Rapport Trimestriel T3 2025 : Token YNG

Token YNG: Rapport du T3 2025

Que s’est-il passé ? Quelles sont les prochaines étapes ?

Le troisième trimestre de 2025 a marqué un chapitre de croissance sans précédent pour l’écosystème Young Platform, consolidant la percée stratégique initiée par le listing (cotation) du token YNG sur Uniswap. Ce qui n’était qu’un point de départ au T2 est désormais devenu un puissant accélérateur, propulsant notre token vers de nouveaux horizons de valeur et de visibilité.

Ce rapport analyse les résultats d’une période passionnante, caractérisée par une forte validation du marché et un travail intense sur de multiples fronts : de la consolidation de notre présence dans la finance décentralisée (DeFi), au renforcement des initiatives d’engagement communautaire telles que The Unbox, en passant par d’importantes avancées réglementaires en vue de MiCA, et la participation à des événements clés du secteur.

Comme pour les éditions précédentes (à l’exception du numéro spécial du T2 2025 célébrant le lancement sur Uniswap), le rapport est proposé en deux versions :

  • Une version publique, offrant un aperçu clair des jalons atteints, des événements et des nouveaux développements du trimestre.
  • Une version exclusive et détaillée, réservée aux membres du Club, avec des analyses approfondies des données de marché, de la stratégie, de la tokenomie (tokenomics) et un aperçu de notre feuille de route (roadmap).

Êtes-vous prêt à plonger dans les détails d’une phase cruciale de notre avenir ?

2025 à ce jour : le marché valide notre vision

Le listing (cotation) sur Uniswap en juillet n’était pas seulement un jalon technique ; il a marqué le début d’une nouvelle ère pour YNG. L’entrée sur le marché décentralisé a déclenché une réaction extraordinaire, se traduisant par la plus forte hausse des prix de notre histoire.

Listing sur Uniswap et évolution du prix (price action) : au-delà des attentes

L’enthousiasme suscité par le listing s’est traduit par une hausse des prix exceptionnelle. Depuis l’annonce début juillet, le prix du token YNG a grimpé de plus de 300 %, passant d’environ 0,20 € à un nouveau record historique de 0,95 €.

Ce résultat n’est pas un hasard, mais la première confirmation tangible que notre stratégie à long terme porte ses fruits. La décision de poursuivre une croissance organique et durable s’est avérée un succès jusqu’à présent. Nous avons protégé la communauté et permis à la valeur réelle de notre écosystème d’émerger de manière saine.

Malgré ce jalon, nous pensons que le potentiel de YNG reste largement inexploité. Une capitalisation boursière inférieure à 30 millions d’euros ne reflète pas encore pleinement la valeur d’une entreprise leader sur son marché domestique avec des ambitions claires d’expansion européenne.

L’adoption de l’écosystème est un processus long, ancré dans le travail quotidien et la confiance des utilisateurs. Chaque jour, nous nous efforçons de maximiser la valeur que nous offrons en échange de cette confiance, et les résultats de ce trimestre nous indiquent que nous sommes sur la bonne voie.

The Unbox

Au T3, nous avons achevé The Unbox, notre concours avec le prix le plus ambitieux à ce jour, qui a servi de pont stratégique vers le lancement de notre compte de paiement et de notre carte de débit. Forts du succès de la première édition, nous avons rehaussé les enjeux en termes de valeur des prix et de mécanique de jeu, et les résultats ont dépassé toutes les attentes.

L’impact sur l’engagement a été extraordinaire : l’activité de la plateforme a fortement augmenté, enregistrant des pics de participation comparables à ceux des périodes de marché les plus euphoriques. Un rôle clé dans ce succès a été joué par le mécanisme Boost Holder, qui récompense les détenteurs de tokens YNG dans leurs portefeuilles (wallets). En offrant des gemmes bonus hebdomadaires basées sur les avoirs en token, nous avons créé un cycle vertueux qui relie directement la participation au concours à l’utilité du token, catalysant l’intérêt de la communauté et renforçant la demande de YNG.

Le T3 a affiché une performance économique très significative, portée par des campagnes de marketing efficaces et les concours « The Unbox » et « The Box ». Ces résultats démontrent la capacité concrète de YNG à créer de la valeur pour l’écosystème. Plus précisément :

  • Le volume de trading sur la paire YNG/EUR a dépassé 17 millions d’euros, avec 2,7 millions d’euros supplémentaires sur les pools décentralisés.
  • Cela représente une augmentation d’environ 8 000 % par rapport au volume de trading total de 250 000 € au T3 2024.

Roadmap : le Compte et la Carte Young Platform sont imminents

Le concours The Unbox a été l’événement qui nous a menés au lancement du compte. Dans cette optique, nous sommes ravis d’annoncer que la prochaine grande étape de notre évolution est imminente : le compte de paiement et la carte de débit Young Platform sont sur le point de devenir une réalité.

À ce stade, la fonctionnalité est en phase “Family and Friends” — une phase finale de test pendant laquelle notre équipe et un groupe d’utilisateurs sélectionnés l’utilisent déjà quotidiennement. Cette phase se terminera en novembre, puis le déploiement progressif au public commencera, avec un accès prioritaire pour les membres des Clubs et les gagnants des concours à prix de 2025 (The Box et The Unbox). 

Ce projet reflète pleinement notre philosophie, qui place la satisfaction et la protection des clients au premier plan. Nous avons choisi une voie différente des approches plus spéculatives observées dans notre secteur. Les événements récents (liquidations totalisant 19 milliards de dollars) mettent en évidence les risques d’un système reposant sur un effet de levier extrême (leverage). Notre objectif n’est pas d’offrir des outils qui promettent des richesses rapides, mais de guider les utilisateurs vers un investissement réfléchi et durable. Nous pensons que l’investissement devrait être une activité « à effort quasi nul », intégrée à la vie quotidienne. Le compte et la carte sont les instruments par lesquels nous concrétisons cette vision.

MiCA : notre chemin vers la pleine conformité

Le T3 a également été crucial sur le plan réglementaire, avec des avancées significatives dans notre alignement sur le nouveau cadre réglementaire européen relatif aux crypto-actifs (MiCA). Nous réaffirmons notre engagement total à opérer en pleine conformité ; cette réglementation constitue une étape fondamentale vers la transparence et la protection des investisseurs à travers l’Europe.

Bien que nous ayons entrepris, depuis longtemps, toutes les démarches nécessaires pour nous conformer, avec l’objectif de soumettre la demande finale avant la date limite du 31 juin 2025, une prolongation du délai précédent nous a empêchés de la respecter.

Dans tous les cas, nous sommes prêts à obtenir l’autorisation de l’Autorité de surveillance avant la nouvelle date limite : le 30 décembre 2025.

Grâce à un régime transitoire prévu par le droit italien, nous sommes autorisés à continuer de fournir nos services sans interruption, assurant une transition ordonnée vers le nouveau système. Pour nos utilisateurs, cela signifie qu’il n’y aura pas d’impact immédiat : vous pouvez continuer à utiliser la plateforme comme vous l’avez toujours fait, sans aucune action de votre part. Les fonctionnalités, les services et les conditions contractuelles resteront inchangés pendant cette période.

Notre équipe juridique et de conformité travaille déjà pour garantir que chaque aspect de nos opérations réponde aux normes les plus élevées exigées par MiCA. Nous maintiendrons un dialogue ouvert et transparent et nous nous engageons à vous tenir régulièrement informés de nos progrès. Cette voie n’est pas seulement une obligation réglementaire ; c’est aussi une réaffirmation de notre responsabilité de construire un écosystème crypto toujours plus sécurisé et fiable.

Événements stratégiques et l’avenir de Young Group

Enfin et surtout, le T3 a vu le lancement officiel de Young Group, une évolution stratégique célébrée lors d’un événement exclusif le 19 septembre au prestigieux Palazzo Mezzanotte (siège de la Borsa Italiana). À cette occasion, nous avons dévoilé notre transition d’une plateforme d’échange (exchange) à une Super App financière : un écosystème intégré qui offrira le trading sur des plateformes décentralisées (DEX), des prêts collatéralisés, une carte de débit et un compte de paiement, ainsi que l’intégration des contrats à terme perpétuels, des actions et des ETF.  L’un des piliers de cette stratégie est Fleap S.p.A., une plateforme autorisée par la CONSOB à la tokenisation d’actifs réels (real-asset tokenisation), ce qui nous positionne au centre de l’arène de la finance numérique européenne. Notre co-PDG, Andrea Ferrero, a souligné que cette évolution constitue la prochaine étape de notre mission. Après avoir rendu Bitcoin sûr et accessible il y a cinq ans, notre objectif actuel est d’intégrer l’ensemble de l’économie on-chain à notre application.

Notre présence ne s’est pas arrêtée là. Nous avons été des participants clés à l’Italian Tech Week (la première convention technologique d’Italie), où nous avons organisé la « Crypto Night » et présenté notre vision à plus de 1 500 innovateurs et passionnés de technologie. Nous avons également mondialisé notre stratégie : fin octobre, notre président, Nicolas Bertrand, apportera le modèle Young Group sur scène lors de Blockchain Life 2025 à Dubaï, l’un des principaux événements crypto du monde. Sa philosophie, au cœur de notre stratégie, est claire : le succès dans la FinTech ne vient pas seulement de la technologie, mais aussi d’un équilibre parfait entre réglementation, accessibilité et confiance. Tandis que d’autres sont obsédés par l’optimisation du taux de hachage (hash-rate), notre obsession est d’optimiser le « flux de confiance » (trust-flow), ce flux de confiance qui permet à des millions de personnes d’aborder ce monde en toute sécurité, traduisant la complexité de la blockchain en une expérience humaine.

Le troisième trimestre de 2025 a démontré la force de notre vision et la capacité exponentielle de notre écosystème. La validation du marché, le lancement de Young Group et une feuille de route (roadmap) plus concrète sont les résultats d’un parcours stratégique bâti sur des fondations solides et une communauté forte.

Mais ce que vous avez lu jusqu’à présent n’est que la partie visible de cette accélération.

Nous avons choisi de réserver les analyses les plus stratégiques et les données sensibles exclusivement à nos membres du Club : ils sont les véritables protagonistes de notre écosystème et méritent un niveau de transparence sans précédent quant aux décisions qui façonneront son avenir.

Berachain: une nouvelle ère pour la DeFi?

Berachain: l'avenir de la DeFi?

Berachain est une blockchain qui met en œuvre un mécanisme de consensus susceptible de révolutionner le monde de la DeFi (Decentralized Finance): la Proof-of-Liquidity (PoL) (Preuve de Liquidité).

De quoi s’agit-il?

Berachain est une blockchain de layer 1 (Layer 1 blockchain) qui a suscité une attention considérable auprès de nombreux investisseurs, qu’ils soient institutionnels ou particuliers. Cela est principalement dû au mécanisme de consensus sur lequel elle repose, inventé par le réseau lui-même: la Proof-of-Liquidity.

L’idée fondamentale, simplifiée à l’extrême, est de transformer la liquidité d’une ressource passive en un moteur actif de la sécurité du réseau, réalignant ainsi la sécurité sur les intérêts des utilisateurs finaux.

De plus, Berachain se distingue par son extrême flexibilité, étant parfaitement capable d’héberger des applications décentralisées (dApps) initialement développées sur Ethereum.

Berachain: entre proof-of-liquidity et EVM identique

Pour nous aventurer dans la découverte du mécanisme de consensus Proof-of-Liquidity (PoL), nous pouvons commencer par le définir comme une évolution du Proof-of-Stake (PoS) (Preuve d’Enjeu) plus connu.

Dans un réseau utilisant le mécanisme de consensus PoS, la sécurité et l’intégrité de la chaîne sont garanties par des validateurs (validators) ou nœuds. Ceux-ci bloquent des tokens (tokens)—ils les mettent en staking—et, en retour, reçoivent des récompenses (rewards) lorsqu’ils valident avec succès les blocs. Ces récompenses constituent une incitation puissante au staking, favorisant un cycle vertueux qui sécurise le réseau.

Cependant, ce mécanisme présente une légère “lacune”: il isole les validateurs—et leur pouvoir économique—de l’écosystème plus large, c’est-à-dire des Dapps et des utilisateurs.

Pour simplifier, nous pourrions (avec une petite licence poétique) comparer une blockchain PoS à un train à vapeur: tout comme les validateurs sécurisent le réseau en misant leurs tokens, les ingénieurs assurent le mouvement du train en pelletant du charbon dans la chaudière. Cependant, l’énergie libérée ne sert “qu’à” faire rouler le train.

Le mécanisme de consensus Proof-of-Liquidity, en revanche, jette les bases d’un système où l’énergie générée par la combustion du charbon non seulement fait avancer le train, mais éclaire simultanément les wagons, chauffe l’eau des toilettes, actionne les mécanismes de fenêtre, et ainsi de suite. C’est un véritable changement de donne (game-changer).

Comment cela est-il réalisé? Grâce à un modèle à deux tokens (two-token model) qui implique les validateurs, les dApps et la communauté:

  • $BERA: utilisé pour la sécurité de la chaîne et les coûts de transaction (frais de gaz – gas fees).
  • $BGT: un token de gouvernance (governance token) également utilisé pour les récompenses.

Ce dernier présente une particularité: il est soulbound (lié à l’âme)—un peu comme dans World of Warcraft—et ne peut être ni acheté, ni vendu, ni échangé (traded).

Le cycle vertueux du PoL

  1. D’un côté, les validateurs mettent en staking $BERA pour assurer la sécurité de la chaîne et reçoivent $BGT en retour.
  2. De l’autre côté, les utilisateurs, via des dApps comme les DEXs (Decentralized Exchanges – Échanges Décentralisés), fournissent de la liquidité aux pools (liquidity pools) et reçoivent en échange des tokens LP (LP-tokens ou Liquidity Provider Tokens). Ces “tokens de reçu” certifient l’action et permettent le futur rachat de la liquidité.
  3. Ces tokens LP ont une utilité: ils peuvent être mis en staking dans des Reward Vaults—des contrats intelligents (smart contracts) qui récompensent ensuite l’utilisateur en $BGT pour le staking.
  4. D’où proviennent ces tokens $BGT? Ils proviennent des validateurs. Les validateurs les reçoivent en récompense pour avoir mis en staking $BERA et, grâce à la PoL, sont obligés d’en distribuer la part du lion aux utilisateurs qui ont mis en staking leurs tokens LP dans les coffres à récompenses.
  5. Les validateurs sont également incités à diriger $BGT vers les Reward Vaults par les dApps elles-mêmes. Cela se fait via un marché d’incitations (incentives) (autres tokens, stablecoins, etc.) offertes par les protocoles pour augmenter la part de $BGT destinée à leurs utilisateurs finaux (fournisseurs de liquidité).
  6. Les utilisateurs délèguent ensuite les tokens $BGT qu’ils ont obtenus en bloquant leurs tokens LP dans les Reward Vaults aux validateurs, les “boostant” effectivement. En retour, les utilisateurs reçoivent une part des incitations susmentionnées. Un validateur est ‘boosté’ lorsqu’il en recevant plus de $BGT des utilisateurs, il augmente la quantité de $BGT qu’il peut diriger vers les Reward Vaults.

Le cercle est complet: validateurs, dApps et utilisateurs collaborent tous dans un écosystème auto-entretenu qui récompense chaque composante pour son travail. Bien que $BGT génère une valeur implicite, il peut toujours être échangé contre $BERA au taux de 1:1. C’est du très bon travail (Jolly good stuff).

EVM identical

EVM signifie Ethereum Virtual Machine. Si nous devions comparer Ethereum à un superordinateur mondial, l’EVM en serait le système d’exploitation (operating system)—l’architecture technologique décentralisée nécessaire à l’exécution des contrats intelligents (smart contracts) et des transactions.

Avec sa conception EVM Identical, Berachain a reproduit une copie exacte de l’EVM sur sa propre chaîne. En d’autres termes, cela signifie que Berachain est une blockchain 100% compatible avec l’EVM d’Ethereum. Les conséquences sont assez évidentes: le nombre considérable de développeurs (developers) travaillant sur Ethereum pourrait facilement “migrer” vers Berachain sans remarquer la moindre différence.

La stratégie est certainement intrigante: Berachain développe un mécanisme de consensus potentiellement révolutionnaire et dit aux programmeurs du monde entier: “Regardez, vous codez sur Ethereum, mais notre PoL vous intrigue? Pas de souci (No bother), nous avons créé un environnement d’exécution totalement identique à celui auquel vous êtes habitués, et il se met à jour en synchronisation avec Ethereum.” De fait, en mars 2025, un mois seulement après son lancement, Berachain avait déjà amassé près de 3 milliards de dollars en Total Value Locked (TVL) (Valeur Totale Verrouillée).

Berachain: équipe et financement (funding)

Peu de choses sont connues sur l’équipe, car ses membres ont choisi de rester anonymes. Les trois co-fondateurs se sont toujours présentés au public sous les pseudonymes de Smokey the Bear, Homme the Bear et Papa Bear.

Cet anonymat public contraste cependant avec la solide confiance que le projet a gagnée dans le monde institutionnel. En témoignent les 100 millions de dollars levés lors d’un tour de financement de Série B (Series B funding round) en avril 2024.

Certains des fonds d’investissement les plus importants au monde, également actifs dans la finance traditionnelle, ont participé à cette levée de fonds. Les noms les plus notables comprennent Brevan Howard Digital, la branche crypto d’un mastodonte gérant plus de 20 milliards de dollars d’actifs. Ils ont été rejoints par des fonds de capital-risque (Venture Capital) spécialisés dans le Web3 tels que Framework Ventures, dont le portefeuille comprend des projets comme Aave (AAVE) et Chainlink (LINK), et Polychain Capital.

Un soupçon d’Italie chez Berachain

Nous conclurons en partageant une information qui nous rend plutôt fiers: il y a une bonne part d’Italie au sein de Berachain! Son siège européen (European headquarters) est à Milan, avec une équipe qui collabore aux opérations de recherche et développement.

C’est peut-être cela qui a facilité le récent partenariat avec Napoli—oui, le SSC Napoli entraîné par Antonio Conte. La collaboration n’est en réalité pas directement avec Berachain, mais avec KDA3, une plateforme qui, pour reprendre leurs termes, “développe des solutions numériques sportives innovantes” (develops innovative digital sports solutions), construite sur Berachain, qui a investi directement dans KDA3 en 2025. De plus, KDA3 est également partenaire de la Fédération canadienne de basket-ball et lancera d’autres partenariats avec des clubs internationaux dans les mois à venir.

Voyagez avec WeRoad grâce à des réductions exclusives pour les membres du Young Platform Club !

WeRoad : jusqu'à 450 € de réduction sur les voyages

Si vous aimez voyager, rencontrer de nouvelles personnes et économiser de l’argent, le partenariat entre Young Platform et WeRoad pourrait être parfait pour vous. Les membres de nos Clubs peuvent bénéficier de coupons promotionnels d’une valeur allant jusqu’à 450 € sur les célèbres voyages en groupe organisés par WeRoad. Jetons un coup d’œil à ce que cela implique.

Qu’est-ce que WeRoad ?

Plus qu’un des tour-opérateurs italiens les plus importants, également présents en France, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Espagne, WeRoad est la plus grande communauté de voyageurs d’Italie. Leur mission est aussi simple qu’efficace : connecter les gens, les cultures et les histoires à travers le voyage.

Pour y parvenir, WeRoad crée des groupes d’un maximum de 15 personnes et organise des voyages vers plus de 125 destinations différentes, divisées en catégories thématiques telles que les Voyages Actifs (centrés sur des activités comme le ski ou le surf), les Voyages sur la Route et les Safaris—et bien plus encore.

Grâce à ce format gagnant, WeRoad a rassemblé une communauté de plus de 200 000 WeRoaders et 2 000 coordinateurs de voyage.

Comment fonctionne l’avantage ?

Il s’agit d’un coupon qui peut être utilisé pour 3 voyages différents, avec une valeur qui varie selon votre niveau de Club :

  • Bronze Club : 50 € de réduction sur 3 voyages – Réduction totale 150 €
  • Silver Club : 70 € de réduction sur 3 voyages – Réduction totale 210 €
  • Gold Club : 100 € de réduction sur 3 voyages – Réduction totale 300 €
  • Platinum Club : 150 € de réduction sur 3 voyages – Réduction totale 450 €

Comment utiliser votre coupon

Si ce n’est pas déjà fait, rejoignez un Club ou passez au niveau supérieur pour bénéficier des meilleurs avantages. Ensuite, sélectionnez l’avantage WeRoad et cliquez sur “Obtenir le code”. Vous recevrez un e-mail de Young Platform. À ce stade :

  1. Lisez l’e-mail qui contient le coupon, le lien pour réserver votre voyage et la date d’expiration du code promotionnel. Vous pouvez enregistrer l’e-mail pour le retrouver facilement pour votre prochain voyage.
  2. Visitez le site Web de WeRoad en cliquant sur le bouton dans l’e-mail. Pour vous assurer que le coupon est accepté, utilisez le site Web correspondant au pays que vous avez indiqué lors de votre inscription sur Young Platform.
    • Si vous avez indiqué l’Italie comme pays de résidence lors de la vérification d’identité sur Young Platform, utilisez le coupon sur weroad.it.
    • Si vous avez indiqué un pays de l’UE autre que l’Italie comme pays de résidence, utilise le coupon sur weroad.com.
  3. Choisissez le voyage WeRoad que vous préférez à l’aide de la barre de recherche ou du menu. Une fois que vous avez trouvé une destination, sélectionnez vos dates et cliquez sur “Réserver”.
  4. Au moment du paiement, saisissez votre coupon sous “Avez-vous un code de réduction ?”. Assurez-vous que la réduction a été appliquée, et le tour est joué !

Faites attention aux détails !

N’oubliez pas que la réduction totale doit être utilisée pour 3 voyages différents et :

  • Elle n’est pas valable pour les voyages WeRoad X, WeRoad Express ou WeRoad Adventure.
  • Si le voyage coûte moins que la valeur de la réduction, WeRoad émettra un nouveau coupon avec le crédit restant.
  • Si la réduction ne couvre pas la totalité du coût du voyage, vous n’aurez qu’à payer la différence.
  • Elle ne peut pas être combinée avec d’autres codes de réduction ou bons.

De plus, en cas de retrait ou d’annulation, la politique de remboursement dépend de la date d’expiration du code. En tout cas, si vous rencontrez le moindre problème, contactez le support à [email protected] réduction WeRoad n’est que l’un des nombreux avantages inclus dans les Young Platform Clubs. Si vous souhaitez en découvrir d’autres, vous pouvez visiter la section dédiée aux Clubs.

Young Platform Pro se met à jour : toutes les nouveautés

Young Platform Pro se met à jour : toutes les nouveautés

Young Platform Pro devient encore plus « Pro » : avec cette nouvelle mise à jour, nous avons intégré des fonctionnalités pensées pour les traders professionnels. Voici les nouveautés.

Chez Young Platform, nous avons à cœur de répondre aux besoins des traders les plus expérimentés. C’est pourquoi nous avons repensé l’architecture de Young Platform Pro, en y intégrant de nouvelles fonctionnalités conçues pour offrir une expérience de trading complète et performante. Il ne s’agit pas d’un simple lifting, mais bien d’une refonte complète, centrée sur les exigences des professionnels du marché crypto.

L’importance d’outils performants

Comme un chirurgien améliore la précision de ses interventions avec un équipement de pointe, un trader opère sur les marchés avec plus d’efficacité et de rapidité grâce à une plateforme à la hauteur. Réactivité maximale, contrôle précis et continuité opérationnelle sont les piliers de cette mise à jour de Young Platform Pro. Découvrons ensemble les nouveautés.

Une interface pensée pour la performance

L’interface n’est pas un simple accessoire : elle fait partie intégrante de toute stratégie de trading. Elle doit être fonctionnelle, lisible et optimisée pour tous types de sessions, en particulier les plus intenses. Avec cette mise à jour :

  • Accessibilité améliorée : la navigation au clavier et la compatibilité avec les lecteurs d’écran ont été grandement renforcées, rendant la plateforme plus inclusive et professionnelle.
  • Confort visuel optimisé : la palette de couleurs a été revue pour garantir un contraste élevé, conforme aux standards WCAG, basés sur les quatre principes POUR (Perceptible, Opérable, Compréhensible, Robuste). L’objectif : réduire la fatigue visuelle, notamment en sessions nocturnes.
  • Design desktop repensé : l’interface exploite pleinement les formats des écrans modernes, en augmentant la densité d’informations et en éliminant les espaces inutilisés.

Un setup personnalisable et synchronisé sur tous vos appareils

Un trader expérimenté doit pouvoir passer d’un appareil à l’autre sans interruption. Fluidité, cohérence et uniformité de l’environnement de travail sont essentielles. Avec Young Platform Pro, vous pouvez désormais :

  • Créer un layout 100 % personnalisé : grâce au nouveau système d’onglets modulaires, vous pouvez concevoir votre setup idéal, en fonction de vos besoins. Chaque configuration est enregistrée dans votre profil utilisateur et reste intacte sur tous vos appareils.
  • Synchroniser vos études graphiques sur le cloud : vos analyses TradingView (indicateurs, lignes de tendance, annotations) ne sont plus limitées à l’appareil local, mais sont désormais sauvegardées et synchronisées en ligne.
  • Configurer des paramètres avancés pour chaque onglet : chaque section de votre layout peut être réglée individuellement, pour un contrôle précis et détaillé de votre espace de travail.
  • Afficher chaque onglet en plein écran : chaque module peut être agrandi en plein écran, permettant de se concentrer pleinement sur les graphiques ou le carnet d’ordres.

Contrôle total sur l’exécution et les opérations

Comme évoqué plus haut, des outils performants sont indispensables pour une expérience de trading professionnelle. C’est pourquoi les fonctions essentielles du panneau d’ordre ont été repensées afin d’offrir plus de transparence, de rapidité et de sécurité opérationnelle. En détail :

  • Détails opérationnels toujours visibles : vous pouvez désormais consulter les informations détaillées sur vos ordres ouverts ou fermés directement depuis l’interface de trading.
  • Formulaire d’ordre renforcé :
    • Sélecteurs rapides pour allouer un pourcentage du capital (25 %, 50 %, etc.).
    • Informations plus claires sur les frais et alertes pour les ordres Limit pouvant s’exécuter au marché.
    • Aperçu détaillé de l’ordre, désactivable pour ceux qui préfèrent une exécution plus rapide.
  • Protection accrue contre les erreurs : un système de confirmation pour la suppression des ordres ouverts a été ajouté, utile pour éviter les erreurs dans les moments critiques.
  • Plus de flexibilité pour le Market Buy : vous pouvez désormais acheter en définissant un montant dans la devise de base du pair (ex. 0,1 BTC sur BTC/EUR), une fonctionnalité alignée sur les standards internationaux.
  • Info-bulles enrichies : chaque fonction est désormais accompagnée d’une explication contextuelle, utile aussi bien pour les experts que pour ceux découvrant de nouvelles options.

API v4 : performances et vitesse optimisées

Nous savons que l’automatisation de stratégies ou le développement d’intégrations exige des canaux de données instantanés et fiables. Depuis mars 2025, nous avons déployé les API v4, qui réduisent la latence, améliorent la stabilité et rendent l’ensemble plus fluide.

Une expérience de trading professionnelle, même sur mobile

Nous savons qu’un trader de haut niveau garde toujours un œil sur le marché et ne peut se permettre aucune interruption.

L’introduction de la version mobile responsive permet désormais une expérience fluide, cohérente et performante même sur smartphone ou tablette : suivi, exécution et analyse sont toujours à portée de main, sans compromis par rapport à la version desktop.

Enfin, et ce n’est pas le moins important, nous continuerons à lister régulièrement de nouvelles cryptomonnaies : l’équipe de Young Platform s’emploie en permanence à diversifier et à élargir l’offre d’actifs négociables afin de répondre au mieux aux besoins de celles et ceux qui nous ont choisis. Tout cela est naturellement étroitement lié au travail de renforcement et d’optimisation de la liquidité des carnets d’ordres.

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C’est désormais un environnement de trading plus mature, plus abouti et plus performant que jamais.

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MiCA : notre chemin vers une conformité réglementaire totale

Avec l’entrée en vigueur du Règlement (UE) 2023/1114 sur les marchés des crypto-actifs (MiCA), l’Union européenne a mis en place un cadre réglementaire harmonisé pour encadrer l’émission, l’offre au public et l’admission à la négociation des crypto-actifs, ainsi que les services associés. Il s’agit d’une avancée majeure pour l’ensemble du secteur, visant à assurer une plus grande transparence, une meilleure protection des consommateurs et une stabilité accrue du marché.

Nous nous engageons pleinement, avec sérieux et responsabilité, à nous conformer à ce nouveau cadre réglementaire. Cet article a pour but d’informer nos utilisateurs du processus que nous avons engagé, conformément à l’article 45, alinéa 5, du décret législatif n° 129/2024, qui transpose le Règlement MiCA dans le droit national, tout en les rassurant quant à la continuité de nos services et à l’absence de changement immédiat dans leur expérience.

Ce que prévoit l’article 45, alinéa 5, du décret législatif n° 129/2024

L’article 45, alinéa 1, du décret législatif n° 129/2024 introduit un régime transitoire pour les acteurs opérant légalement dans l’Union européenne avant la date d’application du Règlement, à savoir le 30 décembre 2024.

Concrètement, cette disposition permet aux opérateurs déjà actifs de continuer à fournir leurs services jusqu’au 30 juin 2026, même sans avoir encore obtenu l’autorisation prévue par MiCA, à condition de déposer leur demande d’autorisation avant le 30 décembre 2025. Cette échéance a été prolongée par le Décret-loi n° 95/2025.

Cette mesure vise à assurer une transition ordonnée vers le nouveau cadre, en évitant des interruptions brutales pour les opérateurs et des désagréments pour les utilisateurs finaux.

Notre engagement envers la conformité

Conformément au Règlement MiCA et à l’article 45, alinéa 5, du décret législatif n° 129/2024, nous souhaitons annoncer officiellement notre volonté de nous conformer pleinement à la nouvelle réglementation européenne, et en particulier au Règlement MiCA.

Nous avons d’ores et déjà entamé toutes les démarches nécessaires à la préparation de notre demande d’autorisation, qui sera soumise d’ici le 30 décembre 2025, comme le prévoit le cadre juridique combiné du décret législatif n° 129/2024 et du Décret-loi n° 95/2025. Cela inclut la mise en conformité de nos processus internes, de nos exigences organisationnelles et de nos politiques de gestion des risques.

Notre équipe juridique et réglementaire travaille intensivement pour satisfaire à toutes les obligations imposées par MiCA, afin de continuer à offrir à nos clients des services sécurisés, fiables et transparents.

Début du processus d’autorisation

Nous confirmons que notre société est activement engagée dans la préparation de sa demande d’autorisation conformément aux exigences de MiCA.

Au cours des prochaines semaines, nous soumettrons les documents nécessaires à l’autorité compétente. Il s’agit d’une étape essentielle dans notre parcours de mise en conformité, et d’une preuve supplémentaire de notre engagement à agir de manière responsable, au-delà de la seule obligation réglementaire.

Nous précisons que, dans l’attente de l’octroi de l’autorisation MiCA, nos activités à l’égard des clients restent régies par la réglementation actuelle applicable aux prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) et aux prestataires de portefeuilles numériques. Elles ne relèvent donc pas encore du régime MiCA.

Continuité des services pour nos clients

Nous tenons à rassurer tous nos utilisateurs : nos services resteront pleinement opérationnels pendant toute la période transitoire prévue à l’article 45.

Il n’y aura aucune interruption des services auxquels vous êtes habitués, ni modification unilatérale de vos contrats. La continuité de nos opérations est une priorité absolue, et nous continuerons de garantir la qualité, la fiabilité et la sécurité qui font notre réputation.

Nous réaffirmons qu’aucun impact immédiat n’est prévu sur l’expérience utilisateur, et que tous les services resteront accessibles sans changement.

Aucun impact immédiat sur l’expérience utilisateur

À ce jour, et jusqu’à nouvel ordre, aucune modification substantielle n’est prévue concernant votre utilisation de notre plateforme. Les fonctionnalités, les services disponibles et les conditions d’utilisation resteront inchangés.

Vous pourrez donc continuer à utiliser nos outils comme d’habitude, sans devoir effectuer de démarche particulière. Tout changement éventuel fera l’objet d’une communication claire, anticipée et transparente.

Notre engagement envers la transparence et les mises à jour

Nous considérons qu’il est essentiel de maintenir un dialogue ouvert et transparent avec vous. C’est pourquoi nous nous engageons à vous tenir informés en continu de l’avancement du processus d’autorisation et de toute évolution réglementaire pouvant impacter nos services.

En cas de nouveauté importante, vous serez les premiers informés via nos canaux de communication officiels. Pour toute question ou doute, notre service client reste à votre disposition.

Notre engagement reste inchangé : vous garantir transparence, continuité et sécurité, aujourd’hui comme demain.

Mercosur : l’UE donne son feu vert à l’accord

Accord Mercosur : une nouvelle ère?

Après 25 ans de négociations, le Mercosur et l’Union européenne sont plus proches que jamais de finaliser un partenariat stratégique. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

Le Mercosur et l’Union européenne pourraient être sur le point de signer un accord commercial que la Commission européenne elle-même a qualifié de « plus grand accord de libre-échange jamais signé ». En effet, l’accord UE-Mercosur concerne des pays qui représentent environ 20 billions de dollars de PIB et 700 millions de consommateurs.

Qu’est-ce que le Mercosur exactement ?

Le Mercosur—ou Mercado Común del Sur (Marché commun du Sud)—est une organisation établie en 1991 par le Traité d’Asunción. Son objectif est de « promouvoir un espace commun qui génère des opportunités d’affaires et d’investissement à travers l’intégration compétitive des économies nationales sur le marché international ». Ses membres à part entière sont le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay. Le Venezuela était également un membre à part entière, mais il a été suspendu en 2016 pour pratiques antidémocratiques. La Bolivie est actuellement en phase d’adhésion en tant que cinquième membre à part entière.

Il existe également plusieurs membres associés, qui bénéficient d’un statut privilégié mais ne font pas partie du bloc principal. Il s’agit du Chili, de la Colombie, de l’Équateur et du Pérou.

Le Mercosur est donc un marché commun qui a pour but d’accroître les échanges de biens et de services, ainsi que la libre circulation des personnes. Cela s’applique à la fois au niveau régional entre les pays d’Amérique du Sud et au niveau international via des accords avec d’autres blocs, comme celui avec l’Union européenne. Pour y parvenir, les pays membres s’efforcent de réduire mutuellement les barrières douanières, favorisant ainsi l‘intégration économique.

En 2023, le bloc Mercosur a généré 447 milliards de dollars d’exportations et 357 milliards de dollars d’importations, ce qui équivaut à 10,9 % du commerce international. Ces chiffres incluent à la fois le commerce interne entre les membres et le commerce externe avec d’autres pays.

Que prévoit l’accord UE-Mercosur ?

Les négociations entre l’UE et le Mercosur durent depuis environ 25 ans, marquées par des périodes de tension et de détente. Une avancée a finalement eu lieu le 6 décembre 2024 à Montevideo, en Uruguay, lorsque les dirigeants de l’UE ont trouvé un accord avec les pays du bloc sud-américain. Ce mercredi, la Commission européenne a présenté les traités qui définiront l’accord commercial, constituant une nouvelle étape vers son officialisation.

L’accord est le fruit d’une volonté commune de supprimer les obstacles commerciaux, d’assurer un approvisionnement responsable et respectueux de l’environnement en matières premières (avec une attention particulière portée à la déforestation de l’Amazonie) et d’envoyer un message clair en faveur d’un commerce international réglementé et contre toute forme de protectionnisme.

Plus précisément, l’accord repose sur un principe de réciprocité. Les industries européennes, principalement l’automobile, les machines et les spiritueux, bénéficieront d’un accès accru au marché du Mercosur. En contrepartie, le Mercosur pourra plus facilement exporter ses produits agroalimentaires vers l’Europe, notamment la viande, le sucre, le café et le soja.

Ce dernier point, en particulier, a suscité une certaine inquiétude parmi les entreprises du secteur agroalimentaire en France, en Pologne et, dans une certaine mesure, en Italie. La principale crainte est liée à la concurrence déloyale. Les pays d’Amérique du Sud ont des réglementations environnementales et alimentaires moins strictes que l’UE, ce qui autorise l’utilisation d’antibiotiques, de pesticides et d’hormones interdits sur le Vieux Continent.

Quoi qu’il en soit, l’accord prévoit un assouplissement progressif des tarifs douaniers sur 90 % des biens échangés entre les deux blocs. Il établit également des canaux préférentiels pour les entreprises européennes et sud-américaines, leur donnant un meilleur accès aux marchés publics et aux possibilités d’investissement.

Selon la Commission européenne, le résultat final sera une augmentation de 39 % des exportations de l’UE vers le Mercosur et la création d’environ 440 000 nouveaux emplois à travers l’Europe.

Prochaines étapes

Comme prévu, l’accord UE-Mercosur n’est pas encore officiel. Il représente cependant une phase cruciale pour rapprocher les deux blocs commerciaux, d’autant plus qu’ils cherchent à se protéger des tarifs douaniers coûteux de l’ère Trump.

Il s’agit d’un accord commercial provisoire, c’est-à-dire temporaire. À ce titre, il ne nécessite pas l’approbation des 27 États membres, mais uniquement la ratification de la majorité qualifiée du Conseil de l’UE. Cela signifie qu’au moins 15 pays sur 27 (soit 55 %), représentant au moins 65 % de la population, doivent voter en sa faveur.

Guerre en Ukraine : les dernières actualités

Le week-end a été particulièrement mouvementé pour Donald Trump, qui a accueilli Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky, plusieurs chefs d’État européens, ainsi que le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, aux États-Unis. En l’espace de quatre jours, l’ancien président américain, toujours aussi imprévisible, a reçu une série de dirigeants dans le but de trouver une issue possible à une guerre qui dure depuis maintenant quatre ans, depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Petit retour sur les faits marquants – avec un point final sur la réaction des marchés financiers.

Trump et Poutine : rencontre en Alaska – 15 août

Le 15 août, sur une base militaire américaine près d’Anchorage, en Alaska, Donald Trump a rencontré Vladimir Poutine en tête-à-tête pour évoquer la guerre en Ukraine. Ce rendez-vous a attiré l’attention des médias du monde entier, notamment en raison de l’attitude étonnamment chaleureuse de Trump envers son homologue russe : tapis rouge, poignées de main appuyées, tapes dans le dos et sourires complices.

Mais un détail, en particulier, a fait la une : le président américain a spontanément proposé à Poutine de monter à bord de “The Beast”, la limousine présidentielle blindée, pour un court trajet à l’abri des caméras et micros. Ce qui s’est dit lors de ces dix minutes reste un mystère. Ce que l’on sait en revanche, c’est que les deux hommes ont été vus en train de rire et discuter comme deux vieux amis.

Et la conférence de presse qui a suivi – les guillemets sont intentionnels – n’a rien révélé de concret. Les deux dirigeants ont évité les questions, se contentant de formules vagues et bien rodées.

Poutine a ouvert la séance en saluant une ambiance de « respect mutuel », n’hésitant pas à rappeler qu’l’Alaska appartenait autrefois à la Russie. Il est ensuite revenu au cœur du sujet : la guerre. Comme à son habitude, il a affirmé que des négociations de paix ne pouvaient commencer qu’à condition de respecter plusieurs prérequis : reconnaissance internationale de la souveraineté russe sur les territoires disputés, démilitarisation et neutralité de l’Ukraine, absence de forces étrangères sur le territoire, et nouvelles élections ukrainiennes.

Puis ce fut au tour de Trump. Étonnamment sobre, le président américain – connu pour ses interventions interminables – s’est montré très concis. « Nous avons trouvé beaucoup de points d’accord », « de grands progrès », « une réunion extrêmement productive » : voilà l’essentiel de son discours. Beaucoup de langue de bois diplomatique, donc, conclue par une simple reconnaissance qu’aucun accord formel n’avait été trouvé, mais que « nous avons de très bonnes chances d’y arriver ».

Trump, Zelensky, l’Europe et l’OTAN réunis à Washingto

Entre dimanche et lundi, Donald Trump s’est entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, avant d’inviter six dirigeants européens – Emmanuel Macron (France), Mertz (Allemagne), Giorgia Meloni (Italie), Keir Starmer (Royaume-Uni), Alexander Stubb (Finlande) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen – ainsi que le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte.

Le thème central de ce sommet était sans surprise : la sécurité et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Depuis plusieurs mois, Zelensky, appuyé par les responsables européens et de l’OTAN, demande à Trump des garanties fermes : tout accord de paix doit préserver la souveraineté ukrainienne, et les accords futurs doivent dissuader toute nouvelle agression russe. La proposition ? Permettre à Kyiv de se doter d’une armée moderne, spécialisée et bien équipée, capable de jouer un rôle dissuasif.

Le problème ? Vladimir Poutine, comme évoqué précédemment, est fermement opposé à cette vision et continue d’exiger des conditions tout à fait différentes.

Quelle est la suite ?

Difficile à dire, entre la nature insaisissable de Poutine et l’attitude imprévisible de Trump. Cela dit, le 19 août, Trump a confirmé que Poutine avait accepté une rencontre directe avec Zelensky, à laquelle devrait succéder un sommet trilatéral réunissant les États-Unis, la Russie et l’Ukraine.

Sur son compte Truth Social, Trump a écrit :

« À l’issue des réunions, j’ai appelé le président Poutine et commencé à organiser une rencontre, dans un lieu encore à définir, entre le président Poutine et le président Zelensky. Une fois cette réunion terminée, un sommet trilatéral aura lieu, réunissant les deux présidents et moi-même. »

Cette annonce a également été confirmée par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Mertz.

Comment les marchés ont-ils réagi ?

Du côté des marchés financiers traditionnels, la réaction a été globalement positive. Les trois principaux indices américains – Nasdaq, Dow Jones et S&P 500 – ont d’abord progressé à l’annonce du sommet Trump–Poutine en Alaska, avant de reculer légèrement. Les analystes estiment que les investisseurs attendaient des résultats plus concrets, au lieu de simples promesses diplomatiques.

Même tendance en Europe, notamment à Paris, Francfort et Londres, où les marchés affichent une bonne performance depuis le début du mois d’août.

Du côté des cryptomonnaies, le scénario est différent.

Entre le 13 et le 14 août, le Bitcoin a atteint un nouveau record historique à 124 000 dollars, avant de redescendre à environ 115 600 dollars, échouant une nouvelle fois à franchir la zone de résistance située entre 121 000 et 123 000 dollars.

Ethereum s’est également approché de son plus haut historique, le manquant de juste 100 dollars. Il se négocie actuellement autour de 4 300 £, et une nouvelle tentative de hausse semble probable – surtout depuis que la résistance précédente à 4 100 £ semble désormais faire office de support.

Quant à la capitalisation totale du marché, elle est passée de 3,7 trillions de dollars à environ 3,85 trillions depuis l’annonce du 7 août, soit une hausse d’environ 3,8 % (environ 150 milliards de dollars).

Enfin, la dominance du Bitcoin continue de reculer. Au cours des 12 derniers jours, la part de marché du BTC a chuté de plus de 3 points, pour atteindre 59,7 % au moment de la rédaction de cet article.

Une lueur d’espoir ?

Alors, Donald Trump parviendra-t-il vraiment à réunir Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky autour d’une même table de négociation ? Sommes-nous réellement en train de nous rapprocher de la paix, ou assistons-nous simplement à un théâtre politique bien orchestré ?

Et surtout, quel rôle l’Europe jouera-t-elle dans tout cela ?Pour ne rien manquer des prochaines évolutions, abonnez-vous à notre chaîne Telegram ou inscrivez-vous directement sur Young Platform via le lien ci-dessous.

Comment fonctionne la Bourse, expliqué simplement

Comment fonctionne la Bourse ?

NYSE, Nasdaq, LSE – que signifient ces noms ? Ce sont les noms de certaines des principales places boursières mondiales. Mais au juste, qu’est-ce que la Bourse, et comment fonctionne-t-elle ?

La Bourse, aussi appelée marché boursier, est un lieu d’échange financier où s’achètent et se vendent des actions, des obligations et d’autres instruments financiers. Longtemps réservée à un cercle restreint de professionnels, elle est aujourd’hui entrée dans la culture populaire, notamment grâce à de nombreux films cultes apparus depuis les années 1970.

Mais quelle est l’origine de la Bourse ? Quels sont ses éléments fondamentaux ? Et qui sont les principaux acteurs de ce système ? Jetons un œil de plus près.

Comment et quand la Bourse a-t-elle été créée ?

Les premières traces écrites d’activités d’échange, de prêt et de dépôt remontent au deuxième millénaire avant J.-C., gravées dans le Code de Hammurabi en Mésopotamie. On retrouve également des pratiques similaires chez les Grecs, Étrusques et Romains de l’Antiquité.

Toutefois, ces opérations financières anciennes ne peuvent pas encore être qualifiées de transactions boursières au sens moderne du terme. La première véritable bourse a été fondée à Amsterdam, aux Pays-Bas, au XVIIe siècle.

Le Moyen Âge

À la fin du Moyen Âge, le monde de la finance commence à se structurer avec l’apparition des premières institutions bancaires. L’Italie – notamment les villes de Gênes, Venise et Sienne – s’impose alors comme le principal centre financier de l’Europe.

Vers le XIVe siècle, un nouveau centre d’échange émerge à Bruges, en Belgique, attirant des marchands venus de tout le continent. Ce développement contribue à poser les bases d’un système financier encore très rudimentaire. C’est dans le palais Ter Buerse, construit par la famille aristocratique Van der Bourse, que les commerçants se réunissaient pour échanger marchandises et devises. C’est de ce lieu que vient le mot « Bourse ».

Par la suite, d’autres places boursières importantes voient le jour à Anvers, Lyon et Francfort, marquant le passage d’une gestion privée à une gestion publique, avec des règles de plus en plus claires et strictes.

L’Époque moderne

Au XVIIe siècle, la Bourse d’Amsterdam devient la plus importante d’Europe – et probablement du monde. C’est également à cette époque qu’apparaissent les premières sociétés par actions, donnant un nouvel élan aux échanges de titres financiers, y compris les obligations d’État et les matières premières.

Le XVIIIe siècle est marqué à la fois par l’essor du commerce international et par une série de bulles spéculatives. La plus célèbre reste la bulle des mers du Sud en Angleterre (entre 1710 et 1720), où les cours d’une société de négoce ont flambé avant de s’effondrer, provoquant d’importantes pertes. Cet épisode conduit à l’adoption du Bubble Act, une loi destinée à limiter la spéculation en restreignant la création de nouvelles entreprises.

Pendant ce temps, à New York, un petit groupe de marchands commence à se réunir sous un platane sur Wall Street pour échanger des titres – une initiative modeste qui donnera naissance à un futur centre financier mondial.

La Révolution industrielle et la Bourse moderne

À cette période, la Bourse joue un rôle clé non seulement dans le développement des entreprises, mais aussi dans la croissance économique des nations. Londres et Paris deviennent des places financières majeures, finançant la construction d’usines, d’infrastructures, ainsi que des projets coloniaux et militaires.

En 1817, la Bourse de New York (NYSE) a été officiellement créée. Au fil du temps, elle deviendra la plus grande bourse du monde en termes de capitalisation boursière.

Le XXe siècle : succès et graves crises financières

À partir de 1900, la Bourse devient le cœur battant du système capitaliste. Économie et finance sont désormais étroitement liées. Ce siècle est marqué par de forts contrastes, alternant entre des périodes de croissance économique spectaculaire – comme les années folles et le boom d’après-guerre – et de grandes crises financières, telles que la Grande Dépression de 1929 ou le lundi noir de 1987.

Cette volatilité souligne la nécessité d’une réglementation accrue. Des autorités de surveillance comme la SEC (Securities and Exchange Commission) aux États-Unis et la Consob (Commission nationale des sociétés et de la Bourse) en Italie sont créées pour superviser les marchés financiers, désormais caractérisés par des flux de capitaux massifs.

En 1971, la création du Nasdaq marque une transition majeure : celle du passage d’une bourse physique – avec ses cris et gestes – à un système électronique, automatisé par des ordinateurs et des algorithmes.

L’ère numérique

Aujourd’hui, avec l’essor d’Internet, le fonctionnement de la Bourse a été profondément transformé. Les échanges sont devenus plus accessibles, instantanés, les mouvements de capitaux sont sans précédent, et de nouveaux marchés ont vu le jour.

Maintenant que nous avons parcouru son histoire, voyons comment fonctionne réellement la Bourse aujourd’hui.

Comment fonctionne la Bourse ?

Pour comprendre le fonctionnement de la Bourse, il faut d’abord savoir ce qu’elle est. On peut la définir comme un moteur financier reliant le monde des entreprises à celui des épargnants et des investisseurs. D’un côté, les entreprises recherchent des fonds pour financer leur croissance – ouvrir de nouvelles agences, développer des produits ou embaucher. De l’autre, les particuliers souhaitent faire fructifier leur épargne.

C’est ici qu’interviennent les notions de marché primaire et de marché secondaire.

Le marché primaire est l’endroit où les actions sont créées. Lorsqu’une entreprise entre en bourse pour la première fois, elle vend ses actions directement aux investisseurs – un processus appelé IPO (Initial Public Offering, ou introduction en bourse). Les investisseurs, en achetant ces actions, permettent à l’entreprise de lever des fonds pour se développer.

Le marché secondaire, quant à lui, est le marché quotidien sur lequel ces actions déjà émises sont échangées entre investisseurs. L’entreprise ne perçoit rien de ces transactions, mais elles permettent aux investisseurs de tirer profit de la variation des cours.

Mais les actions ne sont pas les seuls instruments financiers négociés en bourse. Une grande partie des investissements se fait également via les obligations. Il est essentiel de bien comprendre la différence entre ces deux produits.

Qu’est-ce qu’une action ?

Comme mentionné précédemment, une action représente une part de propriété d’une entreprise. Les investisseurs en achètent dans l’espoir de les revendre plus cher plus tard. Même avec une seule action, on devient copropriétaire de la société.

Ce statut confère certains droits, comme la possibilité de recevoir des dividendes (une partie des bénéfices de l’entreprise, bien qu’ils ne soient jamais garantis) et de participer aux assemblées générales.

Mais investir en actions comporte aussi des risques. Le cours d’une action est étroitement lié aux résultats de l’entreprise. Si la société prospère, le prix augmente ; si elle traverse des difficultés, le prix peut chuter – voire tomber à zéro dans les cas extrêmes.

Les prix des actions sont déterminés par la loi de l’offre et de la demande. Plus une action est recherchée – parce qu’une entreprise a lancé un produit révolutionnaire ou annoncé des profits records – plus son prix grimpe. Si l’intérêt baisse, le prix chute.

Une analogie utile : combien paieriez-vous une bouteille d’eau en ville ? Probablement pas grand-chose, puisqu’elle est disponible partout. Mais combien paieriez-vous pour la même bouteille au milieu du désert ?

Qu’est-ce qu’une obligation ?

Les obligations sont fondamentalement différentes des actions. Lorsqu’un investisseur achète une obligation, il ne devient pas actionnaire, mais créancier. Que cela signifie-t-il concrètement ?

Tout simplement, une entreprise émet des obligations pour lever des fonds, comme elle le ferait avec des actions, mais selon un mécanisme différent. Acheter une obligation revient à prêter de l’argent à l’entreprise. L’investisseur accepte de prêter un montant défini, avec l’assurance que celui-ci sera remboursé après une période donnée (par exemple, cinq ou dix ans). En contrepartie, l’entreprise verse à l’investisseur des intérêts réguliers, appelés coupons.

Ces coupons fonctionnent comme un taux d’intérêt, et leur montant reflète généralement la solidité financière de l’entreprise. Une société bien établie, transparente et rentable proposera souvent un taux plus bas qu’une entreprise moins stable ou en difficulté.

Le même principe s’applique aux obligations d’État, émises par les gouvernements pour financer leurs dépenses publiques. Par exemple, les obligations d’État italiennes offrent généralement des taux d’intérêt plus faibles que celles de la Moldavie, car l’Italie est perçue comme plus fiable, donc moins risquée pour les investisseurs.

Par rapport aux actions, les obligations sont considérées comme plus sûres et plus stables. Cela signifie aussi qu’elles offrent généralement des rendements potentiels plus faibles. La règle reste la même : plus le risque est élevé, plus le gain potentiel l’est aussi – et inversement.

Qu’est-ce qu’un indice boursier ?

Petit bonus pour conclure cette section sur les actions et les obligations : qu’est-ce qu’un indice ?

Un indice boursier est tout simplement un groupe – ou un panier, pour utiliser un terme courant – d’entreprises cotées (dans le cas des actions) ou de titres de dette (dans le cas des obligations), rassemblés selon des critères spécifiques.

Quels types de critères ? Par exemple :

  • Le S&P 500 regroupe les 500 plus grandes entreprises cotées aux États-Unis.
  • Le NASDAQ-100 suit les 100 plus grandes entreprises non financières cotées sur le NASDAQ.
  • Le S&P Global Clean Energy Transition réunit 100 entreprises internationales du secteur des énergies renouvelables.

Dans le cas des obligations, certains indices regroupent les titres par durée d’échéance, comme toutes les obligations d’État à 10 ans, 30 ans, etc.

Ces indices servent de références précieuses. Ils permettent aux investisseurs de suivre la performance globale du marché, d’analyser un secteur spécifique et de comparer leur portefeuille aux grandes tendances économiques.

Qui opère sur les marchés ? Les principaux acteurs

Maintenant que nous avons exploré les outils et les règles du marché boursier, voyons qui y participe réellement.

Les entreprises cotées

En premier lieu, il y a les entreprises cotées elles-mêmes – sans elles, la Bourse ne pourrait tout simplement pas exister. Comme nous l’avons vu, ces entreprises font appel aux marchés financiers pour lever des capitaux afin de financer leur expansion, leurs innovations ou leur activité quotidienne.

Les investisseurs : institutionnels et particuliers

Viennent ensuite les investisseurs, qui achètent des actions ou des obligations dans l’espoir de faire fructifier leur capital. On distingue principalement deux types d’investisseurs : les investisseurs institutionnels et les investisseurs particuliers.

  • Les investisseurs institutionnels sont les poids lourds du système financier. Ils gèrent des sommes colossales et peuvent influencer les cours des entreprises. Ce groupe comprend les fonds d’investissement, les fonds de pension ou encore les compagnies d’assurance, qui investissent l’argent de leurs clients dans le but de générer des rendements – tout en prélevant bien sûr des frais de gestion.
  • Les investisseurs particuliers, quant à eux, sont des épargnants individuels qui investissent leur propre argent dans l’espoir d’un rendement futur. Si vous lisez cet article, vous en êtes peut-être déjà un – ou vous le deviendrez bientôt. Dans ce cas, n’hésitez pas à consulter notre blog : vous y trouverez de nombreux conseils pour éviter les erreurs courantes, comprendre l’importance de la diversification, et surmonter les biais cognitifs liés à l’investissement.

Les intermédiaires financiers

Intéressons-nous maintenant à ceux qui rendent l’investissement possible : les intermédiaires financiers.

Ces acteurs sont le maillon essentiel entre ceux qui émettent des actions ou des obligations et ceux qui souhaitent les acheter. Pour des raisons techniques, juridiques et de sécurité, il est impossible de trader directement en Bourse sans passer par ces intermédiaires. Il s’agit concrètement des banques et des courtiers en ligne, qui offrent à leurs clients l’accès aux marchés financiers en échange de commissions.

Vous vous demandez peut-être, non sans agacement : « Pourquoi suis-je obligé de passer par un intermédiaire juste pour acheter une action Coca-Cola ? »

La réponse est simple : pour la même raison qu’il vous faut un permis de conduire pour prendre le volant. On ne peut pas simplement monter dans une voiture et appuyer au hasard sur les pédales.

Vous me direz qu’une fois le permis obtenu, vous pouvez conduire vous-même. C’est vrai. Mais… savez-vous construire la voiture ?

Voilà l’idée. Construire la « voiture », ici, signifie disposer de systèmes informatiques ultra-sécurisés, d’autorisations légales, de connexions directes avec les Bourses et d’une conformité réglementaire stricte. C’est une activité complexe, coûteuse et très encadrée. C’est pourquoi les autorités de surveillance exigent que seules des entités agréées puissent exercer ce rôle.

Les autorités de régulation

Parlons maintenant des autorités de régulation – les véritables arbitres du monde financier. Si la Bourse était un match de football, ce seraient eux qui veilleraient à ce que les règles soient respectées et que le jeu reste équitable.

Ces autorités peuvent être nationales, comme la SEC (États-Unis), la CONSOB (Italie) ou la FCA (Royaume-Uni), ou supranationales, comme l’ESMA (Autorité européenne des marchés financiers) au sein de l’Union européenne.

Leurs missions principales sont :

  • La protection des investisseurs – en s’assurant que les intermédiaires agissent de manière loyale et responsable vis-à-vis des clients ;
  • La transparence des marchés – en obligeant les entreprises cotées à publier des informations pertinentes telles que les rapports financiers, les résultats trimestriels, ou encore les changements dans la direction ;
  • L’équité des échanges – en surveillant les marchés pour détecter et sanctionner les pratiques abusives, comme le délit d’initié, où certaines personnes profitent d’informations confidentielles pour acheter ou vendre avant tout le monde.

On n’a jamais fini d’apprendre

Dans cet article, nous avons tenté de couvrir les fondamentaux de la Bourse, en expliquant ses principaux mécanismes et ses acteurs clés. Mais ce que vous venez de lire ne représente probablement que la partie émergée de l’iceberg.

Si vous êtes arrivé ici juste après avoir regardé Le Loup de Wall Street, en rêvant de siroter des Martinis sur un transat dans un resort de luxe au milieu du Pacifique dans un an – à l’image de certains « gourous » autoproclamés – notre conseil est simple : restez réaliste et commencez à apprendre sérieusement.

En attendant, pourquoi ne pas vous abonner à notre chaîne Telegram, ou vous inscrire directement sur Young Platform via le lien ci-dessous ? Nous publions régulièrement des guides, des conseils et des actu financières pour vous aider à rester informé(e) et à ne pas vous laisser surprendre.

À très bientôt !

Comment fonctionne la Bourse, expliqué simplement

Comment fonctionne la Bourse ?

NYSE, Nasdaq, LSE – que signifient ces noms ? Ce sont les noms de certaines des principales places boursières mondiales. Mais au juste, qu’est-ce que la Bourse, et comment fonctionne-t-elle ?

La Bourse, aussi appelée marché boursier, est un lieu d’échange financier où s’achètent et se vendent des actions, des obligations et d’autres instruments financiers. Longtemps réservée à un cercle restreint de professionnels, elle est aujourd’hui entrée dans la culture populaire, notamment grâce à de nombreux films cultes apparus depuis les années 1970.

Mais quelle est l’origine de la Bourse ? Quels sont ses éléments fondamentaux ? Et qui sont les principaux acteurs de ce système ? Jetons un œil de plus près.

Comment et quand la Bourse a-t-elle été créée ?

Les premières traces écrites d’activités d’échange, de prêt et de dépôt remontent au deuxième millénaire avant J.-C., gravées dans le Code de Hammurabi en Mésopotamie. On retrouve également des pratiques similaires chez les Grecs, Étrusques et Romains de l’Antiquité.

Toutefois, ces opérations financières anciennes ne peuvent pas encore être qualifiées de transactions boursières au sens moderne du terme. La première véritable bourse a été fondée à Amsterdam, aux Pays-Bas, au XVIIe siècle.

Le Moyen Âge

À la fin du Moyen Âge, le monde de la finance commence à se structurer avec l’apparition des premières institutions bancaires. L’Italie – notamment les villes de Gênes, Venise et Sienne – s’impose alors comme le principal centre financier de l’Europe.

Vers le XIVe siècle, un nouveau centre d’échange émerge à Bruges, en Belgique, attirant des marchands venus de tout le continent. Ce développement contribue à poser les bases d’un système financier encore très rudimentaire. C’est dans le palais Ter Buerse, construit par la famille aristocratique Van der Bourse, que les commerçants se réunissaient pour échanger marchandises et devises. C’est de ce lieu que vient le mot « Bourse ».

Par la suite, d’autres places boursières importantes voient le jour à Anvers, Lyon et Francfort, marquant le passage d’une gestion privée à une gestion publique, avec des règles de plus en plus claires et strictes.

L’Époque moderne

Au XVIIe siècle, la Bourse d’Amsterdam devient la plus importante d’Europe – et probablement du monde. C’est également à cette époque qu’apparaissent les premières sociétés par actions, donnant un nouvel élan aux échanges de titres financiers, y compris les obligations d’État et les matières premières.

Le XVIIIe siècle est marqué à la fois par l’essor du commerce international et par une série de bulles spéculatives. La plus célèbre reste la bulle des mers du Sud en Angleterre (entre 1710 et 1720), où les cours d’une société de négoce ont flambé avant de s’effondrer, provoquant d’importantes pertes. Cet épisode conduit à l’adoption du Bubble Act, une loi destinée à limiter la spéculation en restreignant la création de nouvelles entreprises.

Pendant ce temps, à New York, un petit groupe de marchands commence à se réunir sous un platane sur Wall Street pour échanger des titres – une initiative modeste qui donnera naissance à un futur centre financier mondial.

La Révolution industrielle et la Bourse moderne

À cette période, la Bourse joue un rôle clé non seulement dans le développement des entreprises, mais aussi dans la croissance économique des nations. Londres et Paris deviennent des places financières majeures, finançant la construction d’usines, d’infrastructures, ainsi que des projets coloniaux et militaires.

En 1817, la Bourse de New York (NYSE) a été officiellement créée. Au fil du temps, elle deviendra la plus grande bourse du monde en termes de capitalisation boursière.

Le XXe siècle : succès et graves crises financières

À partir de 1900, la Bourse devient le cœur battant du système capitaliste. Économie et finance sont désormais étroitement liées. Ce siècle est marqué par de forts contrastes, alternant entre des périodes de croissance économique spectaculaire – comme les années folles et le boom d’après-guerre – et de grandes crises financières, telles que la Grande Dépression de 1929 ou le lundi noir de 1987.

Cette volatilité souligne la nécessité d’une réglementation accrue. Des autorités de surveillance comme la SEC (Securities and Exchange Commission) aux États-Unis et la Consob (Commission nationale des sociétés et de la Bourse) en Italie sont créées pour superviser les marchés financiers, désormais caractérisés par des flux de capitaux massifs.

En 1971, la création du Nasdaq marque une transition majeure : celle du passage d’une bourse physique – avec ses cris et gestes – à un système électronique, automatisé par des ordinateurs et des algorithmes.

L’ère numérique

Aujourd’hui, avec l’essor d’Internet, le fonctionnement de la Bourse a été profondément transformé. Les échanges sont devenus plus accessibles, instantanés, les mouvements de capitaux sont sans précédent, et de nouveaux marchés ont vu le jour.

Maintenant que nous avons parcouru son histoire, voyons comment fonctionne réellement la Bourse aujourd’hui.

Comment fonctionne la Bourse ?

Pour comprendre le fonctionnement de la Bourse, il faut d’abord savoir ce qu’elle est. On peut la définir comme un moteur financier reliant le monde des entreprises à celui des épargnants et des investisseurs. D’un côté, les entreprises recherchent des fonds pour financer leur croissance – ouvrir de nouvelles agences, développer des produits ou embaucher. De l’autre, les particuliers souhaitent faire fructifier leur épargne.

C’est ici qu’interviennent les notions de marché primaire et de marché secondaire.

Le marché primaire est l’endroit où les actions sont créées. Lorsqu’une entreprise entre en bourse pour la première fois, elle vend ses actions directement aux investisseurs – un processus appelé IPO (Initial Public Offering, ou introduction en bourse). Les investisseurs, en achetant ces actions, permettent à l’entreprise de lever des fonds pour se développer.

Le marché secondaire, quant à lui, est le marché quotidien sur lequel ces actions déjà émises sont échangées entre investisseurs. L’entreprise ne perçoit rien de ces transactions, mais elles permettent aux investisseurs de tirer profit de la variation des cours.

Mais les actions ne sont pas les seuls instruments financiers négociés en bourse. Une grande partie des investissements se fait également via les obligations. Il est essentiel de bien comprendre la différence entre ces deux produits.

Qu’est-ce qu’une action ?

Comme mentionné précédemment, une action représente une part de propriété d’une entreprise. Les investisseurs en achètent dans l’espoir de les revendre plus cher plus tard. Même avec une seule action, on devient copropriétaire de la société.

Ce statut confère certains droits, comme la possibilité de recevoir des dividendes (une partie des bénéfices de l’entreprise, bien qu’ils ne soient jamais garantis) et de participer aux assemblées générales.

Mais investir en actions comporte aussi des risques. Le cours d’une action est étroitement lié aux résultats de l’entreprise. Si la société prospère, le prix augmente ; si elle traverse des difficultés, le prix peut chuter – voire tomber à zéro dans les cas extrêmes.

Les prix des actions sont déterminés par la loi de l’offre et de la demande. Plus une action est recherchée – parce qu’une entreprise a lancé un produit révolutionnaire ou annoncé des profits records – plus son prix grimpe. Si l’intérêt baisse, le prix chute.

Une analogie utile : combien paieriez-vous une bouteille d’eau en ville ? Probablement pas grand-chose, puisqu’elle est disponible partout. Mais combien paieriez-vous pour la même bouteille au milieu du désert ?

Qu’est-ce qu’une obligation ?

Les obligations sont fondamentalement différentes des actions. Lorsqu’un investisseur achète une obligation, il ne devient pas actionnaire, mais créancier. Que cela signifie-t-il concrètement ?

Tout simplement, une entreprise émet des obligations pour lever des fonds, comme elle le ferait avec des actions, mais selon un mécanisme différent. Acheter une obligation revient à prêter de l’argent à l’entreprise. L’investisseur accepte de prêter un montant défini, avec l’assurance que celui-ci sera remboursé après une période donnée (par exemple, cinq ou dix ans). En contrepartie, l’entreprise verse à l’investisseur des intérêts réguliers, appelés coupons.

Ces coupons fonctionnent comme un taux d’intérêt, et leur montant reflète généralement la solidité financière de l’entreprise. Une société bien établie, transparente et rentable proposera souvent un taux plus bas qu’une entreprise moins stable ou en difficulté.

Le même principe s’applique aux obligations d’État, émises par les gouvernements pour financer leurs dépenses publiques. Par exemple, les obligations d’État italiennes offrent généralement des taux d’intérêt plus faibles que celles de la Moldavie, car l’Italie est perçue comme plus fiable, donc moins risquée pour les investisseurs.

Par rapport aux actions, les obligations sont considérées comme plus sûres et plus stables. Cela signifie aussi qu’elles offrent généralement des rendements potentiels plus faibles. La règle reste la même : plus le risque est élevé, plus le gain potentiel l’est aussi – et inversement.

Qu’est-ce qu’un indice boursier ?

Petit bonus pour conclure cette section sur les actions et les obligations : qu’est-ce qu’un indice ?

Un indice boursier est tout simplement un groupe – ou un panier, pour utiliser un terme courant – d’entreprises cotées (dans le cas des actions) ou de titres de dette (dans le cas des obligations), rassemblés selon des critères spécifiques.

Quels types de critères ? Par exemple :

  • Le S&P 500 regroupe les 500 plus grandes entreprises cotées aux États-Unis.
  • Le NASDAQ-100 suit les 100 plus grandes entreprises non financières cotées sur le NASDAQ.
  • Le S&P Global Clean Energy Transition réunit 100 entreprises internationales du secteur des énergies renouvelables.

Dans le cas des obligations, certains indices regroupent les titres par durée d’échéance, comme toutes les obligations d’État à 10 ans, 30 ans, etc.

Ces indices servent de références précieuses. Ils permettent aux investisseurs de suivre la performance globale du marché, d’analyser un secteur spécifique et de comparer leur portefeuille aux grandes tendances économiques.

Qui opère sur les marchés ? Les principaux acteurs

Maintenant que nous avons exploré les outils et les règles du marché boursier, voyons qui y participe réellement.

Les entreprises cotées

En premier lieu, il y a les entreprises cotées elles-mêmes – sans elles, la Bourse ne pourrait tout simplement pas exister. Comme nous l’avons vu, ces entreprises font appel aux marchés financiers pour lever des capitaux afin de financer leur expansion, leurs innovations ou leur activité quotidienne.

Les investisseurs : institutionnels et particuliers

Viennent ensuite les investisseurs, qui achètent des actions ou des obligations dans l’espoir de faire fructifier leur capital. On distingue principalement deux types d’investisseurs : les investisseurs institutionnels et les investisseurs particuliers.

  • Les investisseurs institutionnels sont les poids lourds du système financier. Ils gèrent des sommes colossales et peuvent influencer les cours des entreprises. Ce groupe comprend les fonds d’investissement, les fonds de pension ou encore les compagnies d’assurance, qui investissent l’argent de leurs clients dans le but de générer des rendements – tout en prélevant bien sûr des frais de gestion.
  • Les investisseurs particuliers, quant à eux, sont des épargnants individuels qui investissent leur propre argent dans l’espoir d’un rendement futur. Si vous lisez cet article, vous en êtes peut-être déjà un – ou vous le deviendrez bientôt. Dans ce cas, n’hésitez pas à consulter notre blog : vous y trouverez de nombreux conseils pour éviter les erreurs courantes, comprendre l’importance de la diversification, et surmonter les biais cognitifs liés à l’investissement.

Les intermédiaires financiers

Intéressons-nous maintenant à ceux qui rendent l’investissement possible : les intermédiaires financiers.

Ces acteurs sont le maillon essentiel entre ceux qui émettent des actions ou des obligations et ceux qui souhaitent les acheter. Pour des raisons techniques, juridiques et de sécurité, il est impossible de trader directement en Bourse sans passer par ces intermédiaires. Il s’agit concrètement des banques et des courtiers en ligne, qui offrent à leurs clients l’accès aux marchés financiers en échange de commissions.

Vous vous demandez peut-être, non sans agacement : « Pourquoi suis-je obligé de passer par un intermédiaire juste pour acheter une action Coca-Cola ? »

La réponse est simple : pour la même raison qu’il vous faut un permis de conduire pour prendre le volant. On ne peut pas simplement monter dans une voiture et appuyer au hasard sur les pédales.

Vous me direz qu’une fois le permis obtenu, vous pouvez conduire vous-même. C’est vrai. Mais… savez-vous construire la voiture ?

Voilà l’idée. Construire la « voiture », ici, signifie disposer de systèmes informatiques ultra-sécurisés, d’autorisations légales, de connexions directes avec les Bourses et d’une conformité réglementaire stricte. C’est une activité complexe, coûteuse et très encadrée. C’est pourquoi les autorités de surveillance exigent que seules des entités agréées puissent exercer ce rôle.

Les autorités de régulation

Parlons maintenant des autorités de régulation – les véritables arbitres du monde financier. Si la Bourse était un match de football, ce seraient eux qui veilleraient à ce que les règles soient respectées et que le jeu reste équitable.

Ces autorités peuvent être nationales, comme la SEC (États-Unis), la CONSOB (Italie) ou la FCA (Royaume-Uni), ou supranationales, comme l’ESMA (Autorité européenne des marchés financiers) au sein de l’Union européenne.

Leurs missions principales sont :

  • La protection des investisseurs – en s’assurant que les intermédiaires agissent de manière loyale et responsable vis-à-vis des clients ;
  • La transparence des marchés – en obligeant les entreprises cotées à publier des informations pertinentes telles que les rapports financiers, les résultats trimestriels, ou encore les changements dans la direction ;
  • L’équité des échanges – en surveillant les marchés pour détecter et sanctionner les pratiques abusives, comme le délit d’initié, où certaines personnes profitent d’informations confidentielles pour acheter ou vendre avant tout le monde.

On n’a jamais fini d’apprendre

Dans cet article, nous avons tenté de couvrir les fondamentaux de la Bourse, en expliquant ses principaux mécanismes et ses acteurs clés. Mais ce que vous venez de lire ne représente probablement que la partie émergée de l’iceberg.

Si vous êtes arrivé ici juste après avoir regardé Le Loup de Wall Street, en rêvant de siroter des Martinis sur un transat dans un resort de luxe au milieu du Pacifique dans un an – à l’image de certains « gourous » autoproclamés – notre conseil est simple : restez réaliste et commencez à apprendre sérieusement.

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À très bientôt !

Diversification : qu’est-ce que c’est et pourquoi est-ce important ?

Diversification

La diversification est l’un des concepts fondamentaux de l’investissement, même si trop de gens la négligent. Mais qu’est-ce que c’est ? Et pourquoi est-ce si important ? 

La diversification est un principe fondamental qui devrait guider la stratégie d’investissement de toute personne souhaitant se lancer dans le monde des cryptomonnaies. Il s’agit d’un concept issu de la finance traditionnelle, mais qui accompagne l’humanité depuis le début de la civilisation. Dans cet article, nous allons tenter de répondre à deux questions aussi simples que complètes : qu’est-ce que la diversification ? Et pourquoi est-elle si importante ?

Diversification : qu’est-ce que c’est et qu’est-ce que cela signifie ?

En finance, la diversification est définie comme une stratégie ou un principe fondamental visant à minimiser les risques : concrètement, cela signifie répartir les ressources financières entre divers actifs, plutôt que de concentrer le capital sur un seul investissement. L’exemple parfait, le grand classique utilisé par ceux qui veulent expliquer ce concept de manière simple, est celui des œufs dans un panier. Plus précisément, l’expression « ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier ! », accompagnée d’un index qui oscille d’avant en arrière, solennel comme un oracle. 

Blague à part, la comparaison est pertinente : la diversification consiste à éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier. La raison est simple : si tous vos œufs sont dans un panier et que, malheureusement, celui-ci vous glisse des mains, vous vous retrouverez avec une omelette immangeable. En d’autres termes, vous auriez tout perdu. Mais si le même nombre d’œufs avait été judicieusement réparti dans plusieurs paniers, vous auriez perdu le contenu d’un seul d’entre eux, tout en conservant le reste. De la même manière, comme vous pouvez facilement le comprendre, répartir vos investissements entre plusieurs actifs différents réduit considérablement le risque de tout perdre d’un seul coup. Et votre portefeuille vous en sera reconnaissant.

Si vous y réfléchissez bien, comme nous l’avons mentionné dans l’introduction, cette règle existe depuis des siècles, depuis l’aube de la civilisation. Dès le néolithique, les communautés élevaient plusieurs types d’animaux en même temps – notamment des vaches, des moutons et des chèvres – afin de disposer de différentes qualités de nourriture et de ressources matérielles, mais aussi pour éviter, par exemple, qu’une seule maladie ne décime tous leurs animaux. Même au Moyen Âge, les agriculteurs avaient compris l’importance de cultiver plusieurs types de céréales selon un système de rotation triennale. Les avantages étaient évidents : amélioration de la fertilité des sols, augmentation de la production globale et réduction du risque de famine, car les pertes causées par une mauvaise récolte étaient compensées par les autres. 

Entre autres choses, la diversification détermine également notre alimentation. Bien sûr, ce serait merveilleux de manger des pizzas tous les jours, mais il est essentiel d’alterné avec des aliments plus sains, même s’ils sont moins savoureux, pour éviter de creuser notre propre tombe. En bref, si la diversification guide tous les aspects de la vie humaine, pourquoi ne devrait-elle pas en être de même pour nos investissements ?

Diversification : pourquoi est-ce important ?  

La diversification, comme expliqué précédemment, est un critère essentiel d’un point de vue conservateur, c’est-à-dire la réduction du risque. À ce stade, on pourrait à juste titre objecter : « Je me fiche du risque, je veux mettre tout mon argent dans cette cryptomonnaie même et devenir millionnaire en trois jours ». C’est votre droit, mais ce n’est pas investir, c’est jouer, et les chances de gagner au jeu sont extrêmement faibles. Pour en revenir à l’investissement, la diversification est également judicieuse du point de vue du profit, car elle vous permet d’éviter de passer à côté du ou des actifs de la décennie. 

Prenons un exemple concret tiré de la mégatendance Internet du début des années 2000, juste après l’éclatement de la bulle Internet. À l’époque, le principal usage d’Internet était la recherche, et Google était le roi incontesté. Vous auriez pu légitimement penser que la société californienne était le seul cheval sur lequel il valait la peine de parier, car elle dominait une concurrence quasi inexistante. Aujourd’hui, ce choix se serait sans doute avéré judicieux, puisque le cours de l’action Google a augmenté de plus de 6 000 %, mais vous vous en seriez voulu. Pourquoi ? Parce qu’en considérant Internet comme un outil exclusivement destiné à la recherche en ligne, vous auriez manqué d’autres entreprises telles que Netflix et Amazon, qui ont surpassé Google en se taillant leur propre part du marché. 

Diversifier dans le monde des cryptomonnaies

La diversification dans le monde des cryptomonnaies suit la dynamique de l’exemple que nous venons de décrire : elle dépend de votre compréhension de la blockchain et de ses cas d’utilisation. Le Bitcoin est sans aucun doute l’acteur dominant dans ce monde, puisqu’il représente à lui seul plus de 64 % du marché. Cependant, son utilité est « limitée » – pour l’instant – aux paiements et à la réserve de valeur, même si le BTCFi pourrait s’avérer prometteur. Ainsi, si vous pensez que la blockchain ne dépassera pas le Bitcoin, il est logique d’y investir tout votre capital, à vos propres risques. 

Il est toutefois indéniable que la blockchain fasse lentement mais sûrement son chemin dans d’autres secteurs stratégiques, et l’avenir pourrait réserver des surprises à cet égard. L’essentiel est de prendre du recul et d’observer la situation dans son ensemble : ne pas se focaliser sur le présent afin de ne pas se laisser induire en erreur par l’heuristique et les biais cognitifs, mais, comme le disait le philosophe Baruch Spinoza, considérer les choses sub specie aeternitatis, à la lumière de l’éternité, dans un sens absolu et universel. C’est précisément ce que signifie la diversification : éviter la surexposition à une seule cryptomonnaie, à la fois pour réduire les risques et pour ne pas passer à côté d’opportunités énormes telles que l’Ethereum, qui a augmenté de 1 880 % entre le 1er janvier 2020 et le 1er janvier 2025. 

Il est évident que pour investir judicieusement, vous devez vous tenir informé et rester au fait de ce qui se passe dans ce monde en constante évolution.