son administration pourrait signifier pour l’avenir des États-Unis.

Comment Donald Trump a-t-il remporté la présidence ?

Le système électoral américain est indirect, ce qui signifie que les citoyens ne choisissent pas directement le président. Chaque État désigne des « grands électeurs » en fonction de sa population, pour un total de 538 grands électeurs dans le pays. Un candidat a besoin de 270 électeurs pour gagner la présidence.

La plupart des États américains appliquent le système du « winner-takes-all » : le candidat qui obtient la majorité des voix dans un État remporte l’ensemble de ses grands électeurs (à l’exception du Maine et du Nebraska). Les États pivots – notamment l’Arizona, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Caroline du Nord, la Pennsylvanie et le Wisconsin – ont joué un rôle essentiel dans la victoire de Trump. Ces États, traditionnellement imprévisibles, ont finalement été décisifs pour le résultat des élections.

Le rôle des États pivots dans la victoire de Trump

Jusqu’à la nuit électorale, les sondages montraient une course serrée sans net favori. Cependant, dans les premières heures de la matinée, Trump a réussi à remporter plusieurs États pivots. La Pennsylvanie, avec ses 19 grands électeurs, a été cruciale, Trump l’emportant avec une marge de 2%. Il a également gagné en Caroline du Nord avec 51% des voix et en Géorgie avec 50,7%.

À l’heure actuelle, alors que le dépouillement est encore en cours dans certains États, Trump compte 266 grands électeurs contre 219 pour Kamala Harris. Il est en tête dans plusieurs autres États clés, ce qui rend sa présidence pratiquement certaine.

Principales mesures du programme de Donald Trump 

Maintenant que Trump s’apprête à diriger, son programme promet des changements significatifs. Les Américains ont voté pour une direction différente, alors que contient l’agenda de Trump ? Ses politiques, conçues pour plaire à une base conservatrice, devraient avoir un impact large, d’autant plus que la majorité républicaine au Congrès lui offre une liberté d’action considérable.

Immigration : des politiques renforcées et une application stricte

Trump s’est engagé à prendre des mesures fermes en matière d’immigration, une priorité pour 61% des Américains. Sa rhétorique de campagne a été stricte, décrivant les immigrants comme une source de criminalité et de charge économique. Son vice-président, J.D. Vance, a même évoqué la possibilité de lancer l’un des plus grands plans de déportation de l’histoire. Cette politique pourrait entraîner une répression importante de l’immigration, bien que Trump doive tenir compte des protections constitutionnelles.

Économie : protectionnisme et initiatives favorables aux cryptomonnaies

Sur le plan économique, Trump a promis des politiques protectionnistes, notamment des tarifs douaniers visant à réduire la dépendance envers les produits étrangers, en particulier ceux venant de Chine. Son approche pourrait mener à ce que certains experts qualifient de « guerre commerciale », avec des répercussions potentielles sur les marchés internationaux et une hausse des prix domestiques, risquant ainsi d’aggraver l’inflation.

Trump a également pris une position favorable aux cryptomonnaies, notamment au Bitcoin. Son administration pourrait utiliser les réserves de Bitcoin détenues par le gouvernement pour renforcer l’économie nationale et soutenir le minage de BTC aux États-Unis. La réaction des marchés a été positive : le prix du Bitcoin a atteint un sommet historique de 75 000 dollars après l’annonce de la victoire de Trump. Certains États, comme la Floride, ont déjà montré leur soutien au Bitcoin, proposant de l’intégrer dans les fonds de pension publics. Le Michigan et le Wisconsin ont aussi commencé à investir dans des ETF Bitcoin.

Politique étrangère : un virage vers l’isolationnisme

En matière de relations internationales, la politique étrangère de Trump devrait suivre une approche isolationniste. Il a indiqué qu’il pourrait réduire le soutien économique à l’Ukraine, ce qui pourrait déstabiliser les relations des États-Unis avec leurs alliés de l’OTAN. Sous la présidence Biden, les États-Unis ont fourni environ 174 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine. La position de Trump pourrait donc représenter un changement important, réduisant l’implication américaine dans les conflits mondiaux pour se concentrer sur les priorités nationales.

L’administration Trump a également signalé son soutien à Israël au Moyen-Orient, tout en indiquant qu’elle pourrait limiter l’implication des États-Unis. Cette approche pourrait redéfinir les alliances américaines, notamment en Europe, où de nombreux pays comptent sur le soutien stratégique des États-Unis.

À quoi s’attendre pour l’Amérique sous la présidence de Trump ?

Alors que Donald Trump se prépare à revenir à la Maison-Blanche, l’Amérique s’attend à des changements considérables. Ses politiques sur l’immigration, l’économie et les relations internationales reflètent une vision audacieuse axée sur la défense des intérêts américains et la sécurité nationale, bien qu’elles présentent des défis potentiels en termes de diplomatie internationale et de stabilité du marché.


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La Fed a réduit ses taux d’intérêt de 25 points de base

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La Réserve fédérale s’est réunie le 7 novembre 2024 pour décider des taux d’intérêt. Que s’est-il passé après la baisse de 50 points de base en septembre, puisque le FOMC ne s’est pas réuni en octobre. La combinaison de la victoire de Donald Trump et de la baisse du coût de l’argent pourrait-elle encore faire grimper le cours du bitcoin ?

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Indicateurs économiques influençant les décisions de la Fed

Avant d’analyser ce qui s’est passé lors de la réunion de la FED du 7 novembre 2024, il est bon de lister les indicateurs économiques que la banque centrale américaine évalue avant de décider des taux d’intérêt.

L’un des principaux objectifs de la politique monétaire de la Fed est de contenir l’inflation. Lorsque les prix augmentent de manière excessive, la banque centrale augmente les taux d’intérêt pour freiner et stabiliser la demande. D’août à octobre, lindice des prix à la consommation (IPC), principal indicateur utilisé pour estimer l’inflation, a baissé de 50 points de base pour atteindre un taux annuel de 2,4 %, contre 2,9 %. 

Ce ralentissement de l’inflation a été rendu possible par les politiques monétaires restrictives mises en œuvre par la plupart des pays occidentaux au cours des deux dernières années. Comme la situation semble aujourd’hui sous contrôle, les banques centrales procèdent à des baisses progressives des taux d’intérêt afin de relancer l’économie après l’avoir refroidie.

L’emploi et donc la santé du marché du travail jouent également un rôle important dans les décisions de la Fed. Ces derniers mois, le taux de chômage est resté stable autour de 4,2 %, mais s’il avait augmenté, il aurait fallu intervenir avec un plan plus serré de baisse des taux d’intérêt. Toutefois, comme cela ne s’est pas produit, la Fed pouvait, et va probablement, procéder graduellement.

Enfin, lorsque la Fed décide des taux d’intérêt, elle prend également en compte le produit intérieur brut (PIB). Une croissance économique trop rapide peut alimenter l’inflation, tandis qu’une croissance faible peut suggérer la nécessité d’une stimulation économique telle que des réductions de taux. En octobre, la croissance économique aux États-Unis a ralenti et la Fed a réagi en réduisant ses taux de 25 points de base.

L’élection de Donald Trump a-t-elle eu un impact sur les taux ?

L’élection de Donald Trump n’a pas eu d’effet sur la réunion de novembre de la Réserve fédérale, dont la décision a été conforme aux attentes en matière de taux d’intérêt. Certains experts pensaient que la FED pourrait laisser les taux inchangés compte tenu de la volonté du nouveau président américain d’appliquer des droits de douane sur les marchandises en provenance de l’étranger, en particulier de la Chine, ce qui pourrait faire remonter l’inflation à l’avenir.

Toutefois, la majorité s’attendait toujours à une réduction de 25 points de base, ce qui s’est effectivement produit. Le consensus a été efficacement résumé par Polymarket, le principal marché de prédiction du monde de la cryptographie, qui, comme pour l’élection présidentielle, a vu juste.

Gregory Daco, économiste en chef d’Ernest Young, l’une des principales sociétés de conseil au monde, était également de cet avis, déclarant mercredi : “la baisse de l’inflation et la croissance des salaires et de la productivité devraient favoriser un recalibrage progressif de la politique monétaire de la Fed, avec une baisse des taux de 25 points de base après l’élection”.

Réunion de la FED de novembre 2024 : l’impact sur le marché

Il est très difficile d’estimer l’impact possible de la baisse des taux lors de la réunion de la Fed du 7 novembre 2024, principalement parce qu’elle intervient après les deux jours les plus importants de l’année. Mercredi a eu lieu la conclusion des élections américaines qui ont vu l’émergence de Donald Trump, qui retournera au Capitole après l’intermède démocrate des quatre dernières années.

Si Kamala Harris avait gagné, la situation aurait probablement été différente, mais au pouvoir à partir de janvier, ce seront les Républicains, qui ont également remporté la majorité au Congrès. Ce qui s’est passé et toutes les promesses associées à un nouveau mandat de Trump ont fait exploser à la hausse le prix des principaux actifs, en particulier le bitcoin et les actions Tesla. En moins de vingt minutes dès l’ouverture des marchés, les ETF spot sur le bitcoin ont enregistré 1 milliard de dollars de volume, tandis qu’au cours de la journée du 7 novembre le record absolu d’entrées de capitaux : 1,38 milliard de dollars.

Cependant, le dernier mot n’a pas encore été dit. En ce qui concerne le monde de la cryptographie, ce qui s’est passé cette semaine semble avoir ravivé le marché haussier, qui avait été brusquement interrompu en avril après l’atteinte des plus hauts historiques (ATH). Des sommets historiques qui, une fois de plus, ont été mis à jour ces dernières heures. Si l’on analyse le marché boursier, on constate que les principaux indices, surtout le S&P 500 et le NASDAQ, enregistrent des mouvements de prix haussiers à un rythme très soutenu depuis un certain temps.


En bref, la question à un million de dollars liée à la réunion de la FED du 7 novembre est la suivante : la baisse des taux d’intérêt va-t-elle entraîner une nouvelle hausse des marchés, en particulier du bitcoin ? Ou bien les principaux actifs vont-ils ralentir après la hausse de ces derniers jours ?

Énergie nucléaire : un tournant pour les États-Unis ?

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Une nouvelle ère pour l’énergie nucléaire aux États-Unis avec la réouverture de centrales fermées et des innovations dans la fusion. Découvrez le projet TerraPower, financé par Bill Gates.

L’énergie nucléaire connaît un regain d’intérêt, notamment aux États-Unis, où des initiatives sont en cours pour rouvrir d’anciennes centrales et développer des technologies de pointe. Cette tendance est motivée par une volonté croissante de réduire les émissions de carbone et par la demande croissante d’énergie propre pour soutenir des secteurs comme les centres de données, l’intelligence artificielle et la mobilité électrique.

Deux exemples illustrent bien cette évolution : la réouverture de la centrale nucléaire de Palisades, fermée en 2022, et le développement de réacteurs nucléaires avancés par TerraPower, une start-up financée par Bill Gates. Voici les dernières informations sur l’énergie nucléaire aux États-Unis.

Réouverture d’anciennes centrales : le cas de la centrale nucléaire de Palisades

Située à Covert, dans le Michigan, la centrale de Palisades a été fermée en mai 2022 après 40 ans d’exploitation, principalement à cause de la concurrence avec le gaz naturel, une énergie plus abordable. Cependant, avec la pression croissante pour décarboner l’économie, le gouvernement américain reconsidère le rôle du nucléaire dans le mix énergétique national.

Ces dernières années, de nombreuses centrales nucléaires aux États-Unis ont été fermées. Mais l’Inflation Reduction Act (IRA) de 2022 a changé la donne, en favorisant la production d’énergie propre, y compris nucléaire. Ce cadre législatif a permis de lancer des projets de réouverture pour certaines centrales, comme Palisades. Avec un financement d’environ 1,5 milliard de dollars du Département de l’Énergie et une contribution supplémentaire de 300 millions de dollars du gouvernement fédéral du Michigan, la réouverture de Palisades pourrait être effective d’ici 2025.

Pourquoi rouvrir une centrale fermée ?

Relancer Palisades serait une stratégie pour augmenter rapidement la production nucléaire sans construire de nouveaux réacteurs, un processus long et coûteux. Aux États-Unis, le nucléaire représente environ 20 % de la production d’électricité depuis trente ans, bien que cette part ait progressivement diminué en raison des coûts élevés et des craintes de sécurité.

Ces craintes, souvent héritées de catastrophes passées comme Tchernobyl et Fukushima, sont néanmoins jugées excessives par les experts. Aujourd’hui, le nucléaire américain est l’une des sources d’énergie les plus sûres, propres et fiables. Les sondages montrent d’ailleurs un changement d’opinion progressif en faveur du nucléaire, perçu de plus en plus comme un allié crucial pour atteindre les objectifs de décarbonisation.

Si la réouverture de Palisades réussit, d’autres centrales, comme celle de Three Mile Island en Pennsylvanie, pourraient suivre, contribuant ainsi à réduire la dépendance aux combustibles fossiles.

L’innovation dans le nucléaire : TerraPower et le nouveau réacteur de Bill Gates

Alors que certains projets visent la réhabilitation d’anciennes centrales, d’autres misent sur l’avenir avec des réacteurs plus petits, moins coûteux et plus sûrs. TerraPower, une start-up soutenue par Bill Gates, développe un nouveau type de réacteur à Kemmerer, dans le Wyoming. TerraPower travaille sur un réacteur refroidi au sodium liquide, une innovation par rapport aux réacteurs classiques, qui utilisent de l’eau sous pression pour le refroidissement.

L’utilisation de sodium liquide permet de fonctionner à des pressions plus faibles, réduisant ainsi les besoins en mesures de sécurité coûteuses. Ce réacteur de TerraPower, d’une capacité de 345 mégawatts (environ un tiers de celle des réacteurs conventionnels), pourrait être opérationnel dès 2030.

Parmi les caractéristiques uniques de ce réacteur, on trouve un système de stockage d’énergie par batterie à sels fondus, permettant d’adapter la production d’énergie aux besoins. Cela facilite l’intégration du nucléaire avec des sources d’énergie renouvelables intermittentes, telles que l’énergie solaire et éolienne.

Énergie nucléaire aux États-Unis : les défis à relever

Malgré le soutien politique et les avancées technologiques, l’énergie nucléaire doit encore relever de nombreux défis. La construction de nouvelles centrales est coûteuse et les projets souffrent souvent de retards et de dépassements budgétaires. Par exemple, les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Vogtle, en Géorgie, ont été achevés avec sept ans de retard et à un coût plus que doublé par rapport aux prévisions initiales.

Même TerraPower n’est pas exempt de difficultés. La start-up a dû repousser de deux ans le début des travaux en raison de la pénurie mondiale d’uranium enrichi, exacerbée par le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

Fusion nucléaire : un espoir pour l’avenir

Enfin, impossible de parler d’énergie nucléaire sans évoquer la fusion nucléaire, souvent considérée comme la solution ultime pour une énergie propre et illimitée. La fusion est le processus qui alimente le soleil : des isotopes d’hydrogène fusionnent pour libérer une énergie immense, sans produire de déchets à long terme. Cependant, contenir cette énergie reste un défi technologique majeur, et il est incertain quand, voire si, cette technologie pourra être commercialisée.

Une start-up chinoise, Energy Singularity, développe un réacteur de fusion et espère commercialiser cette technologie d’ici 2035. Le projet utilise un dispositif appelé tokamak, avec des aimants puissants pour contenir un plasma chauffé à des températures extrêmes. Bien que la fusion nucléaire représente un immense potentiel, les experts avertissent qu’il reste de nombreux obstacles techniques à surmonter.

Conclusion

Le nucléaire, sous sa forme traditionnelle ou dans ses versions les plus innovantes, constitue l’une des options les plus prometteuses pour réussir la transition énergétique. La réouverture de centrales comme Palisades pourrait combler les besoins énergétiques à court terme, tandis que des projets comme TerraPower et la fusion nucléaire pourraient révolutionner le secteur dans les décennies à venir.



Quelles perspectives pour le marché boursier au quatrième trimestre 2024 ?

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Le rapport trimestriel de BlackRock sur l’état du marché boursier pour le quatrième trimestre 2024 s’ouvre sur une citation percutante de Tony De Spirito, directeur des investissements de BlackRock : « L’économie n’est pas le marché boursier. Et c’est une bonne nouvelle. » Cette phrase rappelle que même si l’économie réelle ralentit, cela ne signifie pas forcément que le marché boursier suivra la même tendance. Voici les prévisions de BlackRock pour le marché boursier dans les prochains mois.

Marché boursier : observations générales

Ce quatrième trimestre 2024 s’annonce particulièrement mouvementé pour le marché boursier et celui des crypto-monnaies. Les analystes de BlackRock prévoient que les actifs à risque pourraient connaître une forte volatilité, en partie en raison des élections américaines de novembre et des baisses de taux d’intérêt par les banques centrales, notamment la Réserve fédérale américaine (FED). Ces réductions de taux pourraient soutenir les actions et offrir des opportunités d’investissement intéressantes.

Cependant, le troisième trimestre 2024 a déjà été marqué par une volatilité significative, liée aux inquiétudes concernant le ralentissement économique et le risque de récession. La réaction de la FED, jugée lente, a alimenté cette instabilité. Pourtant, BlackRock souligne que les fondamentaux du marché boursier sont restés solides, malgré les incertitudes économiques.

Les deux facettes de la volatilité

Le rapport de BlackRock explore ensuite le thème de la volatilité, cruciale pour comprendre le comportement du marché boursier au cours des prochains mois. Les analystes rappellent que si le sentiment des investisseurs influence les marchés, ce sont toujours les fondamentaux qui prédominent à long terme. Les investisseurs doivent donc se concentrer sur la création de valeur et éviter d’être distraits par les fluctuations de court terme.

Tony De Spirito, dans le rapport, détaille les bénéfices potentiels de la volatilité en quatre points :

  1. La volatilité peut être bénéfique : Les corrections de marché permettent d’augmenter son exposition à certains actifs de qualité, surtout si les mouvements sont dus à des dynamiques de marché sans impact sur les fondamentaux. Les investisseurs peuvent ainsi saisir des opportunités d’achat lors des dips.
  2. La volatilité est normale : Les oscillations du marché boursier, loin d’être anormales, ont permis aux marchés de rebondir après des crises majeures comme celle de 2008. BlackRock s’attend à des pics de volatilité cette année, notamment liés aux décisions de la FED.
  3. Les corrections de marché sont courantes : Au cours des 35 dernières années, l’indice S&P 500 a connu une vingtaine de corrections de plus de 10 %, mais il affiche malgré tout un rendement annuel moyen de +14 % sur cette période. Investir avec une perspective à long terme reste donc une stratégie solide face aux fluctuations.
  4. Plus de volatilité peut entraîner des rendements plus élevés : BlackRock observe que les périodes de forte volatilité sont souvent suivies de meilleurs rendements. Par exemple, lorsque le Volatility Index (VIX) dépasse 29 points, les rendements semestriels du S&P 500 atteignent en moyenne 16 %, contre 5 % lorsque le VIX est inférieur à 12 points. La volatilité, en somme, peut être un moteur de performance à court terme.

Les élections américaines et leur impact sur le marché boursier

Les élections américaines de novembre constituent un événement clé pour le marché boursier ce trimestre. BlackRock analyse l’impact des élections passées sur les performances boursières, montrant que si les résultats des élections provoquent souvent des fluctuations immédiates, ces effets s’estompent généralement à moyen terme. Depuis 1996, seules deux élections sur sept ont généré une volatilité prolongée de plus de onze mois après le scrutin.

Le message de BlackRock est clair : même en période d’incertitude électorale, les investisseurs doivent privilégier une vision à long terme. L’histoire boursière a démontré que le marché peut surmonter des crises importantes, comme les démissions présidentielles, la stagflation, la crise de 2008 ou encore le choc du COVID-19. La patience reste donc une vertu essentielle pour les investisseurs.

L’impact des baisses de taux de la FED

Le rapport de BlackRock examine aussi les possibles effets des réductions de taux d’intérêt par la FED. Les marchés boursiers, d’après les analyses de BlackRock, ont tendance à bien réagir aux baisses de taux, surtout si celles-ci ne s’accompagnent pas d’une récession. Les données montrent en outre que les actions de grandes entreprises tendent à surperformer celles des petites capitalisations jusqu’à trois ans après une première réduction de taux.

En termes sectoriels, les actions des secteurs de la santé et des biens de consommation se démarquent souvent par des rendements supérieurs à la moyenne dans l’année suivant une baisse de taux, ce qui pourrait intéresser les investisseurs cherchant une exposition défensive dans un contexte incertain.

Et qu’en est-il du marché des crypto-monnaies ?

BlackRock, qui a récemment exprimé un vif intérêt pour le secteur des crypto-monnaies, notamment à travers son CEO Larry Fink, explore également le potentiel de diversification du Bitcoin. D’après leur analyse, le prix du Bitcoin est faiblement corrélé aux actions, ce qui en fait un actif de diversification unique dans un portefeuille. Les rallyes du Bitcoin, bien que volatils, se distinguent par leur intensité, offrant ainsi un potentiel de rendement attractif.Grâce à sa technologie de blockchain sécurisée et immuable, Bitcoin est perçu comme une réserve de valeur fiable, à l’abri des manipulations. Son réseau, basé sur le Proof of Work, bénéficie de la puissance de milliers de nœuds et mineurs, garantissant la vérification de chaque transaction. Ce haut niveau de sécurité et son caractère immuable renforcent la confiance des investisseurs, consolidant ainsi le rôle du Bitcoin en tant qu’actif alternatif sur le long terme.


Le Bitcoin augmente grâce aux mesures de relance en Chine et aux flux d’ETF

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Le Bitcoin a enregistré une reprise remarquable récemment, clôturant le mois de septembre avec une hausse impressionnante de 8 %. Ce résultat déjoue les attentes, car septembre est généralement un mois difficile pour les crypto-monnaies. Ce rebond semble être alimenté par l’augmentation des flux dans les ETF Bitcoin et une injection de liquidités massive par la Chine, redynamisant ainsi les marchés mondiaux.

La Chine injecte des capitaux et réduit les taux repo

Mercredi dernier, la Banque centrale chinoise a annoncé une baisse de ses taux de prêt interbancaire (taux repo), passant de 1,95 % à 1,85 %, accompagnée d’une injection de liquidités de plus de 10 milliards de dollars et d’une réduction de 50 points de base du ratio de réserve obligatoire (RRR) pour les banques. Cette mesure fait partie d’un plan de relance plus vaste qui pourrait injecter près de 1 000 milliards de yuans (environ 150 milliards de dollars) pour augmenter la disponibilité de crédit dans le pays.

Cet ensemble de mesures vise à stimuler une économie qui fait face à des défis importants, comme la déflation due à la baisse de la consommation, une crise dans le secteur immobilier, et une dette publique élevée. Les effets de ces mesures ne se sont pas fait attendre : les indices asiatiques, comme le Hang Seng de Hong Kong et le SSE de Shanghai, ont enregistré des hausses de 14 % et 20 % respectivement depuis jeudi dernier. Cet impact positif s’est également fait sentir sur les marchés américains et le marché crypto, bien que le Bitcoin et les principales crypto-monnaies aient ralenti aujourd’hui, le BTC perdant environ 3 %.

L’injection de liquidités par la Chine n’a pas seulement stimulé les marchés financiers asiatiques, elle a également apporté un nouvel optimisme parmi les investisseurs internationaux. La réduction des taux repo et les autres mesures économiques augmentent la disponibilité de liquidités à l’échelle mondiale, ce qui pousse certains analystes à penser qu’une partie de ces capitaux pourrait se diriger vers des actifs plus risqués, tels que les actions et les crypto-monnaies, dans les prochaines semaines.

Impact sur le sentiment des investisseurs et sur le prix du Bitcoin

La récente hausse du Bitcoin est également soutenue par une augmentation des flux d’investissement dans les ETF Bitcoin, renforçant encore plus la confiance des investisseurs. Vendredi dernier, les flux d’ETF se sont rapprochés des 500 millions de dollars, un niveau qui n’avait pas été atteint depuis juillet. Ce regain de capitaux dans les ETF Bitcoin suggère que le marché retrouve de l’optimisme après plusieurs mois de calme.

Des nouvelles positives viennent également du côté de l’Ethereum, avec des flux d’ETF en hausse atteignant environ 150 millions de dollars au cours des quatre derniers jours de trading, après deux mois de résultats négatifs. Cela laisse entrevoir un possible renversement de tendance pour le marché crypto dans son ensemble.

Le mois d’octobre marquera-t-il une relance durable ?

Malgré quelques légères baisses au cours des dernières 24 heures, un sentiment d’optimisme persiste sur les marchés. Avec l’arrivée d’octobre, un mois traditionnellement haussier pour le Bitcoin (surnommé “Uptober“), assisterons-nous à une véritable reprise après plus de six mois de stagnation ?Téléchargez l’application Young Platform pour rester informé des dynamiques du marché du Bitcoin et des facteurs économiques mondiaux qui influencent les prix des crypto-monnaies. Suivez nos mises à jour hebdomadaires pour garder une longueur d’avance dans le monde des investissements en crypto.

Le 10 voitures japonaises les plus emblématiques

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Découvrez les 10 voitures japonaises les plus emblématiques. Un hommage aux modèles qui ont révolutionné l’industrie automobile et séduit les amateurs de voitures sportives

Les voitures japonaises ont depuis longtemps une place de choix dans l’univers de l’automobile. Alliant technologie de pointe, fiabilité et performance, elles continuent de captiver des passionnés de tous horizons. Depuis les années 60, des marques japonaises de renom ont su imposer leurs standards avec des modèles qui vont de la compacte économique à la supercar ultra-performante. Voici notre sélection des 10 voitures japonaises les plus iconiques, qui continuent d’inspirer et de faire rêver les passionnés d’automobiles sportives et classiques.

10. Honda Civic Type R

La Honda Civic Type R est une référence parmi les voitures japonaises sportives. Appréciée pour sa maniabilité et ses performances, cette voiture compacte est équipée d’un moteur turbo 2.0 litres VTEC, délivrant plus de 300 chevaux. Depuis son lancement en 1998, la Civic Type R a su séduire les amateurs de vitesse grâce à un châssis agile et un design distinctif.

9. Mazda MX-5 Miata

Légère et élégante, la Mazda MX-5 Miata est une icône des roadsters japonais. Son design épuré, sa maniabilité exemplaire et sa propulsion arrière en font une voiture plaisir, prisée pour son expérience de conduite immersive. Lancée en 1989, elle a été vendue à plus d’un million d’exemplaires à travers le monde, consolidant sa place dans le cœur des amateurs de roadsters.

8. Toyota Supra

La Toyota Supra, et notamment la quatrième génération (A80) sortie en 1994, est une légende de la route. Son moteur 2JZ-GTE 3.0 litres bi-turbo offre un potentiel de personnalisation impressionnant, capable de dépasser les 1000 chevaux. Cette Supra est un incontournable pour les passionnés de tuning et de voitures japonaises sportives, avec une notoriété qui dépasse les frontières.

7. Nissan GT-R

Surnommée “Godzilla”, la Nissan GT-R R35 est l’une des supercars les plus célèbres au monde. Depuis son lancement en 2007, son moteur V6 bi-turbo de 3.8 litres et son système de transmission intégrale avancé en font un concurrent redoutable face aux supercars européennes, mais à un prix bien plus accessible. La GT-R R34, avec son moteur légendaire RB26DETT, reste également une icône pour les amateurs de voitures japonaises de performance.

6. Subaru Impreza WRX STI

Symbole des rallyes, la Subaru Impreza WRX STI est équipée d’un moteur boxer turbo de 2.5 litres et d’une transmission intégrale. Sa réputation dans le monde des courses de rallye en fait une voiture polyvalente, appréciée aussi bien sur circuit que sur les terrains accidentés, et un choix idéal pour les amateurs de marque voiture japonaise orientée vers la performance.

5. Lexus LFA

Supercar en édition limitée, la Lexus LFA est dotée d’un moteur V10 de 4.8 litres, développé en partenariat avec Yamaha. Ce modèle exclusif, au design futuriste en fibre de carbone, est particulièrement prisé pour le son de son moteur unique et ses performances exceptionnelles. Elle incarne l’apogée de l’ingénierie japonaise et demeure une référence parmi les voitures japonaises sportives.

4. Mitsubishi Lancer Evolution

Connue sous le nom d’Evo, la Mitsubishi Lancer Evolution est une berline sportive emblématique. Dotée d’un moteur turbo et de la transmission intégrale, elle est devenue un modèle culte pour les amateurs de voitures de rallye. De 1992 jusqu’à 2016, l’Evo a marqué l’histoire en offrant des performances de haut niveau à un prix accessible.

3. Nissan 350Z / 370Z

Les Nissan Z ont perpétué la tradition des sportives japonaises accessibles. La 350Z puis la 370Z, avec leurs moteurs V6 puissants et leur design audacieux, sont des voitures populaires parmi les amateurs de conduite et de tuning. Ces modèles continuent d’illustrer l’esprit des voitures japonaises sportives à deux places, conservant une forte popularité auprès des fans de la série Z.

2. Honda NSX

Lancée en 1990, la Honda NSX est la première supercar japonaise. Avec un moteur V6 monté en position centrale et une structure en aluminium, elle offrait des performances de supercar avec une fiabilité inédite. Conçue avec l’aide du célèbre pilote Ayrton Senna, elle a inspiré d’autres modèles de la marque et reste un exemple d’ingénierie de pointe.

1. Toyota 2000GT

Considérée comme la première véritable sportive japonaise, la Toyota 2000GT produite de 1967 à 1970 est un modèle iconique. Avec son design élégant et son moteur six cylindres en ligne, elle a mis le Japon sur la carte des voitures de sport. Aujourd’hui, cette rareté est un modèle de collection très prisé et un symbole de l’élégance des voitures japonaises.

Pourquoi les voitures japonaises sont-elles si populaires ?

Les voitures japonaises sont reconnues pour leur fiabilité et leur capacité à allier performance et accessibilité. Des modèles comme la Toyota Supra ou la Nissan GT-R ont redéfini le marché des voitures japonaises sportives, tandis que des véhicules comme la Honda NSX ou la Lexus LFA ont osé rivaliser avec les supercars européennes. Avec leur souci constant de perfection et leur technologie avancée, les marques japonaises ont su créer des voitures qui ne sont pas de simples moyens de transport, mais de véritables chefs-d’œuvre d’ingénierie.

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Les femmes les plus riches du monde : classement 2024

Qui sont les femmes les plus riches du monde en 2024 ? Le classement a-t-il évolué par rapport aux années précédentes ? Voici la liste des dix femmes les plus fortunées, basée sur la valeur nette de leurs biens, comprenant actifs immobiliers, investissements, liquidités et entreprises, moins leurs passifs.

Ce classement est établi d’après les données de Forbes, qui publie chaque année des listes actualisées des milliardaires mondiaux. Le Bloomberg Billionaires Index fournit également un suivi en temps réel, et il est possible que certaines positions varient au cours de l’année.

Top 10 des femmes les plus riches du monde en 2024

10. Abigail Johnson

Abigail Johnson, avec une fortune de 29 milliards de dollars, est la dixième femme la plus riche au monde. Elle dirige Fidelity Investments, l’un des plus grands fonds d’investissement mondiaux, avec environ 4,9 trillions de dollars d’actifs sous gestion. En 2024, Fidelity a lancé deux ETF sur le Bitcoin et l’Ethereum, marquant un tournant pour l’industrie crypto.

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9. Gina Rinehart

Gina Rinehart, dont la fortune atteint 30,8 milliards de dollars, est la femme la plus riche d’Australie. Héritière de l’empire minier fondé par son père, elle dirige Hancock Prospecting, un géant des mines et de l’agriculture, avec une expansion remarquable dans plusieurs secteurs.

8. Miriam Adelson

Après la mort de son mari Sheldon Adelson, Miriam Adelson a hérité d’une grande partie des actions de Las Vegas Sands, un leader des casinos. Avec une fortune de 32 milliards de dollars, elle est également connue pour ses dons philanthropiques, ayant investi plus d’un milliard de dollars dans la recherche médicale.

7. Rafaela Aponte-Diamant

Co-fondatrice de la Mediterranean Shipping Company (MSC) avec son mari Gianluigi, Rafaela Aponte-Diamant gère aujourd’hui la plus grande entreprise de transport maritime du monde. Sa fortune s’élève à 33,1 milliards de dollars. Elle s’occupe également de l’aménagement des navires de croisière de MSC.

6. Savitri Jindal

Savitri Jindal, avec 33,5 milliards de dollars, est la femme la plus riche d’Inde. Elle préside le Jindal Group, actif dans les secteurs de l’acier, de l’énergie et des infrastructures. Après la mort de son mari, elle s’est également engagée en politique, élue à l’Assemblée de l’Haryana.

5. MacKenzie Scott

Suite à son divorce de Jeff Bezos, MacKenzie Scott a reçu une part de 4 % d’Amazon. Engagée en philanthropie, elle a déjà donné plus de 17 milliards de dollars, notamment pour des causes éducatives et en réponse à la crise du COVID-19. Son patrimoine est estimé à 35,6 milliards de dollars malgré ses dons généreux.

4. Jacqueline Mars

Héritière de Mars Inc., Jacqueline Mars possède environ 38,5 milliards de dollars. Mars Inc. est l’un des plus grands fabricants de produits alimentaires et de confiseries, avec des marques comme M&M’s, Snickers et Pedigree. Elle gère cette entreprise familiale avec son frère John.

3. Julia Koch

Julia Koch et ses enfants possèdent 42 % de Koch Industries, hérités de son défunt mari, David Koch. Sa fortune atteint 64,3 milliards de dollars. Koch Industries est un conglomérat privé actif dans des secteurs variés, dont le pétrole, la chimie et les technologies médicales.

2. Alice Walton

Avec un patrimoine de 72,3 milliards de dollars, Alice Walton, fille du fondateur de Walmart Sam Walton, est la deuxième femme la plus riche du monde. Bien qu’elle ne soit pas impliquée directement dans la gestion de Walmart, elle se consacre à sa passion pour l’art. Elle a fondé le Crystal Bridges Museum of American Art, qui abrite des œuvres de Warhol et Rothko.

1. Françoise Bettencourt Meyers

Françoise Bettencourt Meyers est, pour la quatrième année consécutive, la femme la plus riche du monde, avec une fortune estimée à 99,5 milliards de dollars. Héritière du groupe de cosmétiques L’Oréal, elle en détient 35 % des parts. Sous sa gestion, L’Oréal continue de croître grâce à des marques comme Maybelline et Lancôme. Elle est également active dans des œuvres philanthropiques, soutenant des initiatives dans les domaines de l’art et de la science.

Conclusion : une diversité de secteurs et d’influences

Ce classement des femmes les plus riches du monde montre comment ces leaders diversifient leurs investissements dans de nombreux domaines : technologie, mode, mines et arts. Ces femmes influentes, qu’elles soient héritières ou entrepreneures de renom, continuent de dominer le monde des affaires et d’avoir un impact mondial.

Que leur fortune provienne d’héritages ou de leurs propres entreprises, les plus riches femmes du monde contribuent activement à l’économie mondiale.

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